Balade

Tour du mont Aiguille

Monday, 13 July 2020
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Mont aiguille

Situé à la lisière de l'Isère et de la Drôme, le mont Aiguille, membre isolé du massif du Vercors, a de tout temps fasciné par son aspect atypique : un haut plateau qui culmine à 2086m d'altitude entouré de falaises (entre 250m et 350m de haut). Cette forteresse naturelle a nourrit bien des spéculations et des fantasmes. C'est ainsi que Charles VIII, roi de France impatient (ou curieux) diligenta son ascension en 1490 au capitaine Antoine de Ville. Ce qu'il réalisa 2 ans plus tard et qui marqua les premières pages de l'Alpinisme. De nos jours, l'ascension du mont est notée comme peu difficile.

La "promenade" du jour est surtout l'occasion de faire une halte sur la route des vacances. Halte qui ne fut pas de tout repos, puisque le tour du mont Aiguille fait pas moins de 19km avec 1100m/1200m de dénivelé positif. Autant dire qu'il faut être un minimum en forme et surtout démarrer tôt pour éviter au maximum les grosses chaleurs (pic de températures entre 15h et 18h). Selon le niveau, il faut prévoir entre 6h et 7h30 de marche, ainsi que 1L à 1,5L d'eau par personne.

Le mont Aiguille sous toutes ses faces

La randonnée, difficile certes, est plaisante car elle permet d'admirer à la fois le paysage local composée d'une flore exceptionnellement riche, mais également le mont selon différents points du vues. Ses faces offrent toutes quelque chose de nouveau à découvrir. Les photos sont pour certaines un peu floues, l'autofocus ayant eu du mal, j'ai dû faire le point manuellement en un temps court. C'est une petite déception de ce côté.

Champs dans le Vercors

L'idéal est de commencer la randonnée depuis le hameau de la Richardière (avec possibilité de loger à l'hôtel/bar/restaurant Au Gai Soleil), près du village de Chichilianne. Il faut partir en direction du col de l'Aupet afin de réaliser la partie la plus difficile dès le début. Les guides sur la toile conseillent le contraire... Le balisage à suivre est celui en jaune et vert.

Profil de la randonnée

L'altitude de départ est d'environ 1041m, il faut grimper jusqu'au col de l'Aupet situé à 1653m en seulement 4km, puis continuer l'ascension jusqu'à être tout proche de la base du mont à 1720m d'altitude.

Chemin de départ Bifurcation dans la forêt de bouleaux

Le début est plutôt facile, le dénivelé est doux. Puis l'on rentre dans une forêt de bouleaux, on marche à l'ombre mais le chemin se rétrécit, il est parfois un peu dangereux, surtout s'il a plu.

Autour du col de l'Aupet, certains points de vues permettent d'admirer une partie du Grand Veymont. La dernière phase jusqu'à la base du mont Aiguille est très caillouteuse. Les 4.5km suivants ne sont pas agréables du tout, puisque l'on perd de nouveau 600m d'altitude jusqu'au hameau de Pellas.

La pente est raide et caillouteuse quasiment tout le long. On ne peut pas voir le massif rocheux sur cette partie.

La suite est plus champêtre, mais pas facile pour autant avec 3 ascensions (200m, 120m et 60m de dénivelé positif). Une fois atteint le col du Papavet (1330m), il est bon de faire une pause déjeuner, le plus dur étant derrière. Le chemin emprunte assez régulièrement des lits de rivières, ce sont des phases accidentées en été et, je pense, non praticables toute l'année (surtout lors de la fonte des neiges au printemps). Certains lits peuvent se contourner en suivant la route. Chose importante : il est possible de se ravitailler en eau au kilomètre 5 (cours d'un ruisseau) et au kilomètre 14 dans le hameau de Trézanne. Cette dernière halte est l'occasion de visiter l'ancienne chapelle rénovée récemment (2015) par des artisans bénévoles. On appréciera son toit de chaume et ses vitraux modernes.

Quelques photos de l'extraordinaire richesse florale en cette saison :

Puy du Naouri

Tuesday, 02 June 2020
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Profitons de ce lundi de Pentecôte pour s'aérer un peu ! Il faut dire qu'entre le confinement et le mauvais temps, il ne fut pas évident de trouver des créneaux, surtout que l'été et ses grosses chaleurs pointe le bout de son nez. La randonnée présentée ici a été faite "à la main" sur un coup de tête et n'est pas optimale. Le mieux étant sûrement de suivre l'itinéraire proposé par Randoxygène qui utilise une partie du circuit du Malvan. Le ciel voilé de ce lundi et les photos qui en découlent ne rendent pas hommage aux paysages que l'on peut admirer une fois sur place. Il permet, à défaut, de ne pas souffrir de la chaleur (même si les Alpes-Maritimes bénéficient malgré tout de températures de saison).

Le départ se situe sur le parking de Tourrettes-sur-Loup. Après avoir contourné l'école, il faut suivre la route de Canorgues jusqu'à rejoindre la route du Caire. Il s'agit d'une route goudronnée à forte déclivité. Son intérêt est assez faible, mis à part qu'il soit ombragé.

Cette entrée en matière permet d'apprécier les fleurs printanières.

Le ranch se situe à mi-chemin.

Le ranch

Au bout de la route, le Mas de la source. On attaque enfin la partie intéressante de la randonnée en suivant le chemin de Saint-Barnabé (caché derrière les villas).

Départ du chemin de Saint Barnabé

Il est très bien entretenu et propose un dénivelé moindre. Le spectacle des pré Alpes peut commencer.

Chemin de Saint Barnabé Chemin de Saint Barnabé

Une fois arrivé en haut, il faudra partir sur la droite en direction du Puy du Naouri.

Chemin du puy du Naouri

Le belvédère offre un panorama à 360°C.

Vue sur la vallée

On se délecte des champs de thym en fleur bourdonnants.

Champ de thym d'altitude

Dans le ciel, les parapentes cohabitent avec les rapaces en quête de proies.

Au milieu des cairnes

Après une pause déjeuner bien mérité, il est temps de faire demi tour et de repartir en direction du Mas de la source. Vers la fin de la descente, il faudra bifurquer sur la droite pour prendre le sentier parallèle au chemin des Courmettes (attention, il n'y a pas d'indications).

Sentier du chemin des Courmettes

Avant de rejoindre ce dernier, on pourra apprécier de plus près les ruines d'une ancienne Bergerie.

Bergerie en ruine

Nous arrivons sur le chemin principal qui mène au domaine des Courmettes. Il est large, tassé, en pente douce, idéal pour une balade en VTT, moins intéressant à pied.

Chemin des Courmettes

Une fois passé la villa du Villars, il faudra prendre sur la gauche à la balise 185 pour redescendre sur Tourrettes. C'est en réalité la second partie de la randonnée du Pié Saint Martin. Cette partie est entièrement boisée et ombragée, agréable pour un retour.

Circuit du Pié Saint Martin Circuit du Pié Saint Martin

Le circuit du Pié Saint Martin commence et se termine dans le quartier cossu de Saint Martin. Le retour se fait par la route jusqu'au village, en passant par la bastide aux violettes. Cette partie de Tourrettes est moins connue des touristes.

Tourrettes-Sur-Loup

Après 5h de marche et 15km/16km avalé, il est temps de rentrer à la maison et de profiter d'une nuit de sommeil qui s'annonce profonde !

Il lago

Monday, 08 July 2019
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Lac de Côme depuis Lenno

Mi juin, saison rêvée pour découvrir le nord de l'Italie et ses célèbres lacs (Majeur, Côme, Garde) avant l'arrivée massive des touristes et de la chaleur. Certes, cette année, une vague de chaleur s'est invitée lors de la seconde quinzaine de juin... Pour autant, il valait mieux être en altitude qu'en ville !

Milan (Milano)

Galleria Vittorio Emanuele II

La première étape est Milan, capitale de la mode et du design. Depuis l'exposition universelle de 2015, il y a une réelle politique pour re dynamiser la capitale Lombarde et casser son image de ville industrielle. Il suffit de quelques jours pour le ressentir. C'est une ville jeune, dynamique, en perpétuel mouvement à l'image du nouveau quartier : parc fleuri, immeubles design, balcons entièrement végétalisés et autonomes en arrosage. À ce sujet, les villes italiennes, malgré la création des artères et avenues dédiées aux voitures, ont su garder leurs arbres, apportant un peu de fraîcheur aux promeneurs. Milan, particulièrement, possède de nombreux immeubles dont les balconnières sont fleuries. Mieux encore, les anciennes lignes de tramway n'ont pas été supprimées en faveur de l'automobile. On peut même voir circuler des rames des années 30 ! En sus, le faible dénivelé et la création de nombreuses pistes cyclables en site propre favorisent l'usage du vélo. Finalement, les grands parcs apportent une réelle bouffée d'oxygène aux locaux comme aux touristes. Ils sont vraiment immenses, loin de ce qu'on peut trouver de l'autre côté des Alpes. Les municipalités françaises feraient bien de s'en inspirer lors de la création/révision des plans d'urbanisme...

Duomo Milano

Mais Milan est aussi une importante place financière, siège de la bourse d'Italie. Elle transpire l'argent à l'image des hôtels de luxe, boutiques de luxe et nombreuses voitures haut de gamme qui la sillonne. Le petit passage sur la via Monte Napoleone est assez exotique.

À quelques encablures des monuments historiques, dont la cathédrale centrale est le fleuron (tenue correcte exigée : pas de jupe, épaules couvertes...), se dressent des immeubles de société qui rivalisent de hauteur les uns avec les autres. On se doit d'être visible. La ville est sans cesse en rénovation/construction, sans, visiblement, avoir de limite concernant la taille des immeubles.

Immeuble végétalisé IBM Milan

Bien sûr, la Lombarde possède moulte défauts inhérents à une métropole de son envergure : circulation automobile importante tout au long de la journée, bruit, pollution. Il y a énormément de touristes (dont beaucoup d'asiatiques). Il est d'ailleurs assez difficile de trouver des rues où personne ne fume... Il faut dire que l'agglomération Milanaise est forte de 1.3M d'habitants (plus les 2M de touristes annuels), 7M si on prend en compte l'aire urbaine. Les pics de chaleur se font donc vite ressentir. Car, Milan avec ses parcs ombragés, est l'arbre qui cache la forêt ! La région alentour est un mélange d'agriculture et d'industries. Les autoroutes périphériques sont denses, aussi bien à cause des riverains que des camions de marchandise. Résultat, si un dimanche calme, il ne faisait que 31°C sur la route, un lundi en plein après-midi, le mercure dépasse les 34°C !

Pour ce qui est des conseils pratiques, le mieux est de stationner sa voiture en périphérie dans un parking longue durée (style Parkvia) et de prendre un hébergement au centre. Concernant Parkvia, inutile de réserver, car, dans ce cas, il faut faire valider sa réservation en sortie via un interphone et du personnel ne parlant pas forcément anglais. La place de stationnement n'étant de toutes façons pas garantie. Les bonnes adresses :

  • La pâtisserie Pavè
  • Bar Cimmino 104 : tous les cocktails à 8€ et une planche apéritive est disponible gratuitement
  • Restaurant Osteria Brunello : cuisine raffinée (prix en conséquence)
  • Pizzeria Pino

Bergame (Bergamo)

Partie haute Bergame

Bergame est séparée en deux : la partie basse accueille la nouvelle ville tandis que la partie haute, fortifiée, abrite un village beaucoup plus typique (un bel exemple d'architecture locale). La liaison se fait en bus (circulation automobile réservée aux riverains sur la partie haute), par le funiculaire ou à pied.

Remparts Bergame

Autant dire qu'il est conseillé de prendre le premier à l'aller, puis de longer les remparts afin de profiter de la vue au retour. On appréciera les petites ruelles médiévales, hélas très exploitées par l'activité touristique, qui, même en juin est importante.

Cour intérieure Bergame

Si l'on pourra goûter la spécialité locale à base de polenta, il vaudra mieux regarder les ingrédients avant de se lancer : une pâte d'amande fourrée à la crème au cacao, le tout avec beaucoup de colorant. De manière générale, les Italiens sont friands de viennoiseries fourrées.

Partie basse Bergame

Même si ce n'est pas le plus joli, la petite marche depuis le nouveau parking (3€/jour) permet de découvrir les quelques monuments de la basse ville.

Bellagio

Bellagio

Probablement le grand village le plus sympathique du lac de Côme. Il occupe la place centrale dans le delta du lac. Naturellement bondé dès juin. Si certaines ont sur rester un tant soit peu authentique, ses petites ruelles ne sont dédiées qu'à la restauration et quelques boutiques de souvenirs. Il faut fuir les artères principales.

Ruelle Bellagio

Le port permet cependant de se faire une belle idée du lac et d'observer au loin la myriade de palais bourgeois (dont certains datent de la renaissance). Pour les voir de plus près, le mieux est de faire un tour en bateau (ou en bus).

Jardins Melzi Jardins Melzi

Finalement, un des points d'intérêts majeurs se trouve dans les jardins de la villa Melzi : un jardin botanique avec des essences d'arbres du monde entier. La bonne adresse :

  • Le restaurant B-Lake sur la traverse centrale (un peu cher, mais la qualité est au rendez-vous)

Mennagio - Tremezzo - Lenno

Port Mennagio

Point stratégique pour atteindre les Alpes, le lac de Côme fut très tôt colonisé par les Romains qui en expulsèrent les autochtones. S'ensuit la domination de puissantes familles, avant de devenir un lieu de villégiature privilégié de la haute bourgeoisie locale, pour finir en station balnéaire prisée des touristes fortunés. Cette histoire se reflète dans le nombre impressionnant de palais bourgeois (et maintenant hôtels de luxe) construits autour du lac. Ici, le massif Alpin plonge de manière abrupte dans l'eau. Cela a plusieurs conséquences : 1) La circulation (sur l'ancienne via Régina) est difficile (riverains, touristes, camions de livraisons), la route étant étroite, 2) À part siroter un Aperol Spritz au bord du lac, il n'y a pas grand chose à faire. Quelques villas peuvent être visitées (pour un tarif d'entrée plus ou moins important), mais dans l'ensemble, on se contente de les observer depuis le bord de la route (ou du bateau). Alors, même si c'est joli, cela ne vaut absolument pas le coup de dépenser du temps et de l'énergie à s'y rendre. De plus, il n'y a que très peu de plages aménagées pour se baigner (un petit parc à cet effet à Tremezzo).

Ruelle Lenno

Seul Lenno avec ses quelques ruelles propose un petit peu plus qu'un bord de lac, deux restaurants et des hôtels de luxe.

Côme

Cathédrâle de Côme Piazza del duomo Côme

Côme est un concentré de la région : une périphérie hideuse, un centre historique restreint et envahit par les touristes, une superbe cathédrale, des magasins et des hôtels de luxe ainsi qu'un accès au lac via un petit port. On y va pour prendre une photo avec le panneau d'entrée de la ville, rien de plus.

Stresa - Îles Borromées

Isola Bella - Borromées

À une centaine de kilomètres à l'ouest se trouve le lac Majeur (Lago Maggiore) partagé équitablement entre le Piémont et la Lombardie. Stresa est implantée sur la partie Piémontaise. On retrouve les mêmes éléments que sur le lac de Côme, mais avec une déclivité moins importante du massif Alpin permettant de faire plus d'activités de plein air (beaucoup de randonnées sont possibles). Les bus de touristes sont également très présents, mais moins qu'en Lombardie.

Palais bourgeois Stresa Palais bourgeois Stresa

Il n'y a rien de particulier à Stresa à part un mini parc zoologique privé et la possibilité de prendre le bateau pour visiter les îles Borromées. Trois d'entre elles sont visitables : l'île mère (isola madre), avec son jardin exotique, la belle (isola bella), la plus célèbre avec son château de style baroque et l'île du pêcheur (isola dei Pescatori).

Ruelle Île du pêcheur Île du pêcheur

L'île du pêcheur est plus petite, mais peut-être une des plus authentique. Pour s'y rendre, le mieux est d'utiliser les bateaux du service publique CMC qui font des rotations toutes les 30 minutes (pontons rouges), plutôt que les privés. Naturellement, les îles étant assez petites, elles sont vite submergées par les visiteurs.

Ruelle Île du pêcheur Ruelle Île du pêcheur

Port Île du pêcheur

Orta San Giulio

Isola San Giulio

Non loin de Stresa, se trouve Orta San Giulio en bordure du lac d'Orta. Ce dernier est moins prisé et permet de respirer un peu. Au-delà de son côté charmant, le village est surtout célèbre pour le site du Mont Sacré d'Orta (Sacro Monte di Orta) composé de 20 chapelles datant du XVIe et XVIIe siècle mettant en scène la vie de St François d'Assise par des sculptures et des peintures. Site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Ruelle Orta San Giulio Ruelle Orta San Giulio

Sormano

C'est finalement le gros coup de cœur du voyage. Perché à plus de 600m d'altitude, Sormano est un village tout à fait typique, sans urbanisation excessive (comme ses voisins) malgré un nombre important de résidences secondaires. Il offre une réelle quiétude sans pour autant être mort (il y a même une école primaire). De part son altitude, les températures sont 2°C à 3°C inférieures à celles du lac, ce qui en période de canicule est vraiment appréciable. Les quelques commerçants sont tous très sympathiques et les prix pratiqués sont bien inférieurs à ce que l'on peut trouver en bordure de lac. C'est également une région où les gens font beaucoup de vélo, malgré les forts dénivelés que l'on peut rencontrer. Il faut dire que le réseau secondaire est limité entre 50km/h et 70km/h et la circulation peu dense. Les bonnes adresses :

  • Da Mara Lago Di Como : super B&B tenu par Mara, très bonne hôte qui a le bon goût de parler français.
  • Restaurant/pizzeria Don Vito : les meilleures pizzas dégustées durant le séjour (cuites au feu de bois, naturellement)

Retour

Un conseil de dernière minute : ne jamais, jamais, JAMAIS, emprunter l'autoroute dans le sens Milan -> Nice, un samedi ! Ou alors, éviter de passer par Savone (Savona). C'est le point de rendez-vous des personnes souhaitant prendre un ferry pour la méditerranée. L'autoroute, bondée, passe de trois voies à une seule pour effectuer une jonction. Autant dire que les bouchons sont légion et qu'il faudra être chanceux pour ne pas tomber sur un bouchon causé par un accident... Résultat, 1h30 quasiment à l'arrêt sous un soleil de plomb.

Radar du Haut-Montet

Friday, 07 June 2019
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Thym en fleur

Quoi de mieux pour occuper un vendredi de l'ascension qu'une petite balade sur les hauteurs de Grasse ? Comme en Décembre dernier, l'objectif est le radar de l'aviation civile (Haut-Montet) situé à 1335m d'altitude. Cette fois, il n'est plus question de suivre la conduite de gaz, mais de faire le détour par le col du Clapier. Autre changement : le point de départ qui se fait désormais à partir des terrains de tennis, juste au dessus d'altitude 500. Le parcours est donc porté à un peu plus de 10km aller et autant pour le retour.

Fleur

Début de la randonnée sur les coups de 10h afin de profiter encore un peu de la fraîcheur matinale (~20°C). Le départ est le même que pour le tour de la Marbrière, autant dire que l'on grimpe pas mal sur les premiers kilomètres.

Une fois arrivé tout en haut, il ne faut pas bifurquer vers la Marbrière, mais suivre le chemin principal qui débouche sur le vallon de St Christophe.

Ne pas bifurquer vers la Marbrière

La partie suivante est moins intéressante puisqu'il faut suivre la route sur 1km avant de prendre le chemin forestier en direction du col du Clapier.

Bifurquer vers le col du Clapier Chemin forestier

C'est alors que l'on rejoint la conduite de gaz. Attention à bien poursuivre sur le sentier balisé blanc et rouge et non sur le chemin de la conduite.

Vers la conduite de gaz Les antennes

Vallon St Christophe Continuer sur le chemin balisé

La sortie se fait juste avant la GAEC de la Malle. Poursuivre dans cette direction et prendre le sentier qui la contourne (sur la droite) avant le portail principal sans trop prêter attention aux panneaux d'interdiction d'entrée.

Le plateau de la Malle, d'en bas

Un peu plus loin, il faut tourner sur la gauche en direction du col du Clapier.

Ascension du col du Clapier Ascension du col du Clapier

Vue sur la mer

Au fur et à mesure de l'ascension, le superbe plateau de la Malle se dévoile et même à une centaine de mètres, l'odeur des ovins picote le nez.

Plateau de la Malle

Herbes sèches battues par le vent, thym en fleur. Le comité d'accueil du Clapier est splendide.

Herbes sèches et thym Fleur

Depuis les 1257m d'altitude, on a une vue époustouflante sur le plateau de la Malle, celui de Caussols et celui (au loin) de Calern. Ce détour se révèle au final plus intéressant que le chemin de la conduite de gaz ! On pourra aller explorer les quelques bergeries en ruine.

Plateau de Caussol et Calern

La suite se fait en direction du Haut-Montet, soit par la gauche (chemin balisé en jaune), soit en suivant le bord de la falaise sur la droite. L'idéal est de passer par le second à l'aller même s'il est moins évident.

Traverse du col du Clapier

Retour sur le chemin principal de la conduite. Cette fois, c'est tout droit.

Sans traîner, mais sans courir non plus, il faut bien compter ~2h30 pour atteindre le radar. Après quelques photos, il est temps de faire une pause bien méritée avec un bon casse-croûte.

Le radar du Haut-Montet

Le temps est assez brumeux sur la côte, dommage.

Depuis le Haut-Montet

Le retour suit le même chemin (sauf traverse depuis le col du Clapier), mais est plus rapide (~2h10).

Chemin balisé jaune

Pour l'anecdote, la semelle de ma chaussure droite, sûrement sous le charme du paysage, a décidé de rester sur place à mi-chemin, autant dire que les descentes dans les cailloux avec seulement une mini-semelle s'est révélée plutôt désagréable !

Radar de l'aviation civile

Monday, 31 December 2018
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Départ depuis le col du Pilon

C'est une boule blanche qui trône au dessus du plateau de la Malle. Beaucoup la prennent pour un télescope (du fait de la proximité du plateau de Caussols). Il s'agit en réalité d'un radar de l'aviation civile ! C'est également l'objectif du jour.

Pour s'y rendre, deux options s'offrent à nous : commencer le tour de la marbrière, puis tourner vers St Christophe, ou démarrer à partir du col du Pilon. C'est la deuxième option (plus courte) qui a été choisie. Autant le dire de suite, il s'agit d'une randonnée difficile (distance et dénivelé importants).

Il faut donc se rendre au col du pilon, à l'entrée de St Vallier-de-Thiez, peu après la maison d'arrêt de Grasse. L'objectif est de suivre le chemin tracé à travers la montagne. C'est une canalisation de gaz à haute pression. Elle est symbolisée par des nichoirs jaunes.

La randonnée commence tranquillement avec un beau parcours forestier.

Dans les bois Dans les bois, contre jour

Puis, la pente se fait plus forte, le sol est instable (beaucoup de cailloux).

Chemin qui suit la canalisation panorama à mi côte

Une fois arrivé au sommet, on aperçoit le second objectif : les antennes !

Aperçu des antennes

Si le chemin semble tout tracé, il faudra pourtant contourner par la gauche une propriété privée et clôturée afin de rejoindre une route. À 11h du matin, elle est encore gelée. Pourtant, le temps est idéal pour se promener.

Chemin encore gelé

C'est à ce moment qu'il faut être vigilant et bifurquer sur le GR4 signalé en rouge, sous peine de faire un grand détour ! Il faut bien penser aux nichoirs jaunes qui "balisent" le chemin.

Bifurcation du GR4

Une fois passé les antennes, on n'entend plus le bruit de la route, l'air est pur, le soleil nous réchauffe généreusement, c'est un vrai régal.

Au loin, une maison Cabane en pierre

Il va falloir attaquer la descente, le radar en ligne de mire. Un peu moins raide que la précédente, elle n'en reste pas moins instable par endroit.

Descente vers le plateau de la Malle

Au loin on aperçoit un château. On n'imagine pas, du fait que l'endroit est reculé, mais il y a plusieurs maisons sur le plateau et quasiment toutes sont habitées (même en hiver).

Au loin un château

En regardant plus près, un chamois a coupé le chemin en deux bonds. Trop rapide pour prendre une photo ! Une fois au bas de la pente, il faut être de nouveau vigilant et tourner sur la gauche pour suivre le GR4 qu'il faudra laisser de côté un peu plus tard et poursuivre sur l'arrête de la montagne en direction du radar.

Malheureusement la randonnée s'est arrêtée devant la clôture des maisons bordants la route (au pied de l'ascension finale !!), il n'y avait à priori pas de chemin pour la contourner et l'information du GR4 n'a été connue que lors du retour en discutant avec un autre randonneur. C'est rageant, surtout que le détour par le GR4 fait quand même 2km.

Autre déception : les nuages sur le littoral qui ont gâché le panorama.

Panorama brumeux

Attention à la descente finale, le dénivelé est important et les pierres toujours aussi roulantes. Malgré tout ce fut une très belle journée de décembre.