Archives 2010

Autojump

Tuesday, 21 December 2010
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Écrit par
Grégory Soutadé



Un peu de pub pour un petit outil dont on ne peut plus se passer une fois qu'on y a goûté. Quand on est développeur et qu'on utilise régulièrement la ligne de commande (projets, compilation, gestion de version ...) on se retrouve souvent dans les même dossiers (projetX, build, etc ...) et il n'est pas rare que ces chemins soient lointains les uns des autres. Joel Schaerer a donc humblement développé autojump. "humblement" car c'est un petit outil, mais qui remplit pleinement sa fonction (et en plus l'auteur est Français).

La version vanilla d'autojump mémorise sa position dans le système de fichiers à chaque commande, permettant ainsi de faire des statistiques sur les endroits où l'on se trouve le plus souvent, mais surtout de pouvoir sauter d'un endroit à un autre grâce à la commande "j" qui analyse son paramètre et essais de le faire correspondre à un chemin connu (les plus utilisés seront les premiers). Autojump supporte bien évidement l'auto-complétion par tabulation !

Exemple : Si le chemin "/home/soutade/Projets_Perso/KissCount" est enregistré dans autojump, il suffit d'entrer "j kiss" pour sauter directement à cet endroit, ce qui est un gain de temps considérable.

Autojump supporte plusieurs paramètres : "j greg kiss" saute sur "/home/greg/Projets_Perso/KissCount"

En cas de conflit on peut utiliser tab et choisir le chemin le plus approprié :

cd v2__[tab]
v2__1__/home/soutade/Projets/v2-helium-greg
v2__2__/home/soutade/Projets/v2-helium

La commande "jumpstat" permet d'avoir un aperçu de la base

...
54.5:  /home/shared/musique
60.0:  /home/joel/workspace/coolstuff/glandu
83.0:  /home/joel/workspace/abs_user/autojump
96.9:  /home/joel/workspace/autojump
141.8: /home/joel/workspace/vv
161.7: /home/joel
Total key weight: 1077


D'autres alternatives existent comme apparix, wcd ou kcd mais je les trouve moins élégantes (nécessite de scanner le système de fichier, utilisation moins transparente ...).

Le code d'autojump est disponible ici : https://github.com/joelthelion/autojump/wiki

Une démonstration (en) est disponible sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=tnNyoMGnbKg

Une fois installé, c'est adopté. Néanmoins en réfléchissant deux secondes je trouvais dommage qu'autojump soit appelé à chaque commande. En effet quand je suis dans un répertoire et que je fait cd .. je n'ai pas forcément envie que ce soit répertorié. J'ai donc retroussé mes manches et modifié le comportement du logiciel (https://github.com/soutade/autojump/tree/v2).

Sur ma version "cd" devient un alias d'autojump. Elle permet donc à la fois de sauter à un endroit et d'enregistrer un chemin dans la base de façon transparente. Si un dossier n'est pas trouvé dans la base ou qu'il est dans le répertoire courant, c'est la complétion normale de bash qui s'applique.

Il y a donc deux modes : manuel (il faut faire cd -a "chemin" pour enregistrer un chemin) ou automatique (chemin enregistré à chaque commande cd). Tout ceci est paramétrable dans le autojump.bash.

Par effet de bord on peut indifféremment manipuler la base avec la commande autojump ou cd.

En plus de cette modification j'ai aussi rajouté la commande "autojump/cd --remove key" qui permet de supprimer une entrée dans la base (la complétion pour key est effective), ainsi que la commande "cd/autojump --purge num" qui permet de supprimer toutes les entrées dont le nombre est inférieur ou égal à num.

En résumé, quelle que soit la version utilisée, il faut absolument essayer cet outil !

La version 2 d'Autojump est disponible

Un balcon sur la mer

Monday, 20 December 2010
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Écrit par
Grégory Soutadé

 

Film Superbe. Ce sont les retrouvailles de Marc et Cathy, brutalement séparés lorsqu'ils étaient enfant à cause des conflits en Algérie. Tant Jean Dujardin que Marie-Josée Croze signent une interprétation parfaite, même si la deuxième partie du film est un peu moins intéressante que la première. Jean Dujardin s'impose de plus en plus comme un acteur français incontournables (quel que soit le registre).

L'auto hébergement, pourquoi ?

Monday, 06 December 2010
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Écrit par
Grégory Soutadé

L'auto hébergement, qu'est ce que c'est ? Et bien tout d'abord, ce n'est pas l'hébergement de voitures ! C'est tout simplement le fait d'héberger des données chez soi et de les rendre accessible depuis l'Internet. En fait c'est le but premier d'Internet : interconnecter des machines sur un réseau mondial. L'auto hébergement, donc l'Internet, est pourtant quelque chose qui se perd. En effet les internautes choisissent la plupart du temps de confier leurs données à des sites tiers (mails, photos, blogs ...). Pourquoi donc ? Les principales raisons sont techniques : jusqu'à présent un internaute avec une connexion moyenne n'avait ni la bande passante nécessaire ni les connaissances techniques pour la création d'un "serveur", du coup il est plus simple de confier ses données à un tiers qui possède les compétences et le matériel permettant un hébergement efficace.


Oui, mais ! Les choses ont évoluées depuis l'ère du 56k limité à 50h. D'une part la bande passante des utilisateurs a énormément augmentée, de nos jours même une connexion de mauvaise qualité est suffisante. D'autre part les connaissances techniques nécessaires pour la création d'un "serveur" sont bien moins importantes. Il existe des solutions prêtes à fonctionner en dehors de la boîte (Apache, Joomla! ...). Dans l'esprit commun un "serveur" reste une grosse machine très puissante, alors qu'en réalité un serveur est juste un ordinateur qui va répondre à des requêtes. Les requêtes les plus connues sont les requêtes HTTP (http://...), mais il y a aussi le mail, l'accès distant comme SSH, des serveurs de jeu ... Il suffit donc d'un simple PC connecté au réseau pour pouvoir répondre aux requêtes de l'Internet.


Vous me direz : quel est l'intérêt de posséder ses données chez soi plutôt que dans un gros serveur ? Et bien l'intérêt principal est de conserver une partie de sa vie privée. Les photos, vidéos, écrits sont et restent la propriété de la personne qui les héberge (et dont il est l'auteur). Elles sont disponibles et peuvent être modifiées à n'importe quel moment par l'administrateur du serveur. Si je choisis de confier ces données à un tiers, il peut potentiellement en faire ce qu'il veut. Bien sûr il ne faut pas être trop paranoïaque, la plupart des fournisseurs de support respectent un minimum de confidentialité quant à ces données. Et c'est tout dans leurs intérêts car cela génère de la publicité (ciblée ou non) donc des revenus. Un service qui ne le respecterait pas suffisamment se verrait déserté rapidement.

Néanmoins il ne faut pas se leurrer, réaliser un serveur n'est pas trivial du moment qu'on dépasse le simple serveur web. Mais il y a plein de personnes qui ont eu cette problématique et tout le monde (informaticien ou non) possède un ami qui s'appelle Google qui lui connait toutes les personnes qui ont eu des problèmes et qui ont des solutions à apporter. Il suffit d'être un tout petit peu curieux. Les utilisateurs de GNU/Linux seront naturellement avantagés car l'installation et la configuration d'un serveur Apache sur ce dernier système est vraiment aisée. Reste l'aspect consommation : avoir un PC qui tourne 24h/24h, 7j/7j ça coûte. Personnellement j'ai adopté la solution d'un SheevaPlug qui est un "mini PC" à très faible consommation (5W), ce qui représente une consommation d'environ 5€/an (allumé 24h/24 7j/7). Il suffit donc de le brancher à la *box,(FreeBox, LiveBox, NeufBox, AliceBox ...), de le configurer une première fois, puis on l'oublie, on se contente juste d'ajouter des données (photos, vidéos ...) le moment voulu par l'interface web (et aussi de faire les mises à jours logicielles).

Seuls deux points peuvent être bloquant :

  • La sauvegarde des données n'est de base pas assurée. On peut utiliser le réseau, le port eSata ou USB, mais il faut mettre en place une solution de sauvegarde (manuelle ou automatique).
  • Si le serveur ou la connexion internet tombe, les services hébergés ne sont plus accessibles (ce qui peut être gênant pour le mail, mais reste acceptable pour un serveur web).


Parmi les outils permettant de monter un serveur on trouve :

  • Serveur web : Apache2 ou IIS
  • Gestionnaire de contenus (CMS, le site web pour résumer) : Wordpress, Joomla!
  • Serveur FTP
  • Serveur mail : Postfix, Dovecot
  • Serveur SSH (accès distant)
  • Serveur de base de données : MySQL, PostgreSQL
  • Serveur de gestion de version : Subversion, Mercurial, Git
  • Forges logicielle : Trac, inDefero, Redmine ...
  • Serveur de chat : IRC, Jabber
  • Serveur de jeu : Quake, Counter-Strike, Unreal, Wow


Le composant fondamental est le serveur web. A partir de là on peut héberger les services web classiques : photos, vidéos, blog ... Le reste étant réservé à une utilisation avancée.

Pour ceux qui auraient un peu de temps, il y a une conférence de Benjamin Bayart aux RM2L de 2007 qui est la conférence référence : Internet ou Minitel 2.0.
Ici un wiki en français sur la marche à suivre pour l'installation et la configuration du serveur : http://wiki.auto-hebergement.fr/

Configuration Novembre 2010

Saturday, 27 November 2010
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Écrit par
Grégory Soutadé
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Total : 1005.85 €

Potiche

Monday, 22 November 2010
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Écrit par
Grégory Soutadé

Beaucoup de publicité pour un film qui, malgré son casting alléchant, ne réussit pas à convaincre. "Potiche" est l'adaptation de la pièce de théâtre éponyme dans laquelle, en 1977, un chef d'entreprise tyrannique se voit forçé de céder temporairement sa place à sa femme, la potiche, alors que dehors les employés de son usine de parapluie sont en grève. Et c'est tout, l'histoire qui en découle est "lisse", sans réel intérêt. Quelques répliques qui passent très bien au théâtre n'ont, hélas, pas le même charme derrière la caméra. On ne retrouve pas non plus le Luchini explosif comme on le connait. Bref l'adaptation est raté et il serait peut être plus intéressant de retrouver M. Pujol au théâtre.