Balade

Lac de l'Avellan

Sunday, 05 February 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

C'est un dimanche de janvier, l'air est frais (~6°C) en cette fin de matinée, mais le soleil réchauffe doucement la peau. Au cœur du village des Adrets-de-l'Esterel, le petit marché bat son plein. De quoi acheter le casse-croûte de 13h ainsi qu'une petite douceur. Le village est un peu en retrait dans les terres, entre Fréjus et Mandelieu. Non loin du lac de Saint Cassien, mais moins côté que d'autres localités, il offre un cadre de vie paisible, et pas moins de 6 balades pour tous les niveaux. La plus difficile (le Mont Vinaigre) sera pour une autre fois. Aujourd'hui, l'objectif est le lac de l'Allevan (7,2km, 150m de dénivelé), un parcours assez facile pour lancer la saison.

Point de départ

Pour commencer, il faut traverser complètement le village (si on vient depuis l'autoroute) pour rejoindre un parking en terre. On peut également faire cette partie à pieds depuis le centre, ce qui rajoute environ 1km aller.

Chemin en terre dans le massif de l'Esterel Chemin en terre dans le massif de l'Esterel

On s'engage alors sur les pistes de terre ocre si typiques du massif de l'Esterel. Il faudra bien suivre les instructions de la randonnée car le chemin EST TRÈS PEU BALISÉ ! Un peu plus loin, on bifurque sur un chemin en pente à gauche. Cette partie est peu agréable car l'on passe par un petit pierrier.

Chemin en terre dans le massif de l'Esterel Chemin en terre dans le massif de l'Esterel

C'est la pleine saison du mimosa, mais il n'y en a malheureusement pas de ce côté. On se contentera d'apprécier la grande variété de chênes (verts, lièges, pubescents...) qui bordent le parcours aux côtés des pins et du thym sauvage.

Lac de l'Allevan

À mi chemin se trouve le lac (accessible également en voiture par l'autre côté). Le pourtour aménagé offre une promenade agréable avec beaucoup de bancs et de tables ombragés, ce qui fera le bonheur des vacanciers en été. Malheureusement, les quelques pluies de ces derniers mois n'auront pas permis d'effacer la longue sécheresse de l'année passée et il manque clairement 3m à 4m d'eau.

Un arbousier

Pour les gourmands, il reste encore quelques arbouses non picorées par les promeneurs et les oiseaux. Le retour se fait par une piste moins raide et beaucoup plus accessible.

Sanremo : ville de farniente

Sunday, 11 September 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

Farniente à Sanremo

Située à seulement 25km de la frontière française, Sanremo est le pendant Italien de la Côte d'Azur. La ville bénéficie d'une aura internationale (on pense notamment à la fameuse course cycliste Milan - Sanremo), et se force à cultiver cette image glorieuse qui appartient pourtant au passé. En effet, la région devint très populaire à la fin du XIXe siècle, attirant toute l'aristocratie Européenne (et notamment Russe) afin de profiter du climat doux de la côte. Ils y construisirent de magnifiques palais, le plus souvent à quelques pas de la mer. Puis vint les années 60/80 et le tourisme de masse : les constructions anarchiques d'une qualité moyenne à médiocre en viennent à défigurer totalement ce petit coin de paradis. Heureusement la région a perdue beaucoup de son attractivité, ce qui la sauvegarde (pour le moment) d'une bétonisation encore plus massive (que l'on retrouve de l'autre côté de la frontière). Ces fameux palais ont pour beaucoup été reconvertis en hôtels, certains en logements et d'autres sont tristement à l'abandon.

La villa Nobel est aujourd'hui un musée :

Villa Nobel

Vivre à Sanremo est très déplaisant : la montagne étant beaucoup plus proche du bord de mer qu'en France, on se retrouve avec une voie principale saturée tout au long de la journée. Le bruit des nombreux scooters résonne sur les tours de béton construites de part et d'autre de la route. Il n'est pas rare de mettre 30 minutes pour effectuer seulement 10km... Fort heureusement, passé quelques rues, le bruit s'estompe alors qu'il n'est plus possible d'utiliser des véhicules motorisés.

Rue de Sanremo Sur les toits de Sanremo

En face de l'immense port et du peu de plages disponibles (la plupart privatisées), le quartier branché se situe au bas de la vieille ville, jouxtant la principale rue piétonne (via Roma) bordée de commerces chics. Juste après, sur la via Giacommo Matteotti s'étend des boutiques moins bling bling. Puis, un dédale de rues étroites, véritable cœur historique de la cité qui est resté très populaire, permet de remonter jusqu'au sanctuaire de la Madonne della Costa. Il n'est pas très grand, mais richement décoré.

Madonne della Costa

Éclaircie dans ce monde urbain : l'ancienne voie de chemin de fer qui longeait le bord de mer (aujourd'hui déviée un peu plus haut dans la montagne) a été reconvertie en piste cyclable : 26km entre Sanremo et Imperia entièrement séparé de la route ! Deux voies pour les cyclistes, une pour les piétons, dénivelé très faible (faux plat). Un véritable bonheur qui permet de joindre le chef-lieu de la province les cheveux au vent. On ne manquera pas de faire une pause dans le charmant village côtier de San Stefano al Mare ou de piquer une petite tête dans la méditerranée à l'approche de San Lorenzo al Mare. Comble du luxe : quelques points d'eau sont disponibles sur le trajet ! C'est d'ailleurs une constante sauvegardée dans les villages traversés : de nombreux points d'eau sont accessibles ça et là. Attention cependant à bien se protéger du soleil, il n'y a quasiment pas d'ombre sur le trajet !

Rue Bordighera Place Bordighera

Si Sanremo est une véritable marque reconnue, elle n'a donc pas beaucoup d'intérêt (en dehors du farniente et de la dolce vita) face à des villes comme Bordhigera ou Imperia dont la renommée plus faible a permis de conserver un semblant d'authenticité (au milieu d'une jungle de béton).

Bussana

Plus haut dans les terres, se trouve également le vieux Bussana (Bussana vecchio). Frappé (comme d'autres) par un tremblement de terre en 1887 faisant un total de 2000 morts, dont 59 dans le village, il fut vidé de ses habitants quelques années plus tard car la qualité des sols et des bâtiments le rendent dangereux. Il est aujourd'hui squatté illégalement par des artistes, quelques commerces, certains résidents et plus hallucinant encore : des B&B... Devenu un point d'attraction touristique (attention, la route pour le joindre ne permet pas forcément à deux voitures de se croiser...), il évite ainsi sa démolition totale .

Dolceacqua

Autre point intéressant : la cité médiévale de Dolceacqua. Autrefois place forte de la région de par sa position dominante permettant de surveiller à la fois les Alpes et la mer et de contrôler le torrent de la Nervia qui coule au pied. La ville, ainsi que son château, fut souvent le théâtre de guerres intestines entre les différentes puissances de l'époque : les Vintimille, les Grimaldi, les Génois, les Savoyards... Avant de tomber en désuétude sous le feu des canons modernes. Ce n'est que récemment (~ 2000) qu'ont été entrepris des travaux de restauration. Monet, lors de son séjour dans la région y a peint deux tableaux. C'est aussi le point de départ d'une très belle randonnée dans les montagnes (~ 30km).

Moins urbanisé qu'en France, la côté Italienne apparaît paradoxalement moins verte du fait de la conservation des cultures en restanque (surtout de la fleur coupée) ne permettant pas à une végétation dense de pousser. Il faut dire que la région a longtemps été pauvre, justement à cause des terres difficilement cultivables du fait de la déclivité, de la qualité des sols et du manque de pluviométrie. La barrière des Alpes rendant également plus difficile les échanges avec les régions voisines. Seuls les moyens d'irrigation et de transport modernes ont permis à la population (de plus en plus nombreuse) de bénéficier d'un climat doux tout au long de l'année. Revers de la médaille : la plupart des denrées alimentaires sont importées. Autant dire qu'à long terme, un département sans un minimum d'autonomie alimentaire est vouée à fortement régresser.

Malgré tout, Le panorama quasi vierge sur la méditerranée est époustouflant, que ce soit au bord de mer ou plus haut en altitude.

Colline sur la méditerranée

Au pays d'ac

Sunday, 19 June 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

Castelnaud

Aujourd'hui nous partons faire un petit tour dans le Périgord ! Plus précisément dans le Périgord "noir" où se concentre la majeure partie du patrimoine naturel, historique et culturel de la région. Il ne faudrait d'ailleurs plus utiliser cette appellation puisqu'il s'agit, d'après les livres de géographie modernes, du département de la Dordogne. Théâtre de la guerre de 100 ans, l'ancien dûché d'Aquitaine possède un patrimoine exceptionnel en terme de forteresses médiévales. La présence Anglaise laissera également des traces comme certaines bastides ("villages") tel que Monpazier construites de manière très orthogonale. Nombreux sont les résidents Anglais présents encore de nos jours ! Outre les châteaux, on trouve aussi de multiples grottes (avec des peintures rupestres), des habitations troglodytes, des gouffres...

Beynac et la Dordogne Rivière la Dordogne

Si les forteresses servaient avant tout à se défendre de l'envahisseur (=tous les groupes ne vivants pas sur ces terres), elles avaient une fonction primordiale : la surveillance du cours de la Dordogne ! Cette dernière permettant de rejoindre l'estuaire de Gironde (et donc l'Atlantique !). Autant dire qu'il s'agit d'un axe très important pour le commerce fluvial de l'époque (et des différents droits de douane associés).

Place à Sarlat Place à Daglan

Rue de Sarlat Maison à Carlux

Ajouté à cela que la région est encore assez rurale. Elle offre ainsi un cadre verdoyant, préservé de l'urbanisation excessive. Surtout que beaucoup d'habitants tendent à créer et à conserver les bâtis avec ce style Périgourdin si charmant (murs en pierre, tour carré, toit pointu). À la faveur d'un climat adéquat, les rosiers sont omniprésents dans les villages (que ce soit en façade ou dans les jardins). Hélas, peu sont réellement odorants. Avec toute cette nature à portée, il sera donc aisé de réaliser des sorties nature à pieds, à vélo, à cheval, en canoë, en gabarres... Le plus original reste toutefois le tour en montgolfière ! (Attention, décollage à 7h du matin ou 19h le soir).

Montgolfières

Lorsque l'on évoque le Sud Ouest de manière générale, on se retrouve rapidement à discuter gastronomie ! Le terme "gastronomie" est à mon sens un peu usurpé, en cela qu'il s'agit généralement de produits dérivés de l'oie et du canard (principalement) : foie gras (cuit, mi-cuit, poêlé), gésiers, confits, magrets, cou farci... qui sont, certes, très goûtus, mais surtout très gras (hormis le magret) ! Il est d'ailleurs difficile de trouver des menus plus sains (voir adresses à la fin) dans les restaurants. Légumes et poissons sont souvent boudés, tandis que les producteurs ainsi que les revendeurs de produits du terroirs se comptent par milliers. On y trouve également d'autres spécialités comme la truffe, la fraise, la noix (cerneaux, gâteau, huile, farine), le vin (Cahors, Bergerac), le fromage (cabécou, rocamadour).

Belvès

Forte de toutes ses richesses, l'économie locale s'est très tôt tournée vers le tourisme. Ainsi, on ne compte plus le nombre de gîtes et de campings disponibles à la location avec des tarifs attractifs (les hôtels étant plus rares en campagne). Les sites touristiques sont pour leur part très bien entretenus et cela a un coût. C'est pourquoi l'accès à chaque domaine est payant (10€ à 20€ en moyenne pour un adulte, moins pour les enfants). Il faudra donc faire attention à son budget loisirs.

Depuis le haut de Beynac

Avec toutes ces qualités, on pourrait se dire que c'est l'endroit parfait pour passer ses vacances. Il y a tellement de choses à voir/faire que le plus dur (mis à part trouver un bon restaurant) est de décider où aller ! Oui, mais... La Dordogne est victime de son succès. Dès lors, en juillet/août (et plus encore du 14 juillet au 20 août), tout est prit d'assaut. Durant la période estivale, il sera beaucoup moins facile de profiter du lieu dans la cohue générale et l'encombrement des routes (pensez donc à tout réserver à l'avance). Cette affluence massive a également un impact indirect : s'il reste encore beaucoup de typicité, on ressent clairement un manque d'authenticité. Autre élément à prendre en compte : le soleil qui tape particulièrement fort, et le mercure qui peut monter haut. Gourde, chapeau et crème solaire sont fortement conseillés, d'autant plus qu'il n'y a quasiment aucune fontaine publique (mais on pourra toujours trouver un café/bar/resto pas trop loin). Plus marqué encore au printemps, le climat presque océanique connaîtra de fortes variations (+15°C à +20°C dans la même journée) avec un pic de température entre 15h et 18h. Il ne faut donc pas hésiter à prendre deux types d'affaires pour la même journée !

Rocamadour

Côté visites, l'épicentre se trouve à Beynac-et-Cazenac, son village, son château. Dans un rayon de 20km : La Roque Gageac (et ses habitations troglodytes), Domme, Belvès, Carlux, Castelnaud-la-Chapelle (son château, celui des Milandes (ancienne propriété de Joséphine Baker)), Sarlat-la-Canéda, Les Eyzies (musée de la préhistoire). Un peu plus loin : Rocammadour avec sa basilique taillée dans la roche dédiée à Saint Amadour du Quercy. Sans oublier les grottes de Lascaux (Montignac) ! En dehors de ce périmètre, on retrouve ça et là de nombreux châteaux, mais surtout beaucoup de champs cultivés ! (noix, céréales...).

La Dordogne au matin

Bonnes adresses

Tour de la Malle

Wednesday, 04 May 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

Panorama

Soyons clair : il s'agit de la plus belle randonnée que j'ai eu l'occasion de faire jusqu'à présent ! J'avais déjà été enchanté par le tour du Haut Montet. Ce dernier est en aller-retour, tandis que cette randonnée est une grande boucle qui permet d'ajouter la partie Est, fort sympathique, sans augmenter pour autant la distance totale. On aura donc l'occasion de découvrir l'ensemble des merveilles qu'offre la région : chemins, forêt de chênes, forêt de sapins, garrigue, montagne, mer, pierrier... Le tout avec des panoramas à couper le souffle. Je ne me suis d'ailleurs jamais autant arrêté pour admirer le paysage !

Bien sûr, il faudra être un minimum préparé car avec ~20km et 800m de dénivelé positif, on est clairement sur un niveau "sportif". Le circuit détaillé se trouve sur randoxygene. Il est indiqué de partir en direction du plateau de la Malle, mais je conseille de faire le circuit en sens inverse afin de commencer par la partie la plus ennuyeuse : la route (sur environ 1,5km). Autre détail, le final : un long chemin de pierres. Il vaut mieux l'emprunter (de mon point de vue) dans le sens de la descente.

Panorama

Le point de départ se situe donc dans la zone industrielle de la Sarrée. Il y a des places de parking disponibles à divers endroits (Attention : le parking du karting peut se remplir vite selon les jours et la saison). Une fois garé, il faut revenir à pieds sur la route et la longer. Se profile alors deux options lorsque l'on a passé le virage en épingle : la première est d'emprunter une piste large sur la droite (elle descend légèrement, direction Gourdon). La seconde est de passer par un petit chemin qui part sur la gauche en direction de la forêt, un peu plus difficile, elle offre néanmoins un point de vue plus joli sur le littoral.

Chemin de départ Chemin

Sans le savoir, je suis parti sur la seconde option. On évolue dans la forêt de Gourdon. Cependant, le secteur n'est pas balisé ! Si l'on veut retrouver le chemin principal, il faut ne faut jamais bifurquer. Sinon, on peut tenter de se perdre dans le dédale de sentiers disponibles.

Gourdon au loin

Ruines Bergerie en ruines

On passera alors à côté de diverses bergeries en ruines pour finalement retrouver le chemin principal avec sur notre droite le village de Gourdon. Il est possible de remonter jusqu'en haut de la carrière, zone interdite et dangereuse.

Rapace dans le ciel

En levant les yeux au ciel, on pourra admirer quelques rapaces en quêtes de proies.

Ferme de l'Embarnier Chemin vers la ferme de l'Embarnier

Plus loin se trouve la ferme de l'Embarnier. À partir de là, le chemin est balisé (c'est le chemin principal). Une fois celle-ci dépassée, il faut continuer sur la route jusqu'au point de départ des parapentes (le secteur est tellement beau que l'on en arrive à être jaloux de devoir le partager :))afin de le traverser et de filer en direction du radar.

Chemin vers le radar Chemin vers le radar dans la forêt

C'est l'occasion de voguer au travers d'une forêt de sapins. Sans être au sommet, on marche déjà sur le plateau.

Panorama plateau de Calern

Au loin, le plateau de Calern avec ses télescopes, ainsi que toute la vallée de Caussol.

Radar du haut Montet Chemin vers sur le plateau du haut Montet

Le plateau du Montet/Haut Montet est relativement plat et découvert, il faudra donc penser à prendre un coupe vent car il est balayé en permanence par le vent, quelle que soit la saison !

Chemin Plateau de la Malle Plateau de la Malle

On redescend sur le plateau de la Malle en prenant à gauche une fois arrivé au col du Clapier (et d'avoir pris le temps de se restaurer !).

Chemin dans la forêt Chemin dans la guarigues

Puis longer la route sur environ 500m avant de retrouver un nouveau chemin sur la gauche. On alternera forêt et garrigue. Vigilance, ce n'est pas la partie la mieux balisée (il faudra tenir sa droite).

Panorama sur le littoral

Le final propose une végétation plutôt sèche, mais offre une vue splendide sur toute la baie entre Théoule-sur-Mer et le cap d'Antibes. Comme indiqué au début, le final se fait sur un chemin recouvert de cailloux, plutôt casse-patte donc, mais relativement "roulant".

Dans les pas de Napoléon

Wednesday, 20 April 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

1er mars 1815, Napoléon lassé de ses vacances sur l'île d'Elbe débarque à Golfe Juan avec 1200 hommes. Autant dire que niveau discrétion, on est loin de l'évasion de Carlos Ghosn ! Bref, un seul objectif : Paris. Pourquoi se casser la tête en faisant des détours ? L'ex et futur empereur choisit de tracer une ligne droite, faisant fi des Alpes qui se dressent devant lui, en passant tour à tour par Grasse, Castellane, Digne, Sisteron, Gap, Grenoble, Lyon, Mâcon, Auxerre... Il est possible aujourd'hui de suivre ce parcours en empruntant la RN 85, la fameuse "route Napoléon". Mais il faut savoir que celle-ci a été aménagée pour le transport routier moderne et ne suis donc pas stricto sensu le tracé originel.

C'est notamment le cas en ce qui concerne le tronçon entre St Vallier-De-Thiey et Escragnolles. Ces deux communes sont reliées par un chemin muletier désormais peu usité, mais toujours présent et qui servira de cadre pour la randonnée du jour. En réalité, c'est la seconde fois que je passe sur ce chemin. La première, en septembre dernier, a été plus compliquée : mauvais point de départ (depuis le village) : +8km peu intéressants, ampoule au pied qui apparaît à partir du kilomètre 4 à cause de chaussures trop petites... Bref, je n'ai pas eu le courage de prendre des photos et guettait depuis un créneau ensoleillé et sans vent (ce qui devient rare...) pour combler ce manque.

Créneau trouvé récemment pour effectuer les 11.5km de cette randonnée (ici sur visorando) "moyenne" (650m de dénivelé positif). Gros avantage de ce parcours : la plupart du tracé est ombragé, il est dont réalisable même en été. Le départ n'est pas forcément évident à trouver puisqu'il faut aller en direction de la chapelle Saint-Jean en empruntant la route de la Siagne (à double sens et où il est impossible de se croiser sur plus de deux kilomètres...) pour arriver à un petit renfoncement sur la droite qui héberge une réserve d'eau.

Point de départ Sentier de départ

Une fois stationné, il faut emprunter le chemin en direction de l'arche de Ponadieu et non la route. Ce dernier commence tranquillement avant de devenir rapidement un pierrier pentu.

Vue sur le baou

À la balise 80, il faut tourner en direction d'Escragnolles et longer la crête du vallon.

Chemin longeant la crête Escalier sur la crête

Cette dernière est par endroit étroite.

Chapelle Saint Jean Chapelle Saint Jean

Une fois revenu sur la route, on pourra faire un crochet pour voir la chapelle Saint-Jean. Elle se situe sur la gauche (il n'est pas aisé de la voir). Il faut prendre un petit chemin qui revient dans la forêt.

Le pont La rivière depuis le pont

Avant de continuer et de traverser le pont.

Chemin ombragé

La suite est simple puisqu'il faut toujours rester sur le chemin principal. La piste, large au début, se réduira au fur et à mesure. L'avantage est que l'on évolue sous les arbres, très agréable !

Chemin en pierres Chemin en pierres

Panorama

Vient alors un long passage composé uniquement de pierres, c'est la partie la plus difficile, mais qui offre un beau panorama.

Zoom sur la montagne Zoom sur la montagne

Au loin, la route Napoléon, avec, en mire, les superbes strates de roches.

Chemin en herbes Chemin en herbes

La partie finale de l'ascension (en herbe) plus agréable.

chapelle Saint Martin

On pourra faire une halte à la chapelle Saint-Martin.

Il ne reste alors qu'un kilomètre pour arriver aux portes d'Escragnolles. En haut du plateau, vient le temps de faire une pause et de se restaurer sur les tables mises à disposition. Les plus courageux pourront aller faire un tour jusqu'au (petit) village qui se situe 900m en contrebas.

Grand sentier

Il faut alors repartir dans la partie récente de la commune, en direction du baou Mourine. On tournera sur la gauche direction Rouyère pour emprunter une grande piste en terre qui offre là encore un superbe panorama.

Panorama

Petit sentier

Le tracé officiel propose de couper par les bois via un tout petit chemin sur la gauche. À l'ombre, mais étroit et très caillouteux, l'autre option étant de continuer sur la route.

Bergerie en ruines Ouverture dans la bergerie

Ce chemin débouche sur une ancienne grande bergerie en ruine.

Petit sentier Dans les bois

Il faudra alors continuer sur un tout petit passage qui permet de rejoindre le trajet aller en passant là encore dans la forêt. Pour le retour, au niveau de la chapelle Saint-Jean, on pourra terminer par la route plutôt que de longer de nouveau la crête.

Fleur violette