Informatique

Pas de son avec MPlayer sous Debian/e16

Sunday, 19 June 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

Petit problème avec MPlayer sous Debian et enlightenment (e16). En effet il peut arriver d'avoir l'image, mais pas le son. En réalité c'est parce que le paquet MPlayer de Debian est configuré pour utiliser par défaut le backend audio de PulseAudio, mais si Pulse Audio n'est pas lancé, il n'y aura pas de son.
Pour régler ce problème il faut changer l'ordre de priorité dans le /etc/mplayer/mplayer.conf :

ao=pulse,alsa,sdl:aalib


en

ao=alsa,pulse,sdl:aalib

 

L'autre solution si ça ne fonctionne toujours pas est de sélectionner la carte son interne plutôt que la carte son externe via :

gnome-control-center sound

Problème de compilation avec le nouveau pilote NVIDIA

Sunday, 17 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

En retard (comme d'habitude), j'ai mis à jour hier ma Debian Wheezy (testing). Je vois dans la liste qu'il y a un nouveau noyau (le 2.6.38), donc c'est une mise à jour périlleuse pour les périphériques qui ne sont pas directement supportés par le noyau, à savoir : le pilote rtl8192e pour le Wifi et le pilote NVIDIA GeForce 330M pour la carte graphique.

Généralement tout se passe bien, enfin généralement... Pour le wifi c'était OK (il suffit de recompiler les pilotes), mais pour la carte graphique, le serveur X ne voulait plus se lancer. C'est un problème fréquent, on retourne via l'ancien noyau sur le site de NVIDIA, on télécharge le nouveau pilote et les headers du noyau puis on redémarre pour le compiler.

Comme d'hab il y a la vérification de gcc qui se règle en préfixant la commande par CC="gcc-4.4", mais cette fois-ci la compilation échoue ! On va voir ce qui se passe dans /var/log/nvidia-installer.log :

kernel/nv.c:426: error: unknown field ‘ioctl’ specified in initializer

C'est la première fois que ça arrive. Ni une, ni deux, j'extraie les sources de NVIDIA-Linux-x86_64-256.53.run avec

./NVIDIA-Linux-x86_64-256.53.run -x

j'ouvre le fichier nv.c, tout semble correct. Sauf qu'en fait le champs ioctl de la structure file_operations a été supprimé depuis 6 mois à cause du BKL (Big Kernel Lock). Arf les bougres ! La modification à réaliser n'est pas compliquée :

--- a/NVIDIA-Linux-x86_64-256.53/kernel/nv.c 2011-04-17 10:22:22.861937886 +0200 +++ b/NVIDIA-Linux-x86_64-256.53/kernel/nv.c 2011-04-17 09:08:21.000000000 +0200 @@ -423,9 +423,10 @@ static struct file_operations nv_fops = { .owner = THIS_MODULE, .poll = nv_kern_poll, - .ioctl = nv_kern_ioctl, #if defined(HAVE_UNLOCKED_IOCTL) .unlocked_ioctl = nv_kern_unlocked_ioctl, +#else + .ioctl = nv_kern_ioctl, #endif #if defined(NVCPU_X86_64) && defined(HAVE_COMPAT_IOCTL) .compat_ioctl = nv_kern_compat_ioctl,

On déplace le champs ioctl dans un #else. On recompile et ça tourne ! Même binaire, les pilotes NVIDIA sont de très bonne qualité, c'est bizarre d'avoir laissé une telle erreur. Je viens de leur envoyer un message (dur de trouver un point d'entrée), j'espère que ce sera corrigé dans la prochaine version.

SSII Le jeu

Saturday, 16 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

"Bonjour, j'en prendrai pour 400 kilos s'il vous plaît."
"Bien sûr et avec ça ?"
"Ce sera tout, merci."

C'est la caricature classique d'une SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique), société d'intérim de luxe qui vend la compétence que personne (à part les informaticiens) ne possède pour réaliser un projet informatique. Ce sont des super Manpower que l'on ramène souvent à des marchands de viande, oui mais de la bonne môssieur, et qui coûte cher (plusieurs centaines d'euros par jour pour un ingénieur). C'est là aussi qu'on retrouve le fameux duel maître-esclave commercial-informaticien. Personnellement j'ai, pour l'instant, la chance d'échapper à ce système qui représente une très grande partie des emplois en informatique en France (surtout en région PACA).

SSI Le jeu

Bref, au-delà de ces basses diffamations Google m'a proposé un lien sponsorisé depuis GMail vers le site SSII Le jeu qui est une simulation de SSII. C'est-à-dire que vous êtes placé dans la peau d'un directeur qui doit chercher des partenaires (salariés ou freelance) et répondre à des marchés (propals) pour placer ses collaborateurs. Naturellement le but du jeu est d'avoir la plus grosse (SSII), donc le plus d'informaticiens, le plus gros chiffre d'affaire, le plus gros bénéfice ...

L'aspect esthétique laisse un peu à désirer (c'est surtout une vitrine développés par AGSI pour ses sites freelance-info.fr et carriere-info.fr), mais comme dans tout jeux de simulation on prend rapidement goût aux quelques chiffres inscrits dans la base de données du site. Il est conseillé d'utiliser AdBlock pour limiter l'excès de pub du site. Pour pimenter le tout on peut introduire notre petite PME/SSII en bourse (mais gare aux OPA !!). Vu certains chiffres (plusieurs milliers d'informaticiens pour certaines SSII) ça ne m'étonnerait pas qu'elles soient contrôlées par un robot (ce qui n'est pas interdit par les CGU), d'ailleurs il y a pas mal de plaintes sur le forum (surtout concernant l'entrée en bourse).

Comme pour Friends For Sale (Facebook), le concept de vendre des humains pour faire des sous est assez sympa, même si on en a vite fait le tour. J'ai créé la SSII Clooney (je n'avais que ce nom en tête ...) et pour ceux qui veulent faire un petit geste mon numéro de parrain est le 32817, mais ce qui est intéressant avant tout c'est d'avoir pleins de joueurs pour rendre le jeu un peu plus vivant (même si on a l'impression qu'il n'évolue plus depuis longtemps, il a été crée en 2006), un passage à l'open source redonnerait sûrement un coup de jeune au jeu. L'inscription est rapide et sans douleur, un nom de SSII et un mail suffit.

Focus sur le SheevaPlug

Sunday, 20 March 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

Présentation

Un petit article pour présenter plus généralement le SheevaPlug. En effet les articles précédents se sont focalisés sur l'utilité d'un serveur de manière générale, mais il y a pas mal de questions sur le SheevaPlug en lui même. Le SheevaPlug c'est donc cette petite bête :


Il comporte (pour simplifier) :

  • Une mémoire interne (flash) de 512Mo
  • Une mémoire vive de 512Mo
  • Un processeur ARM de 1Ghz.

C'est l'équivalent d'une configuration de PC d'il y a 7 ans à peu près A défaut que celui-ci ne consomme que 5 Watts, ce qui est largement inférieur à n'importe quel PC, même basse consommation. Avec si peu de puissance il est évident qu'on ne peut pas faire tourner Crysis dessus, et c'est normal car sa fonction principale est d'être un serveur.

Un serveur c'est une machine qui va répondre à des requêtes externes pour, par exemple, servir des pages web, échanger des mails, stocker des données, et pour tout cela, point besoin de puissance. Personnellement je l'utilise, entre autre, pour faire de la compilation (voir ici un petit bench) automatique de KissCount, avoir un serveur SSH, un serveur mail, héberger mon blog, héberger une forge logicielle, accèder à mes comptes. Pour information la compilation de KissCount prend 15 minutes par version/architecture (soit 1h en tout) contre 1 minutes sur un PC de dernière génération. Elle est réalisée à 1h du matin pour ne pas peturber les autres services.

A l'intérieur du Sheeva


Concernant le système d'exploitation, le SheevaPlug est livré avec une Ubuntu toute prête. En effet on est sur un processeur ARM, donc Linux est tout choisi pour faire fonctionner le système. Bien sûr on aurait pu prendre un BSD, mais le portage n'est pas top, voir même un eCos si certains ont du temps ... MacOS on oublie tout de suite et les seuls Windows qui supportent ARM sont WindowsCE et WindowsPhone 7, mais là encore rien n'est fait pour les acceuillir. Avec Ubuntu on dispose de toute la logithèque GNU/Linux !

De plus le Sheeva ne possède pas d'écran et aucun connecteur pour en brancher un. Ce n'est évidement pas un problème car dans le monde GNU/Linux on peut parfaitement administrer une machine en ligne de commande via SSH (console à distance) en téléchargeant les logiciels et en éditant les fichiers de configuration via un éditeur en mode texte (nano, vi, emacs ...). mais une fois les bon paquets on peut aussi faire l'administration courante via des interfaces web. Les plus téméraires pourront installer un environnement graphique et/ou faire un affichage déporté via SSH, mais c'est complètement inutile et consommateur de ressources.

MAJ : NewIT propose quand même des écrans tactiles via USB (moniteurs MIMO)

Pour les bidouilleurs il faudra de toutes façons passer au moins par la sortie série (en micro USB) du Sheeva afin de modifier la séquence de lancement pour pouvoir booter sur un périphérique autre que la flash ou la carte SD. C'est très pratique pour récupérer la main sur le système quand celui-ci est cassé (comme décrit dans ce billet lorsque le SheevaPlug ne démarre plus).

512Mo de flash c'est suffisant pour le système d'exploitation, mais on se retrouve vite limité. Personnellement j'ai opté pour installer une Debian sur une clé USB 16Go, et tant qu'on ne veut pas stocker sa collection de DivX, c'est largement suffisant ! Il faut cependant faire attention avec ce port USB. Si le périphérique que vous branchez ne possède pas sa propre alimentation, le courant va être récupéré depuis le SheevaPlug, ce qui peut causer des dégâts si la demande est trop importante. Donc pour une clé USB ça passe, mais si vous branchez un disque dur ou un hub il faut faire attention à ce que ceux-ci possèdent leurs propre alimentation !!

Il y a un port eSata sur la version que j'ai acheté, mais je ne l'ai jamais utilisé, je suppose que le problème d'alimentation est le même.

Bref je possède le SheevaPlug depuis 8 mois et je n'ai eu aucun problème, une fois configuré on l'oublie, il ne chauffe pas et me permet d'héberger mes propres services sans soucis (il ne faut pas oublier de faire des sauvegardes régulières). Je ne voulais pas prendre de GuruPlug car il n'est pas plus puissant mais consomme plus à cause du Wifi et du Bluetooth. Il est aussi réputé pour des problèmes d'alimentation. Le double ethernet est bien si on veut faire une passerelle ou un pare-feu.

Le prix

La première année : 130€ chez NewIt + 4€ pour le nom de domaine (certificat SSL offert) + 5€ pour l'électricité. Donc 139€/an soit 11,58€/mois
A partir de la seconde année : 7€ pour un nom de domaine OVH + 15€ pour un certificat SSL + 5€ pour l'électricité. Donc 27€/an soit 2,25€/mois

C'est donc tout à fait raisonable (surtout à partir d'un an). On avait annoncé une baisse rapide du prix de ces joujous, mais je ne pense pas que ça arrivera un jour car les quantités vendues sont trop faibles.

Conclusion

En conclusion le SheevaPlug est l'appareil parfait pour tout ceux qui veulent un petit serveur chez eux ou se lancer dans de l'auto-hébergement !

conversion ISO-8859-1 vers UTF-8 avec iconv

Tuesday, 22 February 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

Après m'être battu un moment avec iconv, voici un petit exemple de conversion ISO-8859-1 vers UTF-8 :

#include ‹iconv.h› int translate_text(char** text, char free_text) { char* tmp_in, *tmp_out, *original_out; size_t mult_size, size_in, size_out; if (!text || !*text) return 1; converter = iconv_open ("UTF-8", "ISO-8859-1"); if (converter <= 0) return 1; size_in = strlen(*text); mult_size = size_out = size_in*4; // Because UTF8 is bigger thant ISO-XXX tmp_in = *text; original_out = tmp_out = malloc(size_out); iconv(converter, &tmp_in, &size_in, &tmp_out, &size_out); // All variables are modified by iconv original_out[mult_size-size_out] = 0; if (free_text) free(*text); *text = original_out; iconv_close(converter); return 0; }