Informatique

From Nokia to Android

Thursday, 19 September 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Nokia 7373

After 6 years of wonderful services I decided to change my superb Nokia 7373 by a Nexus 4 (thanks to the last price down). Welcome to the 21th century with a big smartphone running Android. One problem : how to transfer my contacts from Nokia to Android ? After reading some articles on the net I didn't find any simple solution. So I developped a perl script that will convert contacts extracted from Nokia Suite to vCad format (.vcf). The procedure is bellow :

  • Extract your contacts with Nokia Suite into a CSV file
  • Run this script (you can see help with -h switch)
  • Copy vcf files to your phone (you can copy them in DCIM directory if you have a Nexus 4, it works)
  • Go to "contact" application and import all vcf files

Now you can use your mobile phone as before. Personally I deactivated contact synchronisation because I do not want to give phone numbers of my friends to Google (even if I suppose it already has). *Beware* this script has been developped for French people : default call prefix is +33 (you can change it) and a cell phone numbers starts with 6 in France (you can change it). If you're in another country you may have to tweak it. Currently it can extract first name, last name, phone numbers and email. Have fun !

Nexus 4

hexdump mon ami

Friday, 06 September 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Au boulot, je suis souvent amené à lire du binaire. Sous GNU/Linux, il y a l'utilitaire hexdump. S'il est très pratique, je ne supporte pas le formatage par défaut (8 colonnes, 2 octets par colonne, big endian), lui préférant celui d'EMACS (qui est bien plus naturel). En cherchant ici et là, j'ai trouvé comment avoir un résultat un peu plus sympa :

Simple formatage 16 colonnes, 1 octet par colonne

hexdump -v -e '16/1 "%02x " "\n"' test
cd 7d 3a 34 2f 9c b7 17 b2 46 0f 13 96 dc 29 2c
a7 38 15 c1 40 74 07 1d 34 c8 a2 c6 01 e8 ff e1
0c 52 72 66 4c 6d 55 9a 13 9a 3c fb 09 cc f8 5e

Simple formatage 16 colonnes, 2 octets par colonne (affichage big endian)

hexdump -v -e '16/2 "%04x " "\n"' test
7dcd 343a 9c2f 17b7 46b2 130f dc96 2c29 38a7 c115 7440 1d07 c834 c6a2 e801 e1ff
520c 6672 6d4c 9a55 9a13 fb3c cc09 5ef8 c8b5 f747 c076 3a64 4363 ba02 3cc3 b899
2fdd 0c04 15f0 26fc 4840 de08 5682 0795 f938 dfbd 97e0 6219 4dc1 bd11 a217 48a2

Simple formatage 16 colonnes, 4 octets par colonne (affichage big endian)

hexdump -v -e '8/4 "%08x " "\n"' test
343a7dcd 17b79c2f 130f46b2 2c29dc96 c11538a7 1d077440 c6a2c834 e1ffe801
6672520c 9a556d4c fb3c9a13 5ef8cc09 f747c8b5 3a64c076 ba024363 b8993cc3
0c042fdd 26fc15f0 de084840 07955682 dfbdf938 621997e0 bd114dc1 48a2a217
0b2a4ba6 92e126e3 41b390bb c6715665 513d27ce ac133bf9 c4110439 2617d3eb
6be79814 3c87391d 950461d9 e4fc7027 dcd0bf46 0d690fdc eb5b68d7 3d5d0bee
8d78785d 97e315ee f801f1ac b1d8247a 02bd5328 91acb913 0f6b4024 8eadb09d

Avec l'affichage des adresses

hexdump -v -e '"%08_ax " ' -e '16/1 "%02x " "\n"' test
00000000    cd 7d 3a 34 2f 9c b7 17 b2 46 0f 13 96 dc 29 2c
00000010    a7 38 15 c1 40 74 07 1d 34 c8 a2 c6 01 e8 ff e1
00000020    0c 52 72 66 4c 6d 55 9a 13 9a 3c fb 09 cc f8 5e
00000030    b5 c8 47 f7 76 c0 64 3a 63 43 02 ba c3 3c 99 b8

Affichage par octet sans retour à la ligne

hexdump -v -e '/1 "%02x "' test
cd 7d 3a 34 2f 9c b7 17 b2 46 0f 13 96 dc 29 2c a7 38 15 c1 40 74 07

Avec l'affichage des caractères

head -n 3 gpl-3.0.txt| hexdump -e '8/1 "%02X " "\t\t"' -e '8/1 "%c" "\n"'
20 20 20 20 20 20 20 20                
*
20 20 20 20 47 4E 55 20            GNU
47 45 4E 45 52 41 4C 20        GENERAL
50 55 42 4C 49 43 20 4C        PUBLIC L
49 43 45 4E 53 45 0A 20        ICENSE

Variante (sans les étoiles)

head -n 3 gpl-3.0.txt| hexdump -v -e '8/1 "%02X " "\t\t"' -e '8/1 "%c" "\n"'
20 20 20 20 20 20 20 20                
20 20 20 20 20 20 20 20               
20 20 20 20 47 4E 55 20            GNU
47 45 4E 45 52 41 4C 20        GENERAL
50 55 42 4C 49 43 20 4C        PUBLIC L
49 43 45 4E 53 45 0A 20        ICENSE

On peut ainsi combiner les formatages à l'infini pour avoir le résultat souhaité !

Ubuntu Edge : fin du rêve

Thursday, 22 August 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

La campagne indiegogo s'est terminée aujourd'hui. La déception est aussi grande que les attentes de ceux qui y ont cru. En effet, en vendant du rêve, Canonical a forcément déçu ses partisans. Pourtant la campagne n'est pas un échec total grâce au buzz crée autour d'Ubuntu et du prochain Ubuntu Touch.

Des records pour l'Edge

Si le record du crowdfunding revient à Star Citizen avec 15M$, l'Ubuntu Edge dépasse de 2.6M$ (12.81M$ en seulement 30 jours) le record en une seule campagne (contre 3 ou 4 pour Star Citizen), surpassant la montre connecté pebble et ses 10.27M$. Elle devient aussi la campagne avec le lancement le plus rapide : 2M$ en 8h. Autre record : plus de 20 000 messages ont été postés sur la page du projet. Hélas, seulement 17 842 Edge ont été vendus (pour 27 488 donateurs), ce qui est largement insuffisant pour démarrer une production industrielle. Peut être qu'en passant la barre des 20 000 pièces, Canonical aurait prolongé la campagne.

Le succès vient en grande partie de la communauté qui s'est démenée pour faire vivre l'Edge. Face au résultat final, elle reproche à Mark Shuttleworth de ne pas avoir tout mis en oeuvre pour arriver à ses fins : une campagne dans la période creuse, obligation de passer par paypal ce qui restreint certains marchés comme la Chine, manque de communication de la part de Canonical. Le manque de partenaire industriel aussi. Mis à part Bloomberg et 3 starter kits, aucune entreprise n'a investi dans le projet.

C'est donc un résultat mitigé pour Canonical qui n'arrive toujours pas à trouver des partenaires pour matérialiser sa vision (après l'échec d'Ubuntu TV). Il ne reste plus qu'à attendre octobre pour toucher du bout des doigts les premiers smartphones avec Ubuntu Touch.

Ubuntu Edge

Wednesday, 07 August 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Il y'a 6 ans, Apple réalisait son plus gros coup marketing avec l'iPhone : un smartphone avec deux générations d'avance sur ses concurrents ! C'est alors une véritable révolution. Il a fallu quelques années avant que les concurrents ne se mettent au niveau (voir le dépasse). Samsung écrasant tout le monde grâce au soutiens de Google et de son Android, pièce incontournable de tout nouveau smartphone. Les géants de la téléphonie ayant loupé le coche tombèrent les uns après les autres : Nokia, Ericson, Alcatel, BlackBerry...

Si les premières années ont été fastes en terme d'innovation, le marché commence à stagner. Il est sâturé de copies plus ou moins proches. Les fabricants se battent alors à coup de giga hertz, de giga octets et de mega pixels. Il n'y a qu'à voir la gamme xperia de sony pour s'en convaincre. Nokia a, quant à lui, choisit un "Windows Phone" pour essayer de sortir du lot.

Néanmoins, au milieu de cette bataille acharnée, il y a une petite lumière : l'Ubuntu Edge. Smartphone haut de gamme équipé d'Ubuntu Touch. Mark Shuttleworth croit que l'avenir est à la convergence mobile/desktop. Il veut réunir dans l'Edge autant de puissance que dans un ordinateur et ainsi ne plus utiliser qu'un dock à la place de la classique unité centrale.

ubuntu_edge_hw.jpg


L'Edge serait un téléphone avec les meilleurs composants du marché (les caractéristiques précises ne sont pas connues), mais ce n'est pas son seul atout. Outre son design différent, il fait tourner un Ubuntu Touch. Comme ses concurrents, son prix tourne aux alentours de 800$, ce qui les vaut bien quand on voit ses caractéristiques. Il est prévu pour mai 2014. Mark a décidé de lancer une campagne indiegogo (financement collaboratif) pour la réalisation de l'Edge, qui est aussi son unique point de vente... La barre est fixée à 32 millions de dollars, en deçà le projet ne verra pas le jour.

C'est un projet fou s'il réussit, mais une barre aussi haute est difficilement atteignable : le record actuel est de 15 millions de dollars pour Star Citizen. C'est pourtant l'Ubuntu Edge qui détient le record du lancement avec 2 millions de dollars réunit en 8h (surtout grâce aux premiers pack à 625$ le smartphone) ainsi que le record de la barre la plus haute pour un projet de financement collaboratif. Cela permet toutefois de tester la communauté et l'engouement autour du projet (les contributions vont de 20$ à 80 000$).

Si le montant actuel n'est que de 8M$, on ne compte toutefois que moins de 20 000 contributeurs. Le succès est donc mitigé pour le moment, sûrement le fait que le budget moyen (~800$) pour obtenir un retour est trop important pour les contributeurs (là où on est aux alentours de 70$ pour un Star Citizen). C'est dommage, car il apporte de vraies innovations et ce genre de plateforme (indiegogo) est le meilleur tremplin pour l'innovation. Ceci dit, il reste encore deux semaines pour contribuer, donc tout peut arriver !

EDIT : Un nouveau tarif unique de 695$ est mis en place, les ventes décollent !

ubuntu_edge_sw.jpg
Ubuntu et Mark Shuttleworth en deux mots

Mark Shuttleworth est un entrepreneur et philanthrope Sud Africain. Outre le fait qu'il a été le deuxième touriste de l'espace, c'est aussi le fondateur d'Ubuntu, la distribution GNU/Linux la plus populaire, qu'il soutient via la société Canonical Ltd.. Décriée au fur et à mesure de sa montée en popularité, Ubuntu est pourtant la distribution qui a réellement amené Linux sur le desktop à grande échelle. Les autres distributions soutenues par des entreprises telles que Red Hat, Suse ou encore Mandriva sont, pour la plupart, cantonnée à l'utilisation professionnelle.

Le point de départ d'Ubuntu est l'innovation et le partage, ce que l'on retrouve parfaitement dans la description de l'Edge.

Pastebin

Sunday, 28 July 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Bart : adding just kidding doesn't make it okay to insult the principal

Créé par Paul Dixon en 2002, pastebin est une application PHP permettant de partager (originellement) rapidement des bouts de codes sources sur internet. Globalement, cela permet de copier coller un texte sur internet afin que d'autres puissent y accéder, le tout sans avoir besoin d'installer un serveur web. N'ayant plus le temps de s'en occuper, Paul a revendu le nom de domaine à Jeroen Vader en février 2010. Ce dernier s'est empressé de créer un pastebin "évolué" (version 2, puis 3), mais au code source fermé (contrairement à la version de Paul). Le spectre originel a rapidement évolué, si bien que tout un tas de contenu est désormais partagé via pastebin. Comme pour youtube ou megaupload, pastebin tombe dans le problème de l'hébergeurs qui met à disposition une plateforme mais ne contrôle pas son contenu, qui peut potentiellement être illégal.

On peut trouver deux utilisations principales à pastebin :

  1. On veut partager des données (un log par exemple) avec des personnes sur internet (question sur un forum).
  2. Au sein d'une entreprise, c'est un bon compromis entre mail et messagerie instantanée (surtout grâce à la coloration syntaxique)


Personnellement, j'ai installé une instance sur mon serveur (sous-domaine pastebin) car j'ai de temps en temps des informations à transférer d'un ordinateur à l'autre (une clé WEP par exemple). Je n'ai pas trouvé d'application online de prise de note simple et open source. La dernière version de pastebin permet même d'utiliser le système de fichiers plutôt qu'une base de données. Étant donné que les "posts" sont publiques, j'ai protégé le tout par une authentification.

Fichage génétique : une simple goutte de salive aurait suffit


À l'heure des révélations sur le programme de surveillance PRISM, la question du contrôle de la vie privée sur internet devient prépondérante. À la manière du nouveau service mega, une variante nommée zerobin, développée par un français "sebsauvage", a vu le jour. Elle permet de chiffrer le contenu du "post". Ainsi, il n'y a que les personnes qui ont l'adresse complète (avec la clé de déchiffrement) qui pourront le lire.

PGP/GPG

2change clé secrète

Toujours pour parler confidentialité, le manque de maîtrise informatique fait qu'encore aujourd'hui, une majorité de mails sensibles transitent en clair sur internet alors qu'il existe depuis 1991 le logiciel PGP (Pretty Good Privacy). Sans rentrer dans les détails techniques, c'est un système qui repose sur un chiffrement asymétrique : seul le destinataire pourra lire le contenu du mail. Il permet aussi de garantir l'authenticité des messages : on est sûr que le message a bien été écrit par M. X. Bien sûr, il faut auparavant s'échanger ses clés publiques (les fameuses clés PGP/GPG que l'on retrouve parfois sur internet). Sa version GNU (gpg pour GNU Privacy Guard), qui n 'est autre que l'implémentation du standard OpenPGP (qui décrit aussi le protocole SSH, ainsi que les connexions web sécurisées TLS), est quant à elle très répandue dans le monde UNIX.