Spiruline

Sunday, 16 July 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

La spiruline est un produit qui commence à monter de plus en plus dans l'espace médiatique. De manière générale, je ne suis pas fan des compléments alimentaires. En effet, nous sommes censé adapter notre alimentation pour trouver tous les apports nécessaires avec des aliments de base plutôt que de devoir aller piocher dans produits pharmaceutiques. Pourtant, un des points d'accroche actuel concerne la consommation de viande. Que ce soit par soucis du bien être animal, parce-qu'il ne faut pas oublier que malgré les progrès qui ont été faits, le steak présent dans notre assiette fut auparavant un être vivant qu'il a fallu mettre à mort de manière plus ou moins violente, vider de son sang et dépecer, pour n'en garder que le muscle, ou simplement par diminution volontaire, parce que manger de la viande deux fois par jour confère des apports largement supérieurs à ce qui est nécessaire, surtout quand on a une attitude relativement passive. Diminution qui permet au passage de réduire son empreinte écologique (eau, transport, émissions de méthane).

Sans forcément devenir complètement végétarien, voir vegan, la spiruline a son rôle à jouer dans notre alimentation quotidienne. Contrairement à ce que l'on pense, la spiruline, ou du moins celle que l'on consomme (Arthrospira Platensis), n'est pas une algue (en tout cas elle ne fait plus partie de cette catégorie), mais une cyanobactérie filamenteuse, c'est à dire un ensemble de cyanobactéries attachées entre elles pour former un filament), d'où sa ressemblance avec une algue. Les cyanobactéries sont procaryotes : leurs cellules ne possèdent pas de noyau, contrairement aux algues qui sont eucaryotes. Elles se développent dans des eaux chaudes (initialement autour des tropiques) et peu profondes par photosynthèse. Ces cyanobactéries font partie des premiers organismes vivants complexes avec 3,8 milliards d'années d'ancienneté quand même, qui ont largement contribué à créer des conditions favorables à la vie terrestre, notamment en régulant le taux de CO2 dans l'atmosphère. Néanmoins, selon les sous-genres et les conditions de vie, elles peuvent produire du CO2, voir du méthane (CH4). Mais en ce qui nous concerne, dans des conditions d'élevage contrôlées, la spiruline se révèle comme un excellent complément alimentaire. Ses apports principaux (pour 100g) sont très bons, avec entre autre : 50mg de fer, 0,2mg de vitamine B12, 3mg de zinc. Si on compare aux apports recommandés, il faudrait en consommer environ 2g/jour.

Dans quel cas peut on en prendre ? Consommation faible de viande, activité physique importante, diminution du taux de fer suite à une pathologie, règles abondantes chez les femmes. Le principal avantage est son apport reconnu en fer. Un taux faible dans l'organisme étant souvent synonyme de fatigue, mais également lorsque l'on a des cernes marquées sous les yeux malgré un temps de sommeil suffisant. Certains producteurs/vendeurs conseilleront les néophytes d'en prendre jusqu'à 5g/jour en cas de fatigue. Ce qui est clairement une grosse connerie, car comme toutes les vitamines et minéraux, leurs excès dans l'organisme est néfaste pour les organes. D'autant plus que le problème est peut-être ailleurs L'idéal (ceci est valable pour tous les compléments alimentaires) étant de faire des contrôles réguliers via une prise de sang, afin d'adapter le niveau de complément à ingérer. La forme de consommation idéale est le format paillette ou poudre, séchée à basse température, qui permettent de préserver le maximum des éléments de "l'algue bleue". Néanmoins, il est beaucoup plus pratique (notamment pour la posologie) de les avoir sous forme de comprimés, même s'ils sont réputés moins efficaces. Les conditions de production, plutôt simples à obtenir, permettent des élevages locaux, donc sans avoir besoin de l'importer depuis l'autre bout de la planète. Le seul frein étant un prix assez élevé : ~25€/35€ les 100g...

Gandi (no) bullshit

Sunday, 02 July 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Gandi est un acteur bien connu en France pour son activité de "Gestionnaire de nom de domaine" (registrar en Anglais). Enfin, tout du moins par les profils techniques qui cherchent à gérer leurs noms de domaine ! La réputation de la société (fondée en 2000) s'est bâtie sur sa devise "no bullshit" : l'offre commerciale n'est pas la plus avantageuse, mais derrière l'on retrouve des équipes solides techniquement avec un sens éthique développé (de nombreux organismes à but non lucratif sont sponsorisés). Pour se diversifier, ils ont étendus au fil des années leur offre avec des certificats SSL, ainsi que des hébergement virtuels et physiques.

Malheureusement en 2019, Gandi se fait racheter par un fond de capital-investissement (Montefiore Investissements). Il y a une première vague de départs de la part des clients, alors qu'aucune annonce concrète n'est faite (mais parce-que l'on sait tous comment ça va se finir). En 2023, après quatre années stables, nouveau bouleversement avec la fusion entre Gandi et le groupe Néerlandais Total Webhosting Solutions (TWS) pour former Your.Online. Suite à cette fusion, l'ensemble des clients a eu la surprise de découvrir une augmentation générale des tarifs, ainsi que la partie mail va devenir payante (4€ HT/mois/boîte pour l'offre de base). On peut comprendre une augmentation des tarifs vu de l'inflation actuelle (minime pour un .fr (< 0.5€HT/an)). Mais, ne plus avoir ne serait-ce qu'une adresse mail associée à son nom de domaine (qui est une pratique courante dans le milieu) est rédhibitoire pour beaucoup de personnes. Il y a clairement une recherche maximale de rentabilité au détriment des clients et de l'éthique. Tout du moins de la part de la direction, les équipes techniques devant se contenter de suivre.

Pour ma part, je vais encore rester chez Gandi, car leur solution technique tient la route et que je n'utilisais le mail que comme "relai" pour émettre mon courrier (et ne pas tomber dans les filtres anti-spams), gérant moi-même mes serveurs mails. Néanmoins, je dois configurer une nouvelle entrée "PTR" dans le DNS (qui n'est autre qu'un DNS inversé), notamment requis par Gmail. J'en profite donc pour mettre mon script à jour. Si ça ne tient pas sur le long terme, j'utiliserai de nouveau un relai, notamment via Proton Mail qui a l'air fort sympathique.

Le script est disponible ici

#!/usr/bin/env python3
#-*- encoding: utf-8 -*-

# This program is free software: you can redistribute it and/or modify
# it under the terms of the GNU General Public License as published by
# the Free Software Foundation, either version 3 of the License, or
# (at your option) any later version.
#
# This program is distributed in the hope that it will be useful,
# but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
# MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE.  See the
# GNU General Public License for more details.
#
# You should have received a copy of the GNU General Public License
# along with this program.  If not, see <http://www.gnu.org/licenses/>.

import requests
import json
import re
import socket
import ipaddress

# Config
domain="soutade.fr"
API_KEY = "MY_API_KEY"
livedns_api = "https://dns.api.gandi.net/api/v5/"
dyndns_url = 'http://checkip.dyndns.com/'
headers = {
    'X-Api-Key': API_KEY,
}
A_RECORD_NAME="@" # Target record to update

# https://www.programcreek.com/python/?CodeExample=get+local+address
def get_ipv6():
    s = socket.socket(socket.AF_INET6, socket.SOCK_DGRAM)
    s.connect(('2001:4860:4860::8888', 1))
    return s.getsockname()[0]

def get_ipv4():
    response = requests.get(dyndns_url)
    if response.ok:
        pattern = re.compile('[^:]*(\d+\.\d+\.\d+\.\d+)')
        result = pattern.search(response.text, 0)
        if result == None:
            print("No IP found")
            exit(1) 
        else:
            return result.group(0).strip()
    # Bad gateway
    elif response.status_code in (502,504):
        exit(0)
    else:
        print("Connexion error")
        response.raise_for_status()
        exit(1)

def update_gandi_record(domain_records_href, target, value):
    # Get recorded IP
    response = requests.get(f'{domain_records_href}/{A_RECORD_NAME}/{target}', headers=headers)

    if (response.ok):
        record = response.json()
    else:
        print("Failed to look for recorded IP")
        if response.status_code != 502: # Bad gateway
            response.raise_for_status()
        exit(1)

    if value != record['rrset_values'][0]:
        record['rrset_values'][0] = value

        print(f'URL {domain_records_href}/{A_RECORD_NAME}/{target}')

        # PUT new IP
        response = requests.put(f'{domain_records_href}/{A_RECORD_NAME}/{target}',
                                headers=headers, json=record)

        if (response.ok):
            print("IP updated")
        else:
            print("something went wrong")
            if response.status_code != 502: # Bad gateway
                response.raise_for_status()
            exit(1)

        return 34 # IP updated return !!

    return 0

def create_gandi_record(domain_records_href, name, _type, value):
    request = {
        'rrset_name':name,
        'rrset_type': _type,
        'rrset_values': [value],
        'rrset_ttl': 300
        }

    response = requests.post(f'{domain_records_href}', headers=headers, json=request)

    if response.status_code == 201:
        return 0
    else:
        print(response)
        return 1

def delete_gandi_records(domain_records_href, _type):
    response = requests.get(f'{domain_records_href}?rrset_type={_type}', headers=headers)

    if (response.ok):
        json_resp = response.json()
        for record in json_resp:
            requests.delete(record['rrset_href'], headers=headers)
        return 0
    else:
        print(response)
        return 1

# Get current IP
current_ip_v4 = get_ipv4()
print(f'Your Current IP is {current_ip_v4}')

# Retrieve domains address
response = requests.get(livedns_api + "domains", headers=headers)
if (response.ok):
    domains = response.json()
else:
    if response.status_code != 502: # Bad gateway
        response.raise_for_status()
    exit(1)

domain_index = next((index for (index, d) in enumerate(domains) if d["fqdn"] == domain), None)

if domain_index == None:
    # domain not found
    print("The requested domain {domain} was not found in this gandi account")
    exit(1)

domain_records_href = domains[domain_index]["domain_records_href"]
ret = update_gandi_record(domain_records_href, 'A', current_ip_v4)

current_ip_v6 = get_ipv6()
print(f'Your Current IP is {current_ip_v6}')

domain_records_href = domains[domain_index]["domain_records_href"]
ret |= update_gandi_record(domain_records_href, 'AAAA', current_ip_v6)

if ret == 34:
    # Delete all PTR records
    delete_gandi_records(domain_records_href, 'PTR')

    # Update PTR v4
    reverse_ip = '.'.join(current_ip_v4.split('.')[::-1])
    ptr_ip = f'{reverse_ip}.in-addr.arpa'
    create_gandi_record(domain_records_href, ptr_ip, 'PTR', f'{domain}.')

    # Update PTR v6
    full_ip = ipaddress.ip_address(current_ip_v6).exploded
    reverse_ip = '.'.join(full_ip.replace(':', '')[::-1])
    ptr_ip = f'{reverse_ip}.in-addr.arpa'
    create_gandi_record(domain_records_href, ptr_ip, 'PTR', f'{domain}.')

exit(ret)

La voie du Nord

Sunday, 18 June 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Le Nord de l'Europe continentale est dans notre imaginaire une destination peu attractive et souvent pleine de pré jugés, particulièrement le Nord de la France. Pourtant, en ces temps de réchauffement climatique, ces petits coins seront les futurs paradis (ou pas). Il n'y aura malheureusement pas de photo cette fois pour illustrer mon propos. Combinaison à la fois d'un mauvais pressentiment et d'une rhinopharyngite aiguë qui m'aura fortement secoué pendant 10 jours, l'appareil photo est resté sagement à la maison.

Digression sur le Toplexil

On nous l'a appris depuis tout petit : toux = sirop. Atteint de fortes quintes de toux, direction la pharmacie pour acheter le précieux sésame. La pharmacienne conseille le Toplexil (Sanofi) pour traiter la toux sèche (qui ne produit pas de mucus). Mise en garde particulière : il provoque des somnolences importantes. Le produit est plutôt efficace (et provoque effectivement des somnolences, ce qui est pratique pour passer une bonne nuit). Son bon goût de caramel donne même envie d'y revenir ! Si on se penche un peu plus sur la notice, le Toplexil ne contient en réalité qu'une seule molécule : l'oxomémazine, qui est classée dans la catégorie des antihistaminique (utilisé principalement contre les allergies). Il n'y donc pas d'action "directe" de la molécule comme avec la traditionnelle tisane gingembre/miel (efficace elle aussi), mais indirecte grâce à ses propriétés antitussives. Pour satisfaire sa clientèle soucieuse de ses apport en calorie, le Toplexil ne contient pas de sucre (mais un édulcorant). Bref, tout ça pour dire que le public attend un sirop pour soigner la toux et que Sanofi se contorsionne pour répondre à cette demande alors que la prise de la même molécule sous forme de cachet, comme il est d'usage pour les antihistaminique, serait tout aussi efficace !

Lille

Le séjour débute à Lille. Le chef-lieu du département des Hauts De France a vraiment tout pour plaire : une architecture typique avec des bâtiments en briques rouges, quelques immeubles Haussmanniens, de nombreuses places tout à fait charmantes, une ambiance très jeunes (grâce à ses nombreuses universités), dynamique, cosmopolite, une histoire riche (Vauban y fut nommé gouverneur). Malgré ses 263 000 habitants, la circulation y est peu dense. Il faut dire que le dénivelé quasi inexistant et les larges allées se prêtent parfaitement à la marche ou au vélo (très plébiscité par la population). D'une manière générale les personnes qui vivent dans le Nord adoptent facilement ce mode de transport, notamment en mode "cargo" avec l'essor des assistances électriques. Il y a également une volonté forte de la municipalité pour végétaliser et sécuriser les axes publiques. Bus, métro et tramway viennent compléter l'offre de mobilité urbaine. Besoin d'air malgré tout ? Une promenade le long de la Deûle ou dans l'immense parc de la Citadelle érigée par Vauban apporteront toute la fraîcheur nécessaire. Mais il est difficile d'avoir soif vu le nombre de bars disponibles ! Autre atout majeur : elle se situe à 1h de Paris (TGV) et seulement 30 minutes de Bruxelles, la gare Lille Europe étant un véritable carrefour ferroviaire pour toute la partie Nord de l'Europe. Non loin (à Lesquin) se trouve également un aéroport. Toujours dans le thème des transports, la métropole a mis en place un ingénieux système de ticket "papier" rechargeable (valable pour 1 à 5 personnes), pratique et pas cher ! Le revers de la médaille d'un niveau de qualité élevé est le coût de la vie qui, sans être égal à une capitale, n'est pas à la portée de tout le monde (particulièrement dans le centre). Le constat est d'ailleurs très différent lorsque l'on se rend (en tram) à Roubaix où l'ambiance est clairement plus populaire. C'est tout le paradoxe de ces territoires ouvriers où certaines familles ont pu faire fortune tandis que la plupart de leurs employés sont restés en bas de l'échelle. La famille Cavrois, dont le patriarche Paul a commandé dans les années 30 une villa à l'architecte Robert Mallet-Stevens afin d'y loger ses 7 enfants, en est le parfait exemple. Villa d'art moderne qui se visite depuis que la ville l'a rachetée et restaurée. De son passé fortifié, Lille garde encore en héritage une influence importante au niveau national en hébergeant le prestigieux "Commandement des forces terrestres", de quoi assurer de nombreux emplois indirects ! Plus anecdotique, l'ancienne capitale des Flandres française est passé par les mains du royaume d'Espagne, on y trouve donc une communauté Espagnole, et même un tableau de Goya dans le palais des beaux arts. Côté météo ? Elle fut clémente avec seulement 15 minutes de pluie en 3 jours et environ 20°C/25°C, même si les statistiques d'ensoleillement disent le contraire. D'ailleurs, dès que le soleil pointe le bout de son nez, les terrasses se chargent de monde (malheureusement, beaucoup en profitent pour griller une clope, ce qui n'est pas des plus agréable).

Bruges

Le patrimoine historique de Bruges est colossal : 4 anciennes Abbayes, 2 abbayes, 1 monastère, 1 basilique, 5 chapelles, 8 églises, 1 cathédrale... Il faut dire que 8 communes ont été rattachées en 1970 au Bruges actuel, ce qui permet de gonfler un peu les chiffres. Elle offre une architecture flamande intacte. On dit que c'est une ville romantique et c'est plutôt vrai lorsque l'on se promène le long des canaux abrités par de grands arbres qui les surplombent. Cause ou conséquence, Bruges est très très, très prisée des touristes et la ville semble très riche. La Cathédrale Saint Sauveur en est la première représentante. Je n'ai jamais vu un monument religieux aussi richement décoré : statues en argent et en or, immenses fresques, pas moins de 3 orgues... Il y a même des portes automatiques à l'entrée ! Pour ceux qui auront survécu à l'overdose de bières, de frites, de gaufres et de chocolats (tout le monde est chocolatier en Belgique), il n'y aura rien de plus romantique que de descendre avec sa chère et tendre dans une des plus anciennes prisons d'Europe, requalifiée aujourd'hui en musée de la torture (parce qu'à l'époque, ils savaient s'amuser !). Autre curiosité : l'utilisation du vélo y est tellement développé (les sorties scolaires se font à vélo !), qu'il y a carrément de grands parkings souterrains dédiés.

Bruxelles

Après avoir été tant émerveillé par Lille, on s'attend forcément à être déçu par la prochaine destination. Le trajet est court dans l'Eurostar. Pas le temps de dire ouf que déjà se profile la gare de Bruxelles Midi (Zuid). Les quartiers qui entourent les gares sont rarement attractifs. Le problème de Bruxelles est que la ville entière y ressemble... Pour résumé, la ville est moche : les bosquets entourant autrefois les habitations historiques ont laissé place à des constructions erratiques, sans aucun charme ni unité et pour beaucoup couvertes de tag. La ville est sale : les poubelles empilées jonchent les trottoirs (quand elles ne sont pas éventrées). Le pire étant les lendemains de "fêtes". À 10h du matin, on dirait que la ville entière a encore la gueule de bois et on peut apercevoir les stigmates de la veille un peu partout : mégots de cigarettes, canettes, déchets de nourriture, que les commerçants nettoient à grand coup de jet d'eau (et tout par dans les égouts !), ce qui ne suffit pas toujours à enlever l'odeur d'urine des ruelles. Il y a d'ailleurs des urinoirs publics, dont 3 directement sur le flanc de l'église Sainte Catherine... La ville est bruyante : à la circulation dense et aux personnes qui gueulent jusqu'à pas d'heure dans la rue, s'ajoute les sirènes excessivement fortes de la police et des ambulances qui tournent régulièrement. L'air y est étouffant (surtout quand il fait 30°C). Le grand parc près de l’Atomium où l'on cherche fraîcheur et calme se situe proche d'un couloir aérien. La mendicité y est omniprésente et, pour couronner le tout (parce-que nous sommes au Royaume de Belgique), la vie est très chère. Bruxelles regroupe tous les affres des grandes villes modernes : l'urbanisme n'a été ni pensé, ni re pensé, mais clairement subit. On y entasse les personnes à ne plus savoir qu'en faire. Exemple cocasse (parce que les Belges sont farceurs) : sur certains arrêts de tram (parfois vétuste), les voyageurs descendent directement sur la voie de circulation ! Il y a très peu de choses pour relever le niveau : le parc de Laeken (à côté de l'Atomium), le palais de Bruxelles et son parc (avec ses bronzes du Chat de Geluck), la grand place, le jardin Botanique et la Cathédrale Sainte Gudule. Ces monuments restent pour autant très classiques. Le seul véritable intérêt d'aller à Bruxelles est le musée Banksy qui expose des reproductions de l’œuvre de l'artiste dans leur contexte. C'est une véritable expérience immersive à ne surtout pas manquer. Que dire des Belges ? Le sentiment est partagé : Les Wallons sont globalement très accueillants et sympathiques, mais il y a une distance certaines qui s'installe dès qu'on s'adresse à un Flamand (et ce n'est pas lié à la barrière de la langue). Difficile donc d'unir un pays quand les deux principales communautés ne peuvent pas se blairer... Sans compter sur le fait que la Belgique doit composer avec un passé colonial Africain peu glorieux (comme beaucoup de nations Européennes). Néanmoins, nos amis Belges peuvent être d'une délicatesse infinie, notamment la personne qui a pris le soin de refermer ma sacoche après y avoir dérobé mon portefeuille ! Mais comme ce sont des gens sympa, j'ai eu la bonne surprise de recevoir un coup de fil une semaine plus tard pour me signifier qu'il se trouvait au bureau des objets perdus du métro. Outre cet incident qui aurait pu se produire un peu partout, le constat est clair : il ne sert à rien de perdre son temps et son argent dans une ville qui n'est clairement pas digne d'être nommée capitale de l'Europe.

Expo rose 2023

Tuesday, 23 May 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Cette année Expo Rose a tournée au gris ! Malgré quelques éclaircies qui sont venues réchauffer les cœurs, la manifestation phare de Grasse s'est tenue sous un temps maussade. Le créneau du jeudi de l'ascension était pourtant alléchant, mais c'était oublier (ou mûrement réfléchi) qu'en parallèle se déroule le festival de Cannes, ses films, ses stars au look excentrique et ... la pluie ! Ironiquement, le Nord de la France était abreuvé d'un soleil radieux. Bref, en passant entre les gouttes, il était quand même possible de prendre quelques clichés intéressants. Il est d'ailleurs impressionnant de voir chaque années tant de nouvelles créations !

Cette 51e édition était placée sous le thème de "La déclaration d'amour", un thème universel, qui n'en reste pas moins difficile à matérialiser. Pourtant, la rose est la fleur de l'amour par excellence. Si le parfum enivrant de la Centifolia a fait la renommée du pays Grassois (elle rentre notamment dans la composition du célèbre Channel n°5), sa floraison courte et son aspect rustique la met rapidement au rebus face à l'élégance des fleurs coupées cultivées jadis un peu plus à l'Est (Antibes, Cagnes-sur-Mer...). Mais le Graal d'une rose à la fois élégante et odorante reste encore à trouver ! Et que dire de la multitude de coloris disponible ? À peu près tout entre le blanc et le noir. Les grands classiques étant :

  • Rose blanche : l'élégance
  • Rose rose : l'amour
  • Rose rouge : la passion

Il n'en reste pas moins dommage de n'offrir des roses que parce qu'on leur prête une signification. L'idéal étant d'éviter les bouquets de fleurs déracinés, venants de pays lointain par conteneur réfrigérés et destinés à mourir, au profit de plants qui pourront rester en vie de nombreuses années. D'ailleurs, s'il n'y a personne dans son entourage pour le faire, le mieux reste encore de se les acheter soi-même (comme le dit si bien Miley).

Bref, un petit récapitulatif de l'édition 2023 pour ceux qui n'ont pas la chance d'être sur place.

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Les roses du concours

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Rose Rose

Rose

Rose Rose

Mont Vinaigre

Sunday, 23 April 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Vue en direction du Var

Profitons d'un dimanche ensoleillé pour aller faire un tour au Mont Vinaigre ! La température est idéale en ce mois d'avril et le soleil au beau fixe après les quelques pluies bienfaitrices (bien que trop rares) de la veille. Il s'agit d'une randonnée abordable : 10,4km pour 300m de dénivelé positif. Mis à part lorsqu'on s'approche du sommet où le chemin devient assez technique, le reste du parcours est composé de pistes assez larges et peu caillouteuses, propices aux balades en VTT.

Départ du parking Piste large

Comme pour le lac de l'Allevan, le point de départ se situe à ~1km du centre du village des Adrets-De-L'Estérel (côté opposé à l'autoroute). On pourra se garer sur le petit parking, avant de traverser la route pour emprunter le chemin des cols/Mont Vinaigre. Le départ est très roulant. Le balisage à suivre est vert. Si on veut suivre les instructions de viso rando, il faudra bifurquer sur la gauche à l'intersection "chemin privé" au bout de ~1,3km. Néanmoins, je conseille de faire le parcours à l'envers (en continuant sur la piste principale) en suivant le marquage vert/jaune, ce sera plus facile pour se diriger (notamment au niveau de "la Duchesse").

Saint Raphaël au loin

Au fur et à mesure de l'ascension, le panorama se découvre. On peut apercevoir Saint-Raphaël.

Bifurcation Chemin étroit

Il faut ensuite prendre sur la gauche (on fait demi-tour). À partir de ce moment, le chemin se rétrécit, se charge de cailloux et le dénivelé augmente.

Antenne relais

Avant de rejoindre le mont Vinaigre, on passera au pied de l'antenne relais. Il faut continuer son chemin jusqu'à la plateforme, puis la traverser pour compléter la boucle. Le passage est étroit et assez technique.

Mercantour et mer

Au loin, le massif du Mercantour, enneigé. On redescendra vers la maison forestière de "la Duchesse".

Piste large

Un peu plus loin après la maison forestière, il y a un sentier plus étroit sur la gauche qui remonte. Il faut l'emprunter et non pas continuer sur la grande piste qui descend (il n'y a pas de marquage), afin de contourner le massif. La voie redevient large et boisée pour finalement retrouver l'intersection "chemin privé".

Quelques plantes que l'on peut observer sur le parcours :