21e course des paroisses (2017)
Cette fois on y croit ! Un nouveau site web est mis en ligne pour cette 21e (bis) édition. La date, les horaires, le parcours restent quant à eux inchangés. Le samedi 11 novembre 2017 à 11h30 et pour 5€, les trois courses (1km, 1.7km et 4km) débuterons, tandis qu'à 13h, le 6km (8€) et le 12km (12€) s'élanceront depuis le col de Belle-Barbe (commune d'Agay, parc de l'Estérel). Prévoir 1€ supplémentaire via l'inscription en ligne et 3€ sur place. Les dons supplémentaires pour la Paroisse sont appréciés (des sous, des sous pour la Paroisse).
Pour les jeunes (mais pas trop quand même), une page Facebook est ouverte afin de suivre l'actualité de la course.
Retour : Enfin ! Après trois années de disette, j'ai pu participer à cette course dans le massif de l’Estérel ! Le cadre est idéal. Malheureusement, on n'en profite pas à 100% : il s'agit d'un trail plus que d'une course, donc il ne faut pas lâcher des yeux le sol trop longtemps sous peine de buter sur une pierre. Le temps était parfait : ciel voilé, température agréable (~17°C). Les bénévoles présents en masse (un grand merci à eux !). L'ambiance familiale, cachant pourtant le niveau relevé des participants (375 dont la moitié sur le 6km et 12km). Pour toute inscription, on a même droit à une bière gratuite en fin de course. Bon, on pourra l'échanger contre une crêpe, gaufre, part de tarte ou autre si l'envie nous en dit.
Pour être tout à fait exact, le parcours 2017 ne fait que 11,55km (et pas 12km). Ceci dit, il fallait bien regarder le profil de la course avant de s'élancer. En effet, si on commence tranquillement sur des pistes relativements larges, mais caillouteuses, vers les 3,5km commence l'ascension : 1km à 7% de dénivelé, puis 1km plus tranquille et encore 1km à 7%... La gestion est primordiale. Garder le rythme, ne rien lâcher dans la tête. On s'accroche aux baskets de nos prédécesseurs. Au "sommet" se trouve le ravitaillement, pas le temps de s'arrêter ! Le parcours bascule sur des sentiers plus étroits dont la pente est non négligeable et toujours aussi caillouteuse, on regrette la côte. Ce dernier se resserre encore durant une montée sur une cornière (magnifique) (on regrette d'avoir regretté), avant de basculer de nouveau dans une descente ardue pour finalement rejoindre une piste large. C'est le second point de ravitaillement, aux 8km, ne pas se laisser tenter par un verre d'eau ! Les 2km suivants sont traîtres puisqu'il s'agit d'une pente à presque 5%. Les jambes ne forcent pas malgré la vitesse, mais le cœur est au plafond. La dernière partie est également rapide, avec de nouveau des sentiers étroits, parsemés d'embûches, pour finalement retomber sur la route goudronnée synonyme de fin de course. Dans cette dernière relance, il ne faudra pas oublier de sourire à l'appareil photo disposé sur la ligne d'arrivée.
Il n'y avait hélas pas de curée sur cette course, que le lapin courant en croks aurait pu poursuivre (1h30, bravo à lui) ! Dans tout ce joyeux bordel, je termine en 59'16 (87/184), satisfait de ma gestion de l'épreuve.