Sport

Courir pour le coeur (2016) : retours

Thursday, 29 September 2016
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Affiche courir pour le coeur

La "course pour le cœur" ou "course Carnot" s'est déroulée ce dimanche 25 septembre sous un beau soleil. 24°C/25°C, temps idéal pour faire du sport. Une course qui me tient à cœur depuis 3 ans maintenant. J'étais à mon pic forme avant le début des vacances, malgré une alerte au niveau de la sciatique. Coupure de deux semaines sans course (mais avec pas mal de marche) et voilà la sciatique qui me reprend violemment. Séance d'éthiopathe pour calmer un peu. La quasi canicule de ce début septembre a fatigué les organismes, sans m'en rendre compte, je souffre de déshydratation. Ma forerunner 110 me joue également des tours : elle ne s'allume plus (problème de batterie ?), heureusement réglé le jour J ! Pluie et coup de froid, 10°C de perdu en quelques jours. Je prends froid à deux jours de l'échéance. Pas de bol, mon spray de nasonex me lâche à son tour. Je vérifie mon inscription le dimanche matin, elle n'est pas validée à cause du certificat médical (pourtant valide et transmis à l'athletic club de Cannes sur son propre site internet), évidemment, aucun mail ne m'a été envoyé... La vieille chargée des dossards m'informe de manière très peu aimable qu'elle garde les certificats, et pas question de lui donner l'original ! Heureusement qu'il y a un Leclerc pas trop loin ouvert un dimanche matin.

Bref, autant de petits éléments qui donnent envie de rebrousser chemin pour se remettre au lit. Mais non, il était important de participer, de se donner à fond pour la recherche, pour soutenir ceux qui souffrent quotidiennement de pathologies bien plus graves.

L'arrivée sur le circuit a été pour le moins étrange. Certes, nous étions un dimanche matin 9h, pas de quoi agiter les foules. Pourtant Cannes semblait ville morte. La cardiologie n'attire pas et le manque flagrant de communication, tant d'Odyssea (qui a annulé sans prévenir), que de la ville de Cannes se ressent clairement sur le nombre de participants : 200/250 à la louche (contre 1500 en général). Même le directeur du service cardiologie du CHU de Cannes ne s'est pas déplacé. Quasiment pas de stand dans un square Carnot vide. Pourtant, c'est la course du maire, dans SA ville, il a donc du pousser pour l'organiser malgré tout. On se consolera avec le stand musical à mi parcours. Un peu esseulé, il donne du courage dans les moments difficiles.

L'organisation justement. Le circuit a été raccourci à 2km (5 boucles) : du square Carnot jusqu'au tribunal de commerce plus un quart de tour du square, évitant par la même de passer sur la commune du Cannet. À chaque intersection, des véhicules de la voirie bloquent les accès. Un membre (au moins) de la police municipale monte la garde. Contrôle systématique des sacs à l'entrée du square. Ce dispositif extrême est sûrement une des raisons pour lesquelles la course d'Odyssea a été annulée. Cela ne fait que deux mois et demi qu'il y a eu les attentats à Nice, certes, mais on a quand même le sentiment d'être en cage. Un zoom sur l'échiquier politique local nous éclaire sur cette situation :

  • David Lisnard, Les Républicains, maire de Cannes
  • Éric Ciotti, Les Républicains, président du conseil départemental et chargé (entre autres) des questions de sécurité dans sont parti
  • Christian Estrosi, Les Républicains, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, premier adjoint au maire de Nice
  • Stéphane Bouillon, ancien directeur de cabinet de Claude Guéant, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud

Les élections présidentielles sont dans 7 mois ? Il ne manque que les affiches... Le débat sera visiblement centré sur les questions de sécurité et d'immigration. Malheureusement, aujourd'hui personne ne semble capable d'élever ce fameux débat en proposant une politique juste, cohérente et efficace tant d'un point de vue économique, scientifique, industriel, social, culturel, écologique que diplomatique. Ce sera, comme d'habitude, un combat de coq entre le gros mou qui fait passer ses mauvaises lois de force, qui n'a pas tenu la moitié de ses promesses, qui applique une politique plus à droite que la droite quand elle est au pouvoir, qui met une pression fiscale considérable en début de mandat pour ouvrir inconsciemment grand les vannes à grand coup de cadeaux fiscal afin de remonter dans les sondages un an avant l'échéance. Face à lui, un petit tégnieu dont le seul programme est de ressortir le Karcher pour s'attirer les faveurs des électeurs, faisant du populisme à outrance. Pour ridiculiser l'idiot qui ne sera pas au second tour, la Marine. Elle a au moins le mérite de la constance dans son discours très discutable.

Bref, rien de réjouissant en perspective pour le citoyen qui se retrouve de plus en plus enfermé dans une politique sécuritaire, à qui l'on grignote peu à peu ses libertés fondamentales sous caution de sécurité. Il est peut être facile de tenir ce genre de propos lorsque l'on n'a pas été confronté directement aux attentats, néanmoins, si la sécurité est nécessaire, la liberté l'est encore plus ! Malgré ce triste scénario qui s'annonce avec les mêmes têtes depuis bientôt 15 ans, il reste nécessaire d'aller voter, même blanc ! Car, sauf monter un parti politique, c'est la seule façon de se faire entendre.

Pour finir sur une touche plus positive, l'objectif de cette année était de passer sous la barre des 50 minutes. Le parcours a été modifié, donc on ne peut pas vraiment comparer avec les éditions précédentes, surtout que le nouveau est plus facile et plus régulier. Toujours est-il que, malgré une condition physique amoindrie, j'ai réussi à gratter la vingtaine de secondes qui me manquait (même plus de 40 secondes en tout) pour passer (de peu) la barre des 12km/h en 49'41 sur 10km et 50'36 sur les 10,19km du parcours (12,08 km/h de moyenne), pour une honorable 77e place (sur 169). Objectif complètement remplit donc.

Courir pour le coeur (2016)

Friday, 26 August 2016
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Affiche courir pour le coeur

Cette année, pas de course Odyssea à Cannes. Néanmoins, l'AC Cannes propose une remplaçante, dont les bénéfices iront à la Fédération Française de Cardiologie.

Le parcours est identique (départ au square Carnot), les horaires le sont également :

  • 9h00 pour le 1km enfant (5€)
  • 9h45 pour le 4km marche/course (au choix) (12€/15€ sur place)
  • 10h30 pour le 10km (14€/17€ sur place)

La course se déroulera le dimanche 25 septembre 2016. Les inscriptions en ligne sont possibles ici. Un certificat médical est nécessaire.

D'après mes informations, Odyssea réfléchirait à un nouveau parcours sur Cannes pour l'année prochaine, à suivre...

Cross Amnesty 2015

Friday, 04 December 2015
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Logo Cross Amnesty International

Même si la course pour le téléthon est annulée (à cause des élections ?), on pourra se reporter sur le cross d'Amnesty International à Valbonne !

1km (enfants), 4 km ou 11km, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Alors n'hésitez pas à soutenir cette cause pour seulement 10€ (ou 12€ sur place) ou un don libre sur place. Seule contrainte : avoir un certificat médical de moins d'un an.

Rendez-vous donc place Bermond le dimanche 13 décembre 2015 à partir de 9h ! Les dossards seront à retirer sur place.

Retour : La veste thermique n'était pas de trop sous un soleil voilé (et un petit 7°C) du départ. Néanmoins, c'est un cross qui propose un parcours vraiment agréable. Les 243 coureurs ont pu s'élancer sur le 11.3km et faire l'aller-retour jusqu'au village de Valbonne (en passant par Air France et les sentiers longeant la Brague). Le dénivelé n'est pas facile à ingurgiter au premier abord, avec des pentes plutôt raides pour mon petit cœur. Peur ceux qui avaient le souffle un peu court, un ravitaillement était proposé à mi-parcours. Pour ma part, il m'a fallu 1h2'22 (142e). L'objectif n'était évidemment pas la performance, même si j'espère faire mieux l'année prochaine. Les résultats sont déjà disponibles sur le site.

20e course des paroisses (2015)

Thursday, 29 October 2015
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Départ course des paroisses

La course des paroisses revient pour sa 20e édition bis. La précédente ayant été annulée pour cause de mauvais temps. Espérons qu'il sera plus clément cette année.

Le rendez-vous est pris pour le mercredi 11 novembre 2015 à 14h au col de la Belle Barbe (Agay). Plusieurs parcours :

  • 11,5km et 6km pour les adultes
  • 4km pour les minimes
  • 1,7km et 1km pour les plus petits.

Un certificat médical avec la mention "en compétition" est obligatoire (ou une licence).

Côté finance, ce sera 10€/12€ pour les adultes et 7€/8€ pour les enfants. À ce tarif, on peut ajouter (en option) 5€ au bénéfice de l’aumônerie des jeunes de Saint-Raphaël. Les dossards seront à retirer le jour même.

À noter que l'adresse du site web a changé (.com -> .fr).

Activité barbante : la course à pied

Wednesday, 16 September 2015
|
Écrit par
Grégory Soutadé

Ça y est, l'été est fini, il fait nuit à 16h, plus le temps ni l'envie d'aller courir... Non, c'est une blague ! Il faut faire du sport (surtout quand on a une activité quotidienne peu physique), c'est important pour le corps et l'esprit.

Encore plus important et satisfaisant quand on commence à avoir un niveau correct, qui permet de passer outre la seule douleur physique pour se concentrer sur l'effort. C'est aussi un bon moyen d'être prêt physiquement pour d'autres activités plus ludiques. Car, il faut bien le reconnaître, même si la course permet de faire un petit tour en plein air et ne dure pas trop longtemps, c'est quand même une activité barbante. Comme souvent, pour se motiver dans ce genre d'épreuve, il faut y aller à plusieurs, ou avoir des objectifs !

Personnellement, c'est une bonne année et aussi le début de ma "saison" avec Odyssea, la course des paroisses (si elle est reconduite), le téléthon, Amnesty International. Du coup, il est normal d'avoir certaines exigences. Même si ses propres exigences sont faibles, j'ai remarqué qu'avoir un objectif permettait de faire passer plus rapidement l'épreuve. Et quel plaisir de voir que l'on tient ses objectifs, voire qu'on les dépasse (pour en mettre des plus importants la fois suivante !).

Il n'y a pas de secret, en course à pied, on n'a que deux types d'objectifs : distance et/ou temps (allure). Le premier est facile à mesurer. Le second, un peu moins, surtout quand on n'a qu'une montre standard (mais néanmoins suffisante). Une fois que la distance est bien calibrée (selon un parcours sympathique), on peut augmenter l'allure, puis de nouveau la distance (et ainsi de suite).

Je viens de parler d'allure et non de vitesse. Ce terme est étonnant pour les néophytes, mais c'est ce qu'indique ma montre (Garmin Forerunner 210). La vitesse est égale au nombre de kilomètres parcourus en une heure (km/h), alors que l'allure est la durée (en minutes) pour parcourir un kilomètre (min/km). Il s'agit donc de "l'inverse". Naturellement, elles sont équivalentes :

 8 km/h = 7'30 /km
 9 km/h = 6'40 /km
10 km/h = 6'00 /km
11 km/h = 5'27 /km
12 km/h = 5'00 /km
13 km/h = 4'36 /km
14 km/h = 4'17 /km
15 km/h = 4'00 /km
16 km/h = 3'45 /km

On remarquera que la courbe d'effort est exponentielle par rapport à la courbe de l'allure (il faut faire beaucoup d'effort pour gagner peu de temps).

Cette allure est donnée en temps réel et enregistrée chaque kilomètre par la montre (avec une notification sonore). Quand on a un objectif de vitesse, il faut donc qu'en moyenne elle soit inférieure ou égale à l'objectif (on en vient au but de cet article !). Certaines montres avancées (donc chères) permettent de savoir si on est au-dessus ou au-dessous d'un objectif fixé (ou d'une moyenne des courses précédentes). Ce n'est pas le cas de la Forerunner 210. Je pense que certaines applications sur smartphone feraient l'affaire, mais sincèrement... pas envie.

Même si on a du temps de cerveau disponible, ce n'est pas évident de faire des calculs complexes pendant la course. Néanmoins, il existe une technique simple qui consiste à mémoriser le delta courant. Que de mots compliqués pour une notion simple. En réalité, il faut à chaque kilomètre regarder la différence (le delta) par rapport à notre objectif et l'additionner ou la soustraire à la différence précédente. En fin de parcours on divise le delta final par le nombre de kilomètres parcourus et on l'additionne à l'objectif pour avoir notre moyenne globale.

Un petit exemple vaut mieux qu'un grand discours. Prenons comme objectif 12km/h sur un parcours de 11km :

Objectif        Allure actuelle                  Delta              Delta total (à mémoriser)
  5'20           5'12               -8  ( 8 secondes d'avance)            -8
  5'20           5'11               -9  ( 9 secondes d'avance)           -17
  5'20           4'51               -29 (29 secondes d'avance)           -46
  5'20           5'11               -9  ( 9 secondes d'avance)           -55
  5'20           5'30               +10 (10 secondes de retard)          -45
  5'20           5'08               -12 (12 secondes d'avance)           -57
  5'20           5'08               -12 (12 secondes d'avance)           -69
  5'20           5'33               +13 (13 secondes de retard)          -56
  5'20           5'07               -13 (13 secondes d'avance)           -69
  5'20           5'02               -18 (18 secondes d'avance)           -87
  5'20           4'55               -25 (25 secondes d'avance)          -113

Au final, on aura 113 secondes d'avance sur l'objectif. L'allure moyenne sera donc de 113/11 = 10,3 et 5'20-10"3 = 5'9,7 soit (environ 11,6km/h). Tout cela sans avoir à attendre le calcul et l'affichage des données par un logiciel (Turtlesport) plus complet.

Astuce : Pour mémoriser facilement un delta, on ne prendra pas -8, -17..., mais 8 secondes d'avance, 17 secondes d'avance...

On peut ainsi calculer en temps réel sa performance. Ceux qui ont une bonne mémoire pourront même faire des comparaisons avec les sorties précédentes.

Garder cet objectif en tête permet d'avoir une motivation supplémentaire. On attend avec impatiente le kilomètre suivant pour connaître le delta à appliquer et, en fin de course, on est amené à accélérer pour battre le record précédent !