Cime du Cheiron
Aujourd'hui, direction la cime du Cheiron. Je l'avais dans un coin de ma tête depuis quelques années sans jamais oser me lancer. Surtout qu'après ma mésaventure d'Escragnolles, je voulais emprunter un chemin plus simple à suivre. Ici, la distance ne semble pas trop longue (~11km), mais le dénivelé y est plus important qu'à l'habitude avec 950m d'ascension verticale, qui va nous mener à 1778m d'altitude. La randonnée est notée comme difficile, principalement à cause du dénivelé je pense. Elle est pourtant assez populaire et l'on croise facilement tout le long du trajet des personnes, des groupes, voire même des trailers, qui font la montée et la descente en courant. Pour plus de simplicité, j'ai choisi l'option de randoxygène avec un départ depuis Gréolières, plus court, mais beaucoup moins alambiqué que les instructions visorando qui empruntent des chemins avec comme seul repère des cairns...
Il ne fallait pas traîner pour en profiter pendant les beaux jours qui restent, car la chaleur sera très vite là (dès juin). En effet, bien qu'il ne fasse que 13°C au point de départ, la température corporelle monte rapidement, d'autant plus que les 2 premiers kilomètres sont vraiment raides. Il faudra donc bien penser à prendre de l'eau, un chapeau, des lunettes de soleil et de la crème solaire, car 80% du chemin se fait à découvert. À ce sujet, il est possible de se recharger en eau dans les fontaines du village !
Le chemin passe à côté du second château (le hameau ayant été séparé et réunifié au fil du temps), offrant un beau panorama dès que l'on prend un peu d'altitude.
La progression verticale est plutôt rapide, alternant chemins plutôt agréables et d'autres avec plus de cailloux.
Au loin, le plateau de Calern avec l'observatoire de la Côte d'Azur.
Passé ces 2 kilomètres plutôt ardus, la pente se fait plus douce. On a même l'impression de toucher rapidement au but une fois arrivé au collet du Barri. Ce n'est en réalité que la première partie ! La suite se déroule dans un bois ombragé avec un sol parfois glissant (surtout après la pluie). Cette partie n'est pas forcément aisée, avec parfois un peu de dénivelé à passer.
Au sortir du bois, la perspective s'ouvre sur un paysage lunaire avec beaucoup de pierres. L'antenne relais au loin est notre véritable objectif ! Attention, à partir de ce point, le chemin est moins visible.
Arrivé au sommet, nous attend un panorama magnifique avec le haut des remontées mécaniques ainsi que les montagnes encore enneigées en arrière plan.
Les nuages chargés d'eau remontent sur la paroi Est, poussés par le vent.
J'ai raté le point de vue sur la mer, préférant rester non loin du point culminant pour me restaurer. Ce n'est que partie remise...
Le retour se fait en sens inverse. Il faudra être vigilant, le sol n'étant pas toujours très stable à cause des pierres.
La faune et la flore locale :