Archives 2011

Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde

Sunday, 01 May 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

Michel Ganiant, chef d'entreprise à la tête de Ganiant Corp. (une des plus grosses multi nationale française) accepte, après maintes relances, la proposition d'un journaliste de Gauche de réaliser un reportage sur lui et son entreprise. Le but étant pour l'un de montrer comment il va réussir à racheter son ennemi de toujours (les entreprises Prevost) et pour l'autre de montrer (encore une fois) les rouages du capitalisme qui déchirent notre planète en renforçant les inégalités.

C'est donc sur un ton plein de sarcasmes que se déroule l'action. Hélas, même s'il n'est pas mauvais, le film oscille entre critique du système et humour sans pour autant atteindre ni l'un, ni l'autre, il ne va pas vraiment au bout des choses. Il manque de rythme pour garder l'attention du spectateur. Néanmoins, l'interprétation de François-Xavier Demaison est remarquable (tout comme dans "La Chance de ma vie"). Laurent Laffite est peut être un ton en dessous dans le rôle du journaliste Gauchiste (trop blasé, trop tête à claque). Mais pour profiter de ce jeu d'acteur et voir les quelques détails oubliés, il faudra y retourner une seconde fois.

La croisière

Sunday, 24 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

 

Quatre femmes et un clandestin sont réunis sur un bateau pour une croisière en méditerranée. Chacun ayant sa petite histoire personnelle (une Parisienne stressée, un mari perdu, un clandestin ...) qu'il va tenter de résoudre pendant 1h40. Ce n'est pas un grand film, mais ça fait passer le temps. On pourra quand même apprécier quelques scènes assez drôles au début de l'aventure.

Problème de compilation avec le nouveau pilote NVIDIA

Sunday, 17 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

En retard (comme d'habitude), j'ai mis à jour hier ma Debian Wheezy (testing). Je vois dans la liste qu'il y a un nouveau noyau (le 2.6.38), donc c'est une mise à jour périlleuse pour les périphériques qui ne sont pas directement supportés par le noyau, à savoir : le pilote rtl8192e pour le Wifi et le pilote NVIDIA GeForce 330M pour la carte graphique.

Généralement tout se passe bien, enfin généralement... Pour le wifi c'était OK (il suffit de recompiler les pilotes), mais pour la carte graphique, le serveur X ne voulait plus se lancer. C'est un problème fréquent, on retourne via l'ancien noyau sur le site de NVIDIA, on télécharge le nouveau pilote et les headers du noyau puis on redémarre pour le compiler.

Comme d'hab il y a la vérification de gcc qui se règle en préfixant la commande par CC="gcc-4.4", mais cette fois-ci la compilation échoue ! On va voir ce qui se passe dans /var/log/nvidia-installer.log :

kernel/nv.c:426: error: unknown field ‘ioctl’ specified in initializer

C'est la première fois que ça arrive. Ni une, ni deux, j'extraie les sources de NVIDIA-Linux-x86_64-256.53.run avec

./NVIDIA-Linux-x86_64-256.53.run -x

j'ouvre le fichier nv.c, tout semble correct. Sauf qu'en fait le champs ioctl de la structure file_operations a été supprimé depuis 6 mois à cause du BKL (Big Kernel Lock). Arf les bougres ! La modification à réaliser n'est pas compliquée :

--- a/NVIDIA-Linux-x86_64-256.53/kernel/nv.c 2011-04-17 10:22:22.861937886 +0200 +++ b/NVIDIA-Linux-x86_64-256.53/kernel/nv.c 2011-04-17 09:08:21.000000000 +0200 @@ -423,9 +423,10 @@ static struct file_operations nv_fops = { .owner = THIS_MODULE, .poll = nv_kern_poll, - .ioctl = nv_kern_ioctl, #if defined(HAVE_UNLOCKED_IOCTL) .unlocked_ioctl = nv_kern_unlocked_ioctl, +#else + .ioctl = nv_kern_ioctl, #endif #if defined(NVCPU_X86_64) && defined(HAVE_COMPAT_IOCTL) .compat_ioctl = nv_kern_compat_ioctl,

On déplace le champs ioctl dans un #else. On recompile et ça tourne ! Même binaire, les pilotes NVIDIA sont de très bonne qualité, c'est bizarre d'avoir laissé une telle erreur. Je viens de leur envoyer un message (dur de trouver un point d'entrée), j'espère que ce sera corrigé dans la prochaine version.

SSII Le jeu

Saturday, 16 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

"Bonjour, j'en prendrai pour 400 kilos s'il vous plaît."
"Bien sûr et avec ça ?"
"Ce sera tout, merci."

C'est la caricature classique d'une SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique), société d'intérim de luxe qui vend la compétence que personne (à part les informaticiens) ne possède pour réaliser un projet informatique. Ce sont des super Manpower que l'on ramène souvent à des marchands de viande, oui mais de la bonne môssieur, et qui coûte cher (plusieurs centaines d'euros par jour pour un ingénieur). C'est là aussi qu'on retrouve le fameux duel maître-esclave commercial-informaticien. Personnellement j'ai, pour l'instant, la chance d'échapper à ce système qui représente une très grande partie des emplois en informatique en France (surtout en région PACA).

SSI Le jeu

Bref, au-delà de ces basses diffamations Google m'a proposé un lien sponsorisé depuis GMail vers le site SSII Le jeu qui est une simulation de SSII. C'est-à-dire que vous êtes placé dans la peau d'un directeur qui doit chercher des partenaires (salariés ou freelance) et répondre à des marchés (propals) pour placer ses collaborateurs. Naturellement le but du jeu est d'avoir la plus grosse (SSII), donc le plus d'informaticiens, le plus gros chiffre d'affaire, le plus gros bénéfice ...

L'aspect esthétique laisse un peu à désirer (c'est surtout une vitrine développés par AGSI pour ses sites freelance-info.fr et carriere-info.fr), mais comme dans tout jeux de simulation on prend rapidement goût aux quelques chiffres inscrits dans la base de données du site. Il est conseillé d'utiliser AdBlock pour limiter l'excès de pub du site. Pour pimenter le tout on peut introduire notre petite PME/SSII en bourse (mais gare aux OPA !!). Vu certains chiffres (plusieurs milliers d'informaticiens pour certaines SSII) ça ne m'étonnerait pas qu'elles soient contrôlées par un robot (ce qui n'est pas interdit par les CGU), d'ailleurs il y a pas mal de plaintes sur le forum (surtout concernant l'entrée en bourse).

Comme pour Friends For Sale (Facebook), le concept de vendre des humains pour faire des sous est assez sympa, même si on en a vite fait le tour. J'ai créé la SSII Clooney (je n'avais que ce nom en tête ...) et pour ceux qui veulent faire un petit geste mon numéro de parrain est le 32817, mais ce qui est intéressant avant tout c'est d'avoir pleins de joueurs pour rendre le jeu un peu plus vivant (même si on a l'impression qu'il n'évolue plus depuis longtemps, il a été crée en 2006), un passage à l'open source redonnerait sûrement un coup de jeune au jeu. L'inscription est rapide et sans douleur, un nom de SSII et un mail suffit.

Pink Ponk

Saturday, 09 April 2011
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Écrit par
Grégory Soutadé

Pink Ponk

Pink Ponk, avec un nom comme celui-ci on ne pouvait s'attendre qu'à du ... Punk ! J'ai découvert Pink Ponk par hasard, c'est un cadeau de Chill (Sinké Zakéou) pour un retard de livraison à la sortie de leur dernier album. Bref Pink Ponk est un groupe Azuréen qui a sévit de 2002 à 2005, leur premier (et dernier) album Hun Don Zen est juste exceptionnel. Ces 5 gars apportent quelque chose d'assez extraordinaire : un style néo métal mélodique/punk, la musique a quelque chose de puissant, mais aussi de complexe. En effet dans chaque morceau on retrouve plusieurs mélodies, ce qui n'est pas évident à comprendre quand on est habitué au classique couplet/refrain/couplet/refrain/refrain. Bref on en prend plein les oreilles du début à la fin sans aucun moment de répits. La production est d'une excellente qualité, on croirait réellement à un album pro (s'en est un).

Il y a peu de ressources sur le net sur Pink Ponk, mais on peut encore écouter les 4 premiers morceaux de "Hun Don Zen" sur leurs MySpace.

 

Hun Don Zen



"Hun Don Zen" est un album post mortem, il regroupe 12 nouveaux titres ainsi que leur première démo. On attaque très fort avec "A Self Esteem View", suivi de "Back In Your Womb" qui propose une fin puissante à la The Used. Le troisième morceau est un peu plus "doux" avec un superbe solo. Pas le temps de respirer qu'on enchaîne déjà sur la piste quatre qui après une intro très sympa repart sur du classique. Le morceau suivant part dans tous les sens. Ensuite c'est du Pink Ponk comme on commence à en avoir l'habitude, "Hun Don Zen" ayant une intro sympa avec une voix modulée. Le 8ème morceau (Heistonmanjlagrov) se rapproche de ce dont on a plus l'habitude avec quelque chose qui ressemble à un refrain. Comme pour finir sans nous arracher complètement les oreilles, la fin du dernier morceau "Neither In An Entire Life" est très doux après la tempête et le terrible "Spiteful Joe".

Une transition tout à fait originale nous attend. Comme mentionné plus haut, cette seconde partie est leur première démo. Le style est plus punk et laisse pressentir tout le potentiel de Pink Ponk. "Rendez vous" est LE morceau à écouter dans cette seconde partie, l'intro est absolument géniale ! Les deux suivantes sont aussi vraiment bonnes. Le final à la sèche est particulièrement sympa, on en redemande encore !