Archives 2016

21e course des paroisses (2016)

Friday, 28 October 2016
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Écrit par
Grégory Soutadé

Course annulée

Départ course des paroisses

La paroisse de St Raphaël aime le suspens ! Le site web concernant la course n'a été remis en ligne que 3 semaines avant l'événement, qui aura lieu comme à son habitude le 11 novembre. Pas facile de s'organiser dans ces conditions.

Quoi qu'il en soit, la course aura bien lieu (sauf cas de force majeur) avec ses parcours de 1,7km, 4km, 6km et 11,5km. De quoi satisfaire tout le monde ! Pour l'instant, il ne semble pas possible de s'inscrire en ligne (la page renvoie sur la course de l'année dernière). Mais il sera toujours possible de le faire sur place (12€ + 5€ pour la paroisse).

Attention à ne pas oublier votre certificat médical !

C'est une course maudite, mais j'espère enfin pouvoir y participer cette année.

Annulation pour cause professionnelle, un jour je l'aurai !

Moi président

Friday, 28 October 2016
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Écrit par
Grégory Soutadé

J'ai changé ! Ah non, ça c'est moi

On nous avait promis un choc de simplification en 2013. Le gouvernement tient un décompte des mesures annoncées sur un site conçu pour l'occasion. Seulement voilà, dans les faits, le citoyen ne voit pas vraiment de changement. Et pour cause, la simplification telle que pratiquée à l'heure actuelle ne consiste qu'à rajouter une couche et des exceptions sur les dizaines de mesures déjà présentes (ou à passer par le numérique). La France est connue pour la lourdeur de son administration, lourdeur qui provient en partie de la fiscalité. Le choix politique de notre système fiscal s'est originellement tourné vers le cas particulier. Chaque mesure, chaque taxe correspond à un cas particulier : une taxe correspond au financement d'une mesure et elle n'est appliquée qu'aux personnes concernées. Le tout est couplé à un système de progressivité : celui qui gagne plus est plus taxé, et parfois à un mécanisme d'incitation : pour une (bonne) action donnée, il y a un allègement de taxe.

Si à la base, ce système se veut le plus juste possible, il en résulte une énorme usine à gaz que personne ne peut aborder dans sa totalité. Système qui, à la fois s'alourdit d'année en année, mais qui est aussi très volatile (ce qui est mauvais pour une vision et des investissements à long terme). Ce deuxième point intéresse particulièrement les politiques. En effet, plus il y a de taxes différentes, plus il y a de leviers disponibles ! On peut augmenter les revenus de l'état de manière quasi transparente pour les citoyens. De plus, si on veut créer une nouvelle réforme, on peut l'associer à une taxe idoine qui sera payée par la tranche visée. Autant dire que c'est l'"enfer" pour ceux qui doivent le gérer (voire la complexité des systèmes d'information de l'administration fiscale et l'incompatibilité de ceux-ci entre les différentes caisses), pour ceux qui en bénéficie (le fisc vient rarement vous voir pour vous dire que vous n'avez pas usé de vos droits pour telle ou telle prime) et pour ceux qui le finance (qui doivent connaître la myriade de taxe auxquelles ils sont assujettis), particulièrement quand on ne se trouve pas dans le moule.

Pour sa campagne à l'investiture des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet propose un taux d'imposition unique (de l'ordre de 22.5% comme c'est le cas actuellement pour les auto-entrepreneurs). Fini donc les effets de seuil, mais aussi fini la progressivité. Voilà l'égalité de tous face à l'impôt. C'est donc une position plutôt libérale qu'elle adopte. Position qui suscitera de fortes réactions réfractaires si elle est mise en œuvre. Néanmoins, si l'on combine la base de cette réforme avec une volonté de simplification, l'on pourrait aller beaucoup plus loin ! Quelques idées qui se basent sur un monde utopiste et sûrement beaucoup trop simpliste : la fusion de toutes les taxes et de tous les impôts.

C'est la pauvreté qu'il faudrait taxer, ça inciterait les gens à devenir riche

Salariés

Si on regarde les taxes et impôts en détail pour un salarié standard, on peut compter au moins : charges patronales, charges salariales, impôt sur le revenu, TVA(s), impôts locaux (taxe d'habitation, taxe foncière, taxe d'ordures ménagère, taxe sur l'audiovisuel...). Ce qui nous amène à un taux d'imposition global de l'ordre de 50%/60% (à la louche). L'objectif ici est d'avoir un seul impôt, prélevé à la source, de l'ordre de 50%. Ensuite, plus aucune taxe, ni impôt supplémentaire : adieu TVA, impôts locaux, frais de succession, plus valus immobilière... Cela vaut pour les traitements et salaires, mais aussi pour tous les autres revenus. Charge au gouvernement de répartir ce budget fixe. Ce dernier devra tenir compte de la nature des revenus pour l'affecter aux canaux appropriés. Particulièrement ce qui concerne les cotisations retraite, chômage et sécurité sociale. Les communes se verront affecté un budget dépendant directement de leur taille.

Non, l'objectif n'est pas de ruiner les bas salaires. Aujourd'hui, le gouvernement redistribue en utilisant plusieurs canaux selon sa situation familiale (nombre d'enfants à charge, parent isolé), fiscale (revenu) et patrimoniale (niches fiscales) : des canaux fiscaux avec un allègement de taxe, un crédit ou une exonération des différents impôts (revenu, locaux), des primes (prime à la casse) et des allocations (allocations familiales). Le but serait de regrouper tous ces mécanismes en une seule allocation mensuelle prenant en compte l'ensemble des paramètres du foyer fiscal. Le tout, calculé automatiquement à partir de la situation déclarée du citoyen.

Régimes spéciaux

Dans la continuité d'une réforme égalitaire, il ne devrait plus exister de régime spécial, ni de différence entre employés de la fonction publique et du privé. Deux seuls types de contrats seraient disponibles : CDD et CDI. Concernant le calcul de la retraite, plutôt que des formules compliquées favorisant certaines classes ou populations, il faudrait réaliser une moyenne des cotisations indexées (comprenant plancher et plafond) afin que le système soit à l'équilibre. Contrairement au régime actuel qui fait peser le poids des retraites sur les actifs (et que se passe-t-il en cas de papy boom ??).

Entreprises et indépendants

Je voudrais placer plus de trois millions... N'importe où, en moins de 8 secondes

Comme pour les personnes physiques, les personnes morales devraient voir leurs bénéfices imposé à 50% sans autre forme de taxe ou d'impôt. Car, plus encore que les citoyens, elles sont sujettes à des dizaines de taxes en tout genre. Résultat, si une entreprise est en difficulté ou ne réalise pas de bénéfice, elle n'est pas sur taxée sur ce qu'elle n'a pas gagné. Concernant les formes, il serait là aussi plus simple de n'en retenir qu'une seule : la société par actions à responsabilité limitée. Libre au(x) fondateur(s) de choisir le mode de gérance, la répartition des actions, l'entrée ou sortie de nouveaux actionnaires, tout en gardant obligatoire la soumission des comptes annuels au tribunal de commerce ainsi que la déclaration de la masse salariale à l'URSSAF. Les dividendes perçues par les actionnaires entrent directement dans l'impôt sur le revenu. Les indépendants, artisans, agriculteurs, devront ainsi créer leur société afin de supporter légalement l'activité. Ce qui n'empêche pas d'avoir des frais de gestion liés à l'immatriculation d'une nouvelle entité. Comme pour les citoyens, les sociétés qui bénéficient d'avantages fiscaux se verraient créer un guichet unique afin de récupérer leur dû.

Conclusion

Cette on se partage le cochon

Ce nouveau système (simpliste), bien que moralement fondé, est utopique. Il empêche l'état de multiplier les taxes à foison (et la tentation de rajouter des taxes exceptionnelles serait grande). Il l'empêche également de jouer finement sur la fiscalité pour augmenter les revenus de l'état (ou faire des cadeaux fiscaux à l'approche des échéances électorales). Il empêche les taxes incitatives par bonus/malus (qui sont censées s'auto-financer). Il oblige l'ensemble des personnes morales et physiques à être imposé pour des biens et services qu'elles ne consomment pas forcément (TVA obligatoire). Autant dire, qu'aucun politique n'aura jamais l'audace de le proposer. Pourtant, les bons côtés seraient : une égalité de tous face à l'impôt, un guichet unique tant en perception qu'en rétribution, ainsi qu'une simplification des démarches administratives. L'ensemble des points positifs semblent dérisoires. Pourtant, faciliter la création et la gestion des entreprises/foyers revient à donner un coup d'accélérateur à l'économie en supprimant des millions d'heures que perdent chaque année les Français dans de la paperasse administrative inutile.

Courir pour le coeur (2016) : retours

Thursday, 29 September 2016
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Écrit par
Grégory Soutadé

Affiche courir pour le coeur

La "course pour le cœur" ou "course Carnot" s'est déroulée ce dimanche 25 septembre sous un beau soleil. 24°C/25°C, temps idéal pour faire du sport. Une course qui me tient à cœur depuis 3 ans maintenant. J'étais à mon pic forme avant le début des vacances, malgré une alerte au niveau de la sciatique. Coupure de deux semaines sans course (mais avec pas mal de marche) et voilà la sciatique qui me reprend violemment. Séance d'éthiopathe pour calmer un peu. La quasi canicule de ce début septembre a fatigué les organismes, sans m'en rendre compte, je souffre de déshydratation. Ma forerunner 110 me joue également des tours : elle ne s'allume plus (problème de batterie ?), heureusement réglé le jour J ! Pluie et coup de froid, 10°C de perdu en quelques jours. Je prends froid à deux jours de l'échéance. Pas de bol, mon spray de nasonex me lâche à son tour. Je vérifie mon inscription le dimanche matin, elle n'est pas validée à cause du certificat médical (pourtant valide et transmis à l'athletic club de Cannes sur son propre site internet), évidemment, aucun mail ne m'a été envoyé... La vieille chargée des dossards m'informe de manière très peu aimable qu'elle garde les certificats, et pas question de lui donner l'original ! Heureusement qu'il y a un Leclerc pas trop loin ouvert un dimanche matin.

Bref, autant de petits éléments qui donnent envie de rebrousser chemin pour se remettre au lit. Mais non, il était important de participer, de se donner à fond pour la recherche, pour soutenir ceux qui souffrent quotidiennement de pathologies bien plus graves.

L'arrivée sur le circuit a été pour le moins étrange. Certes, nous étions un dimanche matin 9h, pas de quoi agiter les foules. Pourtant Cannes semblait ville morte. La cardiologie n'attire pas et le manque flagrant de communication, tant d'Odyssea (qui a annulé sans prévenir), que de la ville de Cannes se ressent clairement sur le nombre de participants : 200/250 à la louche (contre 1500 en général). Même le directeur du service cardiologie du CHU de Cannes ne s'est pas déplacé. Quasiment pas de stand dans un square Carnot vide. Pourtant, c'est la course du maire, dans SA ville, il a donc du pousser pour l'organiser malgré tout. On se consolera avec le stand musical à mi parcours. Un peu esseulé, il donne du courage dans les moments difficiles.

L'organisation justement. Le circuit a été raccourci à 2km (5 boucles) : du square Carnot jusqu'au tribunal de commerce plus un quart de tour du square, évitant par la même de passer sur la commune du Cannet. À chaque intersection, des véhicules de la voirie bloquent les accès. Un membre (au moins) de la police municipale monte la garde. Contrôle systématique des sacs à l'entrée du square. Ce dispositif extrême est sûrement une des raisons pour lesquelles la course d'Odyssea a été annulée. Cela ne fait que deux mois et demi qu'il y a eu les attentats à Nice, certes, mais on a quand même le sentiment d'être en cage. Un zoom sur l'échiquier politique local nous éclaire sur cette situation :

  • David Lisnard, Les Républicains, maire de Cannes
  • Éric Ciotti, Les Républicains, président du conseil départemental et chargé (entre autres) des questions de sécurité dans sont parti
  • Christian Estrosi, Les Républicains, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, premier adjoint au maire de Nice
  • Stéphane Bouillon, ancien directeur de cabinet de Claude Guéant, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud

Les élections présidentielles sont dans 7 mois ? Il ne manque que les affiches... Le débat sera visiblement centré sur les questions de sécurité et d'immigration. Malheureusement, aujourd'hui personne ne semble capable d'élever ce fameux débat en proposant une politique juste, cohérente et efficace tant d'un point de vue économique, scientifique, industriel, social, culturel, écologique que diplomatique. Ce sera, comme d'habitude, un combat de coq entre le gros mou qui fait passer ses mauvaises lois de force, qui n'a pas tenu la moitié de ses promesses, qui applique une politique plus à droite que la droite quand elle est au pouvoir, qui met une pression fiscale considérable en début de mandat pour ouvrir inconsciemment grand les vannes à grand coup de cadeaux fiscal afin de remonter dans les sondages un an avant l'échéance. Face à lui, un petit tégnieu dont le seul programme est de ressortir le Karcher pour s'attirer les faveurs des électeurs, faisant du populisme à outrance. Pour ridiculiser l'idiot qui ne sera pas au second tour, la Marine. Elle a au moins le mérite de la constance dans son discours très discutable.

Bref, rien de réjouissant en perspective pour le citoyen qui se retrouve de plus en plus enfermé dans une politique sécuritaire, à qui l'on grignote peu à peu ses libertés fondamentales sous caution de sécurité. Il est peut être facile de tenir ce genre de propos lorsque l'on n'a pas été confronté directement aux attentats, néanmoins, si la sécurité est nécessaire, la liberté l'est encore plus ! Malgré ce triste scénario qui s'annonce avec les mêmes têtes depuis bientôt 15 ans, il reste nécessaire d'aller voter, même blanc ! Car, sauf monter un parti politique, c'est la seule façon de se faire entendre.

Pour finir sur une touche plus positive, l'objectif de cette année était de passer sous la barre des 50 minutes. Le parcours a été modifié, donc on ne peut pas vraiment comparer avec les éditions précédentes, surtout que le nouveau est plus facile et plus régulier. Toujours est-il que, malgré une condition physique amoindrie, j'ai réussi à gratter la vingtaine de secondes qui me manquait (même plus de 40 secondes en tout) pour passer (de peu) la barre des 12km/h en 49'41 sur 10km et 50'36 sur les 10,19km du parcours (12,08 km/h de moyenne), pour une honorable 77e place (sur 169). Objectif complètement remplit donc.

Photorec stage 2

Thursday, 29 September 2016
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Écrit par
Grégory Soutadé

Journée de la femme : tu feras ça demain

"J'ai la fleeeeeeeeeeeeeemme" principale excuse de la question : "Est-ce que tu as fait une sauvegarde de tes données ?" Oui, mais en fait non ! Comme je l'indiquais dans cet article, il faut en faire tous les 6 mois/1 an à minima.

Car, quand la carte mère subit un choc qui provoque un court-circuit sur le disque et que le moteur fonctionne en mode très dégradé empêchant de lire correctement les secteurs, et bien c'est un, cinq, dix ans de données qui sont perdues ! Ne parlons même pas de la destruction par l'eau ou le feu qui est irrémédiable. Pire encore : le vol pur et simple !

Dans notre cas, le disque fonctionne en mode dégradé : lecture poussive mais pas impossible (par contre il refuse de se faire monter). Trois options s'offrent alors :

  • Envoyer le disque chez une entreprise spécialisée qui va réaliser une récupération parfaite (sauf destruction du disque) : dans les 800€-1000€
  • Copie du disque par dd, puis tentative de montage/récupération
  • Tentative de récupération directe par photorec

J'ai choisi d'utiliser la dernière option (le disque ne m'appartient pas). Résultat, il a fallu 10 jours pour l'analyse des quelques 500Go. Photorec fait une lecture secteur par secteur et tente de retrouver la structure des fichiers qu'il connaît (les fichiers multimédias sont bien reconnus). C'est le genre de logiciel qui sauve des vies !

Néanmoins, les méta données sauvegardées dans le système de fichier (nom, emplacement, date) ne sont pas restaurées. On se retrouve donc avec des tas de fichiers de type : recup_dir.x/fXXXXXXX.zzz qu'il faut trier et renommer à la main. Pour effectuer un pré traitement de cet amas, j'ai écrit un petit script Python Photorec stage 2, chargé de la seconde étape d'une récupération photorec. Initialement, il ne devait détecter que les fichiers MS Office et Open Office à partir d'un fichier zip, mais au final il en fait bien plus.

Fonctions principales :

  • Détection des fichiers MS Office et Open Office à partir des fichiers .zip + détection de la date de création
  • Lecture des meta données ID3 des fichiers MP3 pour y retrouver le nom
  • Lecture des meta données EXIF des fichiers JPG pour y retrouver la date de création
  • Filtre sur les extensions (par liste blanche ou liste noire)
  • Filtre sur la taille des fichiers

Voilà de quoi dégrossir le travail (particulièrement efficace pour regrouper les photos d'un même album). Le tout est disponible sur ma forge avec une licence GPL v3.