Adieu Nexus

Monday, 15 July 2024
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Écrit par
Grégory Soutadé

J'étais dans le TGV en direction de Lyon, quelque part dans la Drôme. Peu après m'être connecté au réseau wifi du train, mon téléphone s'éteint. La batterie n'était pourtant pas vide. Impossible de le faire démarrer si ce dernier n'est pas relié au secteur. Le phénomène se reproduit lorsque je reçoit un appel ou que j'active les données. Quelques jours plus tard le calme revient. Il semble fonctionner de nouveau normalement. Je reprends espoir, en vain. En effet, alors que je suis en pleine ascension du Sommet de Robion, je reçois l'appel d'un démarcheur. Mon téléphone ne s'en remettra jamais...

Il faut dire que c'était mon premier smartphone, acheté 10 ans plus tôt (septembre 2013) via le Google Play Store (dont la holding de Google est basée en république d'Irlande). La bestiole était alors en solde (250€ pour la version 16Go, contre 350€ de base) pour préparer la future sortie du Nexus 5. À l'époque, c'était une occasion intéressante de remplacer mon bien aimé Nokia 7373 à clapet rotatif. Malheureusement l'écran s'était fissuré pour la seconde fois en 2018 et je n'avais pas pris soin de le remplacer de nouveau. Récemment, les infiltrations d'eau avaient augmenté, ce qui a provoqué, à mon avis, quelques courts-circuits.

Le Nexus 4 est le second smartphone de Google, co développé avec le Coréen LG (et fabriqué par ce dernier). Le gros avantage d'avoir un smartphone Google fut le support d'Android bien après l'arrêt de sa production, même si la version maximale installable était Android 5 (Lollipop). Pour des raisons de performances, j'avais d'ailleurs rétrogradé le système en version 4.4 (KitKat).

Se pose alors la question cruciale du choix de son remplaçant. Depuis 10 ans les constructeurs ont pris la (mauvaise) habitude de sortir un modèle par an, parfois décliné en plusieurs gammes. Le nombre d'acteurs est lui aussi beaucoup plus important (plus de 10 si on ne compte que les gros). Naturellement satisfait par mon Nexus, j'allais m'orienter vers le nouveau Pixel 8a. Mais en le comparant à ses concurrents, je me suis rendu compte que le format ne me convenait pas. Introduit par Sony avec le Xperia 10, le format 21:9 (ou équivalent) n'est pratique que pour regarder des films. Il l'est beaucoup moins quand il s'agit de manipuler le téléphone à une seule main. De plus, hormis chez Samsung et Apple, les autres constructeurs ne proposent que des smartphone trop gros. Quant à LG, ils ont arrêté l'activité de téléphonie. En réalité, la plupart des fabricants sont dépendants des constructeurs d'écrans.

Ne voulant pas m'enfermer dans l'écosystème Apple, j'ai donc porté mon dévolu sur un Samsung Galaxy S. Le dernier né, le S24, table à 800€. Vraiment trop cher pour mon utilisation. Son grand frère, le S23, n'est pas beaucoup moins cher (600€/700€). Heureusement, les vendeurs vident leurs stocks de S22 pour 500€. Ce qui est déjà un budget ! Les différences matérielles avec les modèles suivants semblent marginales. Mais, est-ce un bon choix sur le long terme vu que tous les services sont censé être dopés à l'intelligence artificielle ? On pourrait en douter vu que le processeur Exynos 2200 du S22 ne semble pas contenir de réseau neuronal programmable.

C'est un choix fait en connaissance de cause. Personnellement, je trouve que la tendance actuelle qui consiste à user et abuser de cette technologie n'est pas bonne. Tant d'un point de vue construction d'une réflexion individuelle et pertinente (travail mâché par la machine), que d'un point de vue utilisation des ressources (bonjour les gigas data centers). C'est comme choisir entre la boîte de vitesse automatique et manuelle. Certes, le régulateur de vitesse est un outil formidable (tâche simple et récurrente), mais la plupart du temps le mode manuel est plus performant.

Galaxy S22 vs Nexus 4

Il faut dire que l'ordiphone est devenu un mode de vie. À la fois par sa puissance de calcul, par le nombre d'appareils qu'il remplace (photo, vidéo, GPS...) et surtout, grâce à la puissance des réseaux télécoms qui nous permettent d'être connecté en permanence au monde réconfortant de l'Internet. Cette connexion virtuelle nous relie aux personnes qui sont physiquement éloignées, mais paradoxalement, nous éloigne des personnes qui sont proches. Et que dire de la dépendance aux notifications ? Savoir qu'il y a quelque chose de nouveau rend difficile les efforts de concentration sur une période longue. D'ailleurs, les plateformes populaires sont celles qui proposent des contenus au format court : X, Instagram, TikTok, story, réels, snap...

En étudiant les différents modèles, j'ai été impressionné de voir la puissance de calcul disponible sur ces machines. Elles sont à la hauteur d'un ordinateur standard. Ainsi, beaucoup de personnes ne possèdent plus que des smartphones/tablettes à la maison. La quasi totalité de leur utilisation de l'informatique passant par un navigateur web. Revers de la médaille, avec l'augmentation constante de la puissance de calcul et de la mémoire vive disponible, les mauvais développeurs ne prennent pas le soin d'optimiser leurs applications web. Idem pour Android et ses applications toujours plus gourmandes en ressources.

Mon utilisation personnelle de cet appareil est plus réduite que la moyenne : principalement du SMS, quelques appels. Parfois un rapide coup d'œil sur Internet. De rares photos quand elles sont plus pertinentes que du texte. La prise de petites notes. Pour le reste, j'ai à ma disposition (de part mon métier) un ordinateur puissant et une connexion Internet en continue. Le passage d'Android 4 à Android 14 n'a donc pas été une révolution côté fonctionnalités, même si j'apprécie le débit plus élevé de la 4G, l'écran de très bonne facture, l'utilisation ponctuelle du GPS et du paiement sans contact (pratique quand on se balade en vélo).

Alors, pourquoi investir autant d'argent dans un appareil ? Et bien, comme pour beaucoup de choses dans la vie, ce qui est important c'est la qualité. Certes, l'on paie le ticket d'entrée plus cher, mais le produit dure plus longtemps. Quel est l'intérêt de payer 200€ tous les 3 ans, alors que l'on peut payer 500€ pour 10 ans ? En plus du coût écologique que cela implique ! Attention : un produit de qualité, n'est pas nécessairement un produit de luxe, ni même un produit cher. Le meilleur exemple est une tomate qui s'est développée en pleine terre et qui aura mûrie lentement au soleil sans apport excessif d'engrais. Un pur bonheur qui se suffit à lui même, mais qui n'est disponible que pendant une courte période. Le reste, c'est de la flotte !

Pour autant, les qualités intrinsèques d'un produit ne suffisent pas à ce qu'il perdure longtemps. Il faut également en prendre soin. L'ennemi numéro 1 des composants électronique est la chaleur. La chaleur détériore le matériel et notamment la batterie. Surtout que l'espace disponible autour de la carte mère du téléphone pour assurer la dissipation thermique est très faible. Sachant également que les constructeurs cherchent à obtenir des téléphones le plus compact et étanche possible. Difficile donc d'être performant dans tous les domaines, surtout si l'on rajoute le critère de réparabilité. Il n'est donc pas étonnant de voir n'importe quel appareil monter rapidement en température dès qu'on le sollicite un peu.

Le talon d'Achille sur le long terme est donc souvent la batterie qui a un nombre limité de cycles de charge. Comme un fumeur, le possesseur de smartphone est toujours en manque de batterie. Dans une course effrénée, il applique des patchs de charge rapide qui la font chauffer encore plus. Côté constructeurs, il est intéressant d'augmenter la taille de l'écran et ainsi embarquer une batterie plus grosse, même si l'écran consomme beaucoup d'énergie ! Il faut pour autant reconnaitre les gros progrès réalisés par les écrans LED (et dérivés) en terme de qualité et de consommation. D'ailleurs, comme sur un ordinateur portable, la qualité de l'écran (et non pas uniquement sa définition en terme de pixels) devrait être un critère de choix majeur, car c'est ce qui va lui permettre de ne pas rendre rapidement l'appareil obsolète. Celui du Nexus 4 était excellent.

Il existe des tas d'astuces pour prolonger la vie la batterie, et de son téléphone en général. Là encore, c'est une question de bon sens, qui devrait également être appliqué dans notre quotidien. Quand les grosses sociétés veulent des consommateurs idiots afin de récupérer leurs données et les faire consommer indéfiniment, il faut être raisonnable et n'activer les services que lorsque cela est nécessaire. C'est également une recommandation de la NSA (hum hum) afin d'augmenter la sécurité. Il n'est ainsi pas nécessaire d'avoir en permanence : le GPS, le bluetooth, le Wifi, le NFC... Dans mon cas, je désactive même en permanence les données et passe en mode avion pendant la nuit. Certes, je n'ai pas accès en temps réel aux applications de messagerie instantanées (Whatsapp n'était de toutes façons plus fonctionnel sur mon Nexus). Cependant, comme pour le mail, rien n'interdit de relever le courrier plusieurs fois par jour et de laisser les données activées quand une conversation s'engage. À ce propos, les "modes et routines" disponibles dans Android pour "programmer" son téléphone sur des événements sont une belle découverte.

Il faut également allumer l'écran moins possible (et désactiver le mode Always On Display/AOD), ce qui permet d'économiser grandement la batterie sans perdre en fonctionnalités. D'ailleurs, je regrette la disparition des LED de notification qui étaient très peu gourmandes en énergie. À la place, j'ai (dû) installé une application de notification qui va afficher un cercle au niveau de la caméra (en mode AOD) lors de différents événements (message reçu, appel manqué...), ce qui évite d'activer régulièrement l'écran pour vérifier les nouvelles notifications.

Finalement, pour parfaire la durée de vie de son téléphone, il faut (malheureusement) l'équiper de l'indispensable coque protectrice (voir d'un film d'écran). Ce qui le rend encore plus gros et diminue sa faculté de dissipation. J'ai l'impression d'avoir une brique entre les mains ! Comme conseillé par le vendeur de chez Darty, j'en ai commandé une sur Rhino Shield. Le choix n'est pas pléthorique comme il peut l'être ailleurs, mais j'avoue avoir été impressionné par la qualité des coques. Coques qui s'adaptent parfaitement au modèle choisi. Seul bémol : le motif sur la face arrière a tendance à s'user avec les frottements des doigts. On verra si elle résiste aux chocs (ce qui est le plus important).

J'espère que mon S22 aura une vie aussi longue que ses aînés !

Escapade en Aveyron

Monday, 24 June 2024
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Écrit par
Grégory Soutadé

Petite escapade dans le 12, superbe département du Sud Ouest. De quoi prendre une bonne bouffée d'oxygène ! Cerise sur le gâteau, même s'il possède de nombreux atouts, ce petit coin vert est encore relativement épargné par le tourisme de masse, ce qui lui permet de conserver toute son authenticité. D'ailleurs les Aveyronnais sont aussi sympathiques que fiers de leur région. Enfin, il faudrait plutôt parler de leur régions, car le département pourrait être découpé en 3 zones :

  • Au Sud : le parc des Grands Causses avec le plateau du Larzac
  • À l'Ouest : une grande partie campagnarde
  • Au Nord : le plateau de l'Aubrac.

Autant d'identités propres qui font la richesse des lieux. Richesse qui se matérialise également par l'immense patrimoine historique et religieux (plus ou moins bien conservé). En effet, on peut retrouver un château dans presque chaque bourgade. La région étant un important point de passage du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les édifices religieux y sont nombreux et importants. De plus, nombre de communes sont classées "Plus beaux villages de France".

Côté climat, c'est une région très verte avec des températures modérées, bien que le soleil tape assez fort. On pourra profiter de nombreux cours d'eau dont le Lot (Ôlt en Occitan), le Tarn et l'Aveyron, ainsi que de grands lacs (artificiels) comme à Pareloup. De quoi attirer de nombreux campeurs/bungaloweurs/camping-caristes. Point de moustiques ici, mais souvent des mouches nous tiennent compagnie.

Malgré son aspect rural (le chef-lieu étant Rodez avec moins de 25 000 habitants), la vie culturelle y est assez dynamique, surtout en période estivale. Sans compter la présence de nombreux artisans et artistes, dans la lignée de l'adulé Pierre Soulages (1919 - 2022), mais aussi le sculpteur Denys Puech (1854 - 1942).

L’Aveyron est également connu pour être une terre de bonne chair avec le célébrissime Aligot (purée à la tomme de l'Aubrac) - Saucisse. Tellement incontournable, qu'il est parfois difficile de trouver autre chose. Le veau de l'Aveyron et le bœuf de l'Aubrac sont tout autant réputés. Dans un registre plus "léger", les farçous, galettes de légumes, les tripous et le roquefort. Côté sucré, le gâteau à la broche tient le haut du panier derrière les échaudés à l'anis, la fouace (brioche) et la flaune, tarte au fromage et à la fleur d'oranger. Plus généralement, on peut déguster des rissoles (farcies à la myrtille), même si elles ne sont pas strictement originaires de l'Aveyron. Plus récemment, la Mandarelle s'impose comme LA spécialité Rodezienne. En terme de haute gastronomie, le département n'est pas en reste avec pas moins de 3 restaurants 1 étoile, ainsi que le célèbre établissement multi étoilé de la famille Bras, perdu dans les monts d'Aubrac.

Le voyage

Sur le chemin des vacances, on empruntera très probablement le viaduc de Millau. Ouvrage extraordinaire mis en service en 2004, composé de pylônes culminants à 343m de haut (un record) et d'une longueur de 2460m (ex record du monde battu en 2016 par le pont Chinois Jia-Shao).

Viaduc de Millau

Le jeudi se tient le plus grand marché de la région à Villefranche-de-Rouergue. Rouergue (Rouergat en Occitan) fut le nom de l'Aveyron jusqu'en 1790.

Villefranche-de-Rouergue Villefranche-de-Rouergue

Le marché

Belcasatel renaît de ses cendres dans les années 1980 avec le concours de l'architecte Fernand Pouillon qui restaura le château alors en ruine et donna un nouvel élan au village. Le Restaurant du Vieux Pont, dirigé par Nicole Fagegaltier, possède 1 étoile au guide Michelin. Ce fut l'établissement d'apprentissage de Cyril Lignac.

Château de Belcasatel Château de Belcasatel

Château de Belcasatel

Le village de Salles-la-Source a la particularité de regrouper trois anciens villages limitrophes avec chacun un château et une église !

Conques-en-Rouergue est un lieu de passage majeur du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La commune abrite la gigantesque abbaye dédiée à Sainte Foy. Le pèlerinage est d'ailleurs un business plutôt lucratif pour certains établissements qui n'hésitent pas à pratiquer des tarifs normaux tout en se disant "accueillants des pèlerins".

Espalion est une sympathique petite commune aux portes de l'Aubrac. Elle possède notamment une table gastronomique avec la maison Burgarella (déclinée en brasserie). C'est ici, à 200km de la mer, qu'ont vu le jour en 1860 et 1864 deux inventions majeures : un régulateur pour l'écoulement des gaz comprimés (par Benoît Rouquayrol, ingénieur des mines) initialement destiné aux mineurs pris au piège et qui inspirera Auguste Denayrouze pour la création du premier scaphandrier.

Depuis Espalion, il est possible d'emprunter à vélo (ou à pieds) l'ancienne voie de chemin de fer aujourd'hui reconvertie en voie verte. Après 11km de balade, on arrive dans le bourg de Bozouls et son célèbre canyon patiemment creusé par le Dourdou. Canyon en forme très particulière de fer à cheval et d'une profondeur de 100m ! De quoi nous rappeler que rien n'est éternel, pas même les montagnes (surtout quand elles sont calcaires).

Trou de Bozoul

En poursuivant 11km de plus, on arrive à Bertholène, une commune relativement récente qui a attiré une population minière à partir du XIXe siècle. On y extrait principalement du charbon jusqu'au milieu du XXe siècle, puis, après guerre, de l'uranium et de la baryte.

Les monts d'Aubrac, sur un plateau situé entre 1300m et 1500m d'altitude, sont un véritable havre de paix. Le climat rude laisse une nature sauvage qui se pare de genêts au printemps et permet le pâturage de la race Aubrac. Les habitats caractéristiques sont nommés les "burons", espèces de fermes/bergeries où est produit du fromage. Certains sont transformés partiellement ou complètement en restaurants, plutôt prisés. On y déguste principalement de l'Aligot (saucisse) fabriqué sur place. Il existe de nombreux chemins de randonnées sur le plateau, ainsi qu'une fois par an le(s) Trail(s) de l'Aubrac (10km, 17km, 31km, 45km, 72km). Le village de Laguiole est un haut lieu de la coutellerie.

S'il ne fallait faire qu'une seule visite, ce serait Sainte-Eulalie-d'Olt. Sur les berges du Lot, ce village possède un charme incroyable.

Sainte-Eulalie-d'Olt Sainte-Eulalie-d'Olt

Sainte-Eulalie-d'Olt Sainte-Eulalie-d'Olt

Avant de partir, on pourra faire un crochet par Estaing. Le château est la propriété depuis 2005 de plusieurs membres de la famille Giscard d'Estaing, dont notamment l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing. Il est amusant de noter que le patronyme d'Estaing n'a été acquis qu'en 1922 par la famille Giscard, qui possède une filiation assez éloignée avec une Estaing. La demande a notamment été faite par le père de Valéry.

TIP: Country based IP filtering

Sunday, 09 June 2024
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Écrit par
Grégory Soutadé

Some days ago was the 80th anniversary of the d-day landings. Thousands of soldiers at the same place, the same day to flood nazi's defenses. Probability to die far away from home was huge, but they didn't escape. In the east part of Europe, URSS did the same. But, 80 years later, russia seems to have forgot what means war, nazi and dictator... Vladimir Poutine sends, for 2 years now, people to death without any concern.

This is why I first decided to redirect all people visiting my website to this thread if they're coming from an russian website. Some weeks ago, I finally decided to block every connexion that comes from russia because my website contains some computer stuff that can helps industry. I know, it's not fair for all people that just want to live normally and being informed or just want to see different things. But, even if filtering can be bypassed using a VPN, this is what I can do to help a bit Ukraine.

The script output commands for nftables (Linux kernel firewall). It reads data from one of ripe.net database (filled by AFRINIC, ARIN, APNIC, LACNIC and RIPENCC organisations) which contains allocated IP ranges for all countries. These databases are updated everyday. For an easier databases retrieval, you can look at my own project iptogeo or directly on ripe.net.

#!/usr/bin/env python3                                                                                                                                                                                             

TABLE_NAME = 'BAN_RU'
COUNTRY = 'RU'
RIPE_FILE = 'ripencc'

# Create table and add an inet filter chain                                                                                                                                                                        

print(f'nft delete table inet {TABLE_NAME}')
print(f'nft create table inet {TABLE_NAME}')
print(f'nft add chain inet {TABLE_NAME} input "{{ type filter hook input priority filter; }}"')

# ripencc|RU|ipv4|2.56.88.0|1024|20190313|allocated|caa02a36-bb09-4e4f-a834-1038f57676c1                                                                                                                           
# ripencc|RU|ipv6|2001:640::|32|19991115|allocated|ea8bf0c4-24e1-4e58-8a09-cee9da9a38f5                                                                                                                            

with open(RIPE_FILE, 'r') as fd:
   for line in fd.readlines():
        parts = line.split('|')
        if parts[1] != COUNTRY: continue
        if parts[2] == 'ipv4':
            nb_ip = int(parts[4])
            bits = (~(nb_ip - 1)) & 0xffffffff
            mask = 0
            for i in range(31,-1,-1):
                if (bits & (1 << i)) == 0: break
                mask += 1
            print(f'nft add rule inet {TABLE_NAME} input ip saddr {parts[3]}/{mask} drop')
        elif parts[2] == 'ipv6':
            mask = int(parts[4])
            print(f'nft add rule inet {TABLE_NAME} input ip6 saddr {parts[3]}/{mask} drop')
        else:
            continue

Output must be redirected to a file, then you can source it. For russia, there is about 20 000 entries.

Sommet de Robion

Sunday, 02 June 2024
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Écrit par
Grégory Soutadé

J'attendais ce créneau depuis le début de l'année : quelques jours d'affilé sans pluie, temps ensoleillé et température correcte. Pas évident en ce début d'année très humide. Il a fallu patienter jusqu'à fin mai ! Ni une, ni deux, petit RTT surprise avant de se lancer à l'assaut du sommet de Robion. Est-ce que la balade vaut le coup ? Oui ! Par contre, il faut bien préciser que c'est une randonnée difficile. Il faudra être un minimum entraîné, avoir de l'expérience et du matériel spécifique (chaussure, sac à dos...). La difficulté ne vient pas tant de la distance (14km en aller-retour), mais surtout du dénivelé : 950m d'après ma montre (sur 7 km donc). La partie finale, notamment, est assez raide. Ajouté à cela un piste souvent étroite, à fleur de colline, encombrée par les végétaux (surtout cette année) et pas toujours clairement balisée. De manière générale, la randonnée enchaîne entre parties douces et parties raides.

Point important, 500m après la balise, il faudra tourner à 180°C et non continuer tout droit sur une fausse piste encombrée d'arbres morts ! Je me suis fait avoir... Mais vu les traces de pas, je n'étais pas le seul ! Dans ce cas, on se retrouve quasiment à escalader la montagne jusqu'à retomber sur la piste. Au final, on gagne un kilomètre, mais quel kilomètre...

Pour éviter cette déconvenue aux suivants, j'ai balisé le chemin en reformant le tas de pierre et en mettant un bout de bois à la verticale. En espérant que ça tienne au moins pour la saison...

Pour joindre le départ, il faut suivre la direction de Robion en tournant sur la gauche juste avant de le pont qui permet de rentrer dans Castellane (depuis Grasse). On s'engage alors sur environ 2km dans une route plutôt étroite jusqu'à dépasser une barrière (sur la droite). Il y a un parking 30m plus loin. De là, deux options s'offrent à nous : continuer 5/10m pour prendre le départ officiel ou rejoindre la barrière et prendre le chemin jusqu'à tomber sur le circuit. La deuxième option est beaucoup plus facile. Il faudra, pour la suite, suivre le balisage jaune/rouge, puis rouge.

On commence alors par descendre jusqu'à enjamber un petit court d'eau.

La randonnée peut réellement commencer avec les premiers dénivelés !

Au fur et à mesure que l'on s'élève, la vue sur Castellane et ses alentours s'ouvre de plus en plus grand.

L'avantage est que l'ascension se fait côté Nord. Le circuit est donc plutôt ombragé (surtout le matin).

Ça et là, il y a encore les stigmates des sécheresses passées.

On arrive alors à sur un pallier. Une prairie très verte et boisée.

Mais c'est un piège ! La dernière partie (~1,5km) est très raide (15%/20%) ! Le chemin est le plus souvent indiqué par du scotch autour de piquets/arbres. Cette dernière ascensions est divisée en deux blocs avec un petit replat au milieu.

Avant d'arriver au point culminant à 1660m. On aurait aimé quelque chose de plus prestigieux qu'un simple piquet indiquant le sens du départ.

Mais le panorama à 360°C est là pour nous rappeler qu'il y a des choses plus importantes.

La falaise tombe à pic

Sur tout le chemin et à toutes les altitudes, la nature nous offre une myriade de fleurs à observer. Particulièrement pendant cette période cruciale qu'est le printemps.

Expo rose 2024

Sunday, 19 May 2024
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Écrit par
Grégory Soutadé

Danser la vie était le thème de la 52e édition du festival Expo Roses. À cette occasion, les organisateurs ont demandé aux multiples associations et écoles de danse du Pays De Grasse de faire des démonstrations un peu partout dans la ville : classique, hip hop, claquettes, tango, charleston, flamenco, jazz... Le tout, sous un soleil radieux (avant de retrouver les traditionnelles pluies du festival de Cannes). De quoi bien profiter des quatre jours de festivités, dont deux jours fériés consécutifs !

Malgré les années, on ne se lasse pas de faire un tour dans la salle du concours et de découvrir les multiples créations venues du monde entier. Si elles paraissent à chaque fois identiques, il faut pourtant bien regarder les différentes formes et couleurs ainsi que la recherche d'une certaine perfection de la part des créateurs. Ne manque que le délicat parfum de rose...

Les blanches

Les roses

Les oranges

Les tigrées

Coup de cœur (personnel) avec cette rose d'un jaune sublime

Pour la première fois, une salle dédiée aux pivoines s'est mêlée au concours

Dans les jardins de la villa Fragonard, il était également possible d'admirer les créations de l'école de couture Denis Durand Académie, ainsi que de humer les créations parfumées de l'école de parfumerie Passion Nez Cinquième Sens

La décoration discrète, mais efficace, autour de la villa Fragonard

Dernier gif les joies du code Quand je code depuis des heures et que je réalise que je suis sur la mauvaise branche