La quille
On ne le dira jamais assez, mais la pratique d'une activité sportive doit être encouragée à tout âge, toute condition physique, tout sport, tellement les bénéfices sont grands pour la santé, que ce soit d'un point de vue physique ou mental. Plus encore quand elle se déroule dans la nature, car elle permet en plus de prendre une bouffée d'oxygène, de se "reconnecter" avec mère nature comme diraient certains. J'avais était agréablement surpris au début du confinement en mars de voir plein de monde se mettre un peu au sport afin (surtout) de s'aérer. Malheureusement, ces velléités ont été rapidement stoppées par le gouvernement.
Mais, faire du sport ne veut pas dire faire n'importe quoi. Il faut en faire à son niveau, prendre le temps de progresser sans brûler les étapes. Il faut également apprendre à écouter son corps, le pousser plus loin pour progresser mais aussi savoir le restreindre, le soigner quand cela est nécessaire, détecter les petits signes. Sinon il y a un risque avéré de blessure plus ou moins grave. L'enfer redouté de tous les sportifs (et même des non sportifs). Trouver ce juste milieu n'est pas toujours aisé tant le sport est une drogue. Tant la recherche de la performance nous pousse à aller plus loin. Tant l'envie de conserver son niveau est forte, quand l'on sait combien il est difficile d'y arriver. Parfois c'est un concours de circonstance, plusieurs défauts consécutifs qui mènent au désastre, un enchaînement trop mécanique, un mauvais choix, un coup de pompe, un obstacle inattendu...
En 13 ans d'activité sportive, et plus généralement depuis mon enfance, j'ai eu la chance d'éviter les grosses blessures (entorse, tendinite, fracture, ...). Mais voilà, nous sommes en 2020, une année ... Depuis mi-septembre, les nuits sont difficiles. Paradoxalement, mon corps le supporte plutôt bien. Le circuit, je le connais depuis 3 ans. Une descente technique, rapide, une visibilité un peu faible, un esprit embrumé qui pense à moitié à autre chose et ... un appui mal assuré qui lâche à 20km/h, comme si j'avais été fauché. La cheville qui vrille à 90°. Je reste plusieurs minutes au sol avec une douleur importante à la cheville. Je sais que je ne pourrais rentrer chez moi par mes propres moyens.
Un kilomètre plus loin, je retrouve l'entrée de la forêt. On me ramène gentiment jusqu'au parking en voiture. La cheville a doublé de volume, j'ai un anneau de 2cm d'épaisseur. Une simple entorse qu'il faudra glacer, je me dis. Ce n'était pas mon initiative, mais un détour est fait par les urgences. Le temps d'y aller (~1h30 après la chute), je ne peux plus poser le pied à terre. La douleur montera crescendo. Une heure pour passer la radiographie. Encore une demi heure d'attente pour obtenir les résultats : rien de cassé au niveau osseux. Et puis encore une heure d'attente pour voir le médecin urgentiste. La salle d'attente est pleine de bras cassés en ce vendredi soir, même si je semble le plus abîmé. Qu'il est long le temps quand on souffre. Pas de paracétamol sous la main, la furieuse envie d'une poche de glace et la douleur. Deux heures trente avant de pouvoir repartir avec une botte de marche, des béquilles, 3 semaines d'arrêt, 15 jours d'anti coagulants en injection. Des examens complémentaires seront à réaliser quelques jours plus tard, une fois que tout aura un peu dégonflé. Je souffre beaucoup, certes, mais je me sens quand même privilégié de pouvoir accéder rapidement à des appareils de soins performants, une expertise médicale, pour un coût dérisoire et en un temps très raisonnable.
Mon nouveau bureau et centre de vie se situe au milieu du salon, à côté de la télé. En attendant que la douleur se calme, j'allume cette dernière, j'applique des pains de glace, je prends du paracétamol. Il faudra attendre 1h du matin pour que ce soit enfin le cas, complètement allongé sur le canapé. C'est ce que j'aurais dû faire dès le début, mais les consignes du médecin ont été assez sommaires. J'aurais également dû immerger totalement le pied dans un bain glacé. Bref, ce soir là, j'ai découvert l'aventure Podium de ce cher Cloclo avant de passer quelques heures à dormir. Douleurs dans la nuit, je vais chercher tant bien que mal un autre pain de glace au congélateur, que c'est dur !
Réveil matinal, c'est l'heure de l'excursion aux toilettes, là dernière fois c'était il y a plus de 12h. La botte est lourde et pèse sur le pied. Elle devient insupportable. Quand je la retire, je sens comme un déchirement à l'intérieur. Tout le pied est gonflé par l'hématome. À l'horizontale, la douleur est très supportable. Matinée télé. Après le repas et le passage de l'infirmière, je me lave au gant et me change, ça fait du bien d'être propre ! Ce n'est pas évident pour moi qui manque de force dans le haut du corps. Je m'occupe comme je peux dans l'après-midi et la soirée, couché dans le canapé. Ce sera désormais mon programme quotidien.
Lundi matin. Je commence à abandonner ma chaise roulante de bureau et supporte mieux les béquilles. C'est l'heure de la prise des rendez-vous après ce week-end de repos. Premièrement, le chirurgien orthopédique. Il part en vacances la semaine suivante et ne peut me recevoir que le lendemain matin à 8h. Branle-bas de combat, il faut passer une échographie d'ici là. Je n'avais pas prévu un rendez-vous si tôt. Heureusement la région est bien fournie en cabinets de radiologie. Un créneau est trouvé avec un peu d'insistance à 10h, dans moins d'une heure. Pendant l'examen, une grosse boule de sang gêne la radiologue, elle pulse. Il s'agit d'un probable anévrisme ! Il faut faire un scanner injecté en urgence ! Direction les urgences donc. J'arrive à obtenir un créneau entre deux patients. Au bout de 3h d'attente, dont une demi-heure avec un cathéter dans le bras, je passe dans le tube de l'IRM. Un quart d'heure de vrombissements puissants plus tard, retour en salle d'attente. Le médecin passe une heure plus tard. Les ligaments semblent bons, l'anévrisme ne serait qu'une plaie vasculaire. Il faut quand même passer voir le médecin urgentiste avant de partir. Encore une bonne heure d'attente. Retour à la maison à 18h. Le temps de savourer un petit muffin d'en cas après cette longue journée d'attente, lecture du compte rendu. Il y a une rupture du ligament talo fibulaire antérieur et une rupture partielle du ligament calcanéo fibulaire. J'avoue avoir ressenti de la colère. Contre rien ni personne en particulier, simplement le fait d'avoir perdu un ligament, chose que je redoutais le plus.
La nuit a été courte et désagréable. Lever tôt, généralement quand on commence à peine à se reposer, pour aller voir le chirurgien. Du fait de l'activité de la veille, l'hématome semble plus gonflé. Après examen, il se montre rassurant. C'est une entorse grave, mais qui ne nécessite pas d'opération, elle va guérir toute seule. Il faudra commencer les séances de kiné dans 10 jours. L'anévrisme est par contre confirmé et il faudra voir un chirurgien vasculaire, avec un scanner, pour traiter ce problème. Il faut glacer plus et plus longtemps, appliquer également un cataplasme d'argile verte et d'huile essentielle de menthe poivrée. On ne le dira jamais assez, mais le soutien tant matériel que moral de l'entourage est primordial dans ces cas de figure et, de mon côté, je suis vraiment gâté.
J+6 (Semaine 1)
Il faudra attendre presque une semaine (6 jours) pour que mon pied retrouve une forme à peu près humaine. Entre temps, le sang éjecté par la déchirure s'est propagé dans la jambe (entre le bas du pied et la mi tibia), elle est toute jaune. Il s'est également accumulé dans le bas du pied qui est tout violet. La partie ligamentaire reste encore assez gonflée. Il est assez difficile de bien dormir, voir de dormir tout court, étant donné que je dors habituelle pas sur le dos. Rester assis et/ou couché toute la journée est désagréable. Utiliser un ordinateur n'est pas pratique du tout, mais permet de s'occuper un peu. Pour le moment la douleur est supportable (à l'horizontale). Étrangement, malgré les contraintes actuelles et surtout futures, je continue de rester positif, je ne me comprends pas moi même. Un excès d'optimisme ? Du déni ? Peut-être avais-je vraiment besoin de faire une pause ? Dès le début je me suis dit que c'était un mal pour un bien.
J+15 (Semaine 2)
La semaine passée fut plus longue que la précédente avec moins de choses à faire. Paradoxalement, elle fut aussi plus fatigante étant donné que les nuits sont très hachées. En début de semaine, j'ai ressenti pas mal de douleurs qui se sont heureusement calmées rapidement. Aujourd'hui, l'hématome a bien dégonflé, il y a encore du sang résiduel qui ne s'est pas totalement évacué et qui donne sur certaines parties (dont le tibia) un aspect très curcuma. Les ligaments sont quant à eux toujours gonflés, il faut continuer à glacer et mettre l'argile verte.
15 jours de repos marque la fin des anti coagulants et le début des séances de kinésithérapie ! Le praticien semblait confiant quant à l'évolution de la blessure, sachant qu'il faut 3 semaines pour une cicatrisation complète. C'est donc le début des exercices de ré éducation, à commencer par l'amplitude de mouvement. Il faut dire que pour le moment, le pied avec ses nouveaux ligaments ne peut pas aller au delà d'1 cm... Il faudra également faire les premiers exercices de marche avec appui léger. Bref, c'est une travail sérieux, et sûrement le plus pénible, qu'il va falloir entamer dès à présent avec la remobilisation de la cheville, mais aussi de l'ensemble des muscles, sans pour autant se voir trop grand trop vite !
J+21 (Semaine 3)
L'hématome n'est toujours pas dégonflé et les ligaments sont encore enflammés même si la situation s'améliore doucement. La cicatrisation est plus longue que je ne le pensais, mais je suis d'un naturel à avoir des cicatrisations longues sur les plaies du quotidien. La semaine a été rythmée par les exercices de kiné que je fais en autonomie deux fois par jour. De ce côté, c'est un réel plaisir de voir une évolution significative de jour en jour. Quel plaisir également de retrouver de la mobilité et de l'autonomie (enfin une vraie douche-bain). La fin de semaine marque le début des appuis plus prononcés sur la cheville (pas encore de la vrai marche) avec les premiers exercices d'équilibre. L'arrêt de travail a été prolongé pour 4 semaines encore (la durée initiale du confinement...).
J+28 (Semaine 4)
À chaud ou à la verticale, le pied a tendance à devenir rouge et gonfler... La semaine a été plus active, je peux désormais avoir un appui complet au sol, me tenir droit sans béquilles et même me déplacer dans de petites zones ! Si j'ai retrouvé beaucoup d'amplitude sur le dessus du pied et en rotation, la partie arrière (talon) est très raide, ce qui m'empêche de pouvoir marcher. Les exercices de kiné sont également plus poussés avec beaucoup d'étirements que je fais deux à trois fois par jour (ce qui n'est pas du plus agréable).
J+35 (Semaine 5)
Je commence des exercices plus complexes chez le kiné (vélo, équilibre, trampoline...) avec plus de séances. Le scanner du début de semaine révèle qu'il y a encore un gros épanchement (du liquide dans la cheville), c'est ce qui fait qu'elle bloque en flexion avant et qui ralenti également le processus de guérison. L'inflammation est toujours présente. La bonne nouvelle, c'est qu'avec l'ajout d'une chaussette neuve (jour et nuit) et en sur élevant un peu le pied, le bas de la jambe se trouve un peu compressé et donc l'épanchement commence doucement à s'évacuer ! Évidemment, aucun des médecins que j'ai rencontré jusqu'à présent ne m'en a parlé...
J+42 (Semaine 6)
La semaine a été rythmée par les séances de kiné (4) et la ré éducation à la maison. La cheville a sensiblement dégonflée (les malléoles sont accessibles) ainsi que l'inflammation, même si elle est persistante. Ces progrès permettent d'avoir une angle de flexion plus important et donc de "marcher" en boitant (assez fort) pour le moment.
J+49 (Semaine 7)
De gros progrès ont été réalisés durant cette semaine. Je peux maintenant me déplacer sans béquilles (en boitant un peu, certes). L’inflammation est toujours présente, mais tend à diminuer (la cheville n'est plus très chaude). Chez le kiné, j'applique de plus en plus de force sur la cheville et je peux désormais tenir en équilibre dessus sans problème.
J+56 (Semaine 8)
Semaine de reprise du travail grâce aux efforts entrepris jusqu'à présent qui me permettent d'avoir une démarche enfin normale. Les photos sont un peu trompeuses puisque le pied a bien dégonflé. J'ai malgré tout encore du mal à descendre les escaliers, il manque encore un petit peu d'angle de flexion. Je continue les séances de kiné à raison de trois fois par semaine, il ne faut surtout pas s'arrêter en si bon chemin. En ce qui concerne le travail, je préfère pour le moment maintenir ma cheville avec un orthèse Donjoy sans mettre les straps qui serrent trop pour une utilisation prolongée (ce sera utile lors de la reprise du sport !).
J+73 (Semaine 9)
Les progrès ne sont pas aussi importants que les semaines précédentes. Je suis beaucoup plus libre sur les côtés de la cheville, mais les escaliers coincent toujours. Je sens également que les ligaments travaillent plus lors des étirements. Côté kiné, je débute le petit footing sur trampoline (ça faisait tellement longtemps) ainsi que des exercices où je saute sur la jambe. Il m'a également conseillé de ne pas utilisé l'orthèse en dehors du sport afin de faire travailler la cheville.
J+80 (Semaine 10)
Encore quelques degrés de flexion de gagnés, je suis presque à 120° (contre 90° il y a deux mois). Avec la reprise du travail, j'ai l'impression de guérir plus lentement, surtout que la cheville a tendance à gonfler rapidement quand elle est sollicitée.
J+87 (Semaine 11)
Les progrès sont légers mais bien présents. Lors de mes exercices d'étirements je sens la cheville qui craque, signe que l'épanchement diminue et se déplace, cela permet de libérer un peu l'articulation. C'est également la première fois que je retourne sur la piste suite aux conseils du kiné de monter en intensité. Il faudra peut être faire une séance d'étirement en amont car ce ne fut pas une grande réussite avec un pied qui tourne carré. Résultat : une légère inflammation du tendon.
J+94 (Semaine 12)
Ma démarche est désormais très fluide, seul l'escalier bloque encore un tout petit peu. Cette semaine, j'ai fais deux séances de 20" 300m course et 100m marche au stade, la foulée naturelle commence à revenir malgré quelques blocages.
J+101 (Semaine 13)
Voilà trois mois que l'accident a eu lieu. Pour être honnête, je pensais que tout serait terminé entre 3 et 6 semaines. Force est de constater que ce n'est pas le cas. Le pied est encore gonflé et un peu raide. Avec de l'échauffement, j'arrive à courir presque normalement. Il reste également encore un petit blocage pour des escaliers un peu haut, mais dans l'ensemble ça va. Au quotidien, j'ai pourtant l'impression que ma cheville est normale. Je suis engagé dans la bataille du millimètre... Il faut encore que je travaille avec le kiné pour récupérer les quelques degrés et la souplesse qui me manque par rapport à l'autre jambe.
J+119 (Semaine 17)
Point au bout des quatre mois : Le pied a bien dégonflé, mais il reste un peu enflé avec des raideurs (surtout à froid). La marche se déroule sans aucun soucis, seul l'escalier en descente bloque encore un petit peu. Reprise progressive du sport, toujours sur piste, avec des paliers franchis à 3km, 4km et 5km. Les séances de kiné sont quasiment terminées.
J+147 (Semaine 21)
Point au bout de cinq mois : la cheville est encore un peu tiède et enfle surtout après les longues journées, sinon elle s'affine doucement. Niveau amplitude, il n'y a pas vraiment eu d'amélioration. Surtout après un passage chez l'ostéopathe qui a permit d'évacuer le liquide resté bloqué dans l'articulation. Résultat, plus de craquements, mais une cheville redevenue raide comme un mois auparavant, il va falloir encore un peu de temps avant de tout évacuer. Niveau course j'en suis au pallier des 7km.
J+175 (Semaine 25) : 6 mois
Bilan au bout de 6 mois : on peut considérer que les ligaments sont guéris. Pour autant, je n'ai pas retrouvé 100% de mes capacités. En cause : l'épanchement est toujours présent. Il diminue, mais doucement. Ainsi, le soir, mon pied est encore bien gonflé. J'ai gagné en souplesse dans les escaliers, mais il manque encore pas mal par rapport à l'autre jambe. Je pense que la reprise de l'activité sur des séances plus longues (~45/50 minutes) améliore les choses. Côté course, je continue une progression assez linéaire : j'arrive à faire les mêmes distances qu'avant (8/10/12 km) sur du plat, mais forcément moins vite à cause d'une perte de cardio, une souplesse pas tout à fait retrouvée sur les appuis (beaucoup de compensation de l'autre jambe) et parfois quelques douleurs.
9 mois
Tout se passait bien... Puis lors d'un entraînement, je sens comme un nerf qui se coince, le genou gauche (celui de la cheville blessée) se bloque complètement. C'est le début d'un grosse galère. Par la suite impossible de courir plus d'1 km... Les différentes séances de chiro et ostéo n'y feront rien. Enfin presque. En réalité, j'avais un rythme de course trop important par rapport à l'état de la cheville qui était resté bloqué vers 80% d'amplitude. Hors, durant cette période, j'ai beaucoup progressé en intensité. Résultat, j'ai dû revenir dans un état d'environ 3 mois post accident où il faut faire travailler tout un tas de ligaments, au repos depuis trop longtemps. Place donc à des étirements plus intensifs (merci le chiro), de la marche rapide (>5km/h) quasi quotidiennement le temps de retrouver un peu de musculature au niveau de la cheville et de réaligner l'axe cou-dos-genou-cheville. J'arrive actuellement à environ 90/95% d'amplitude (à chaud). Il y a encore des raideurs persistantes à froid, mais l'épanchement a bien diminué. Certains muscles restent enflés et je pense que cet état sera définitif. Pour le coup, je pense que le kiné ne m'a pas suffisamment bien traité (en plus d'avoir un épanchement important qui n'a pas facilité les choses), mais comme beaucoup de praticiens, il ne s'occupe plus de ses patients au bout de quelques séances. Je conseille donc d'en changer toutes les 20 séances pour avoir un suivi performant (ou alors en trouver un très bien du premier coup, mais ce n'est pas évident).
1 an
Bilan de ma blessure un an plus tard. Un petit gonflement persiste, mais il n'y a plus de grosses variations entre le matin et le soir, j'en déduis donc qu'il sera permanent. La cheville est encore un peu raide, mais j'arrive à descendre les escaliers quasi normalement (à froid). Je continue mes exercices d'étirements. Le problème est venu de la course à pied et la solution s'est révélée être ... la course à pied ! Ou pour être plus générique : l'activité physique. Mobiliser la cheville de toutes les façons possibles est la meilleure manière de guérir. Ainsi, la reprise du sport à plus haute intensité est plus efficace que la marche (surtout le tag rugby pour les parties latérales).
Pour résoudre le problème survenu au bout de 6 mois, j'ai trouvé une solution simple : sur piste d'athlétisme, 100m de course (à petit trot), 100m de marche, et tout les 400m 2x20 marches (montée+descente). Le tout avec une augmentation progressive de l'intensité et de la durée de course. Les résultats ont été assez rapides à venir. Bien sûr le cardio en a prit un coup (un peu plus de 3 mois d'arrêt), mais avec une préparation accélérée, j'ai quand même fait un temps tout à fait honorable sur Odyssea.