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Il est mort le soleil

Friday, 01 November 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

La bière, le tabac, le timbre, pourquoi pas le café, le déca, le sel, le sucre, le poivre, l'eau, le vin, j'ai même envie de taxer l'heure d'hiver

Tradition semestrielle depuis 1916, le changement d'heure est aussi synonyme de changement de saison. Si en été on "perd" une heure de sommeil, c'est surtout pour pouvoir profiter plus longtemps du soleil en soirée, tandis que l'heure gagnée 6 mois plus tard signifie le retour en période hivernale.

Historiquement, il s'agit de faire des économies : on consomme plus d'énergie le soir que le matin. Néanmoins, le changement d'heure apporte son lot d'inconvénients. Sur la santé d'abord. Les rythmes biologiques doivent être décalés. Si un adulte est en mesure de le comprendre et de le compenser rapidement, ce n'est pas le cas pour les enfants, les personnes âgées, les animaux et, dans une moindre mesure, les plantes. Le changement brusque de lumière le matin et le soir affecte aussi indirectement le moral des personnes. À cela s'ajoute les petits problèmes liés au non changement d'heure (un feu rouge mal réglé, un retard au travail, un bus qui ne passe pas...).

Les partisans avancent un gain d'énergie non négligeable. Si les opposants réfutent ces arguments et ne montrent que les inconvénients (pesants pour la population), c'est en tout cas d'un calcul complexe avec de multiples facteurs et surtout, qui évolue en fonction du temps et des technologies. En France, l'activité sociale se situe dans la tranche juste après les horaires de bureau (17h - 21h) et il est bien agréable de pouvoir profiter d'un peu de lumière après la journée de travail, tandis que, jusqu'à 8h il n'est pas utile (pour la majorité) que le soleil soit levé. Donc, plutôt que d'avoir à trancher entre oui et non, il serait pleut être plus judicieux de prendre le meilleur des deux mondes.

En effet, si l'on restait toute l'année en heure d'été, on pourrait à la fois gagner sur le domaine de l'énergie tout en profitant d'encore un peu de soleil à l'approche de l'hiver. Le tout, sans avoir à subir un décalage semestriel ! Plusieurs pays comme l'Islande, la Russie et la Biélorussie ont déjà recours à ce mécanisme.

Bien sûr, en tant qu'égoïste, cela profiterait surtout au sud puisque le soleil se couche plus tôt, mais se lève aussi plus tôt ! En effet, rester à l'heure d'été à [Paris](https://ptaff.ca/soleil/?l1pays=France&l1etat=Paris&l1ville=Paris&l2pays=&l2etat=&l1cityname=Paris%2C+Paris%2C+France&l1ltd=48&l1ltm=51&l1lts=0&l1ltx=N&l1lgd=2&l1lgm=19&l1lgs=59&l1lgx=E&l1tz=1.0&l1dst=EU&l2cityname=&l2ltd=&l2ltm=&l2lts=&l2ltx=N&l2lgd=&l2lgm=&l2lgs=&l2lgx=E&l2tz=0&l2dst=&year=2015&month=10&day=28&lang=fr_CA&go=Voir+le+graphe!) ferait que le soleil ne se lèverait pas avant 9h pendant deux mois ! Il faudrait aussi que tous les pays Européens adoptent cette réforme afin de ne pas trop pénaliser les économies.

La ruche qui dit oui !

Tuesday, 08 October 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Coca Cola : Comment rassurer le consommateur ? On pourrait inscrire AOC là ?

Après un brin de nostalgie, regardons maintenant vers l'avenir. La société évolue sans cesse, de nouvelles tendances apparaissent, d'autres se perdent. Il y a 5/6 ans (quand j'étais encore à l'école), lors d'un jeu de gestion d'entreprise, l'intervenant nous avait dit "Ajourd'hui, il faut être vert. Si vous n'êtes pas vert, vous êtes morts !". En effet, c'était le début de la popularisation du mouvement écolo. Aujourd'hui nous sommes en plein dedans. D'ailleurs, beaucoup de personnes ne jurent plus que par le bio : nourriture, boissons, vêtements, produits de beauté, éducation ...

Décliné 100 fois sur le poste de télé, la cuisine revient elle aussi au goût du jour. La crise augmentant l'effet de "je le fais moi-même". Fini le plat surgelé que l'on réchauffe au micro onde. Fini le sandwich que l'on avale entre midi et deux. Il faut du beau, du bon, du goût ! On ne veut plus de ces produits industriels aux mille colorants, conservateurs, exhausteurs de goûts, huiles hydrogénées. Retournons aux bases, aux bonnes tartes aux pommes de maman, au cassoulet de mamie (dont la recette est transmise de mère en fille depuis dix générations).

Au carrefour de ces nouvelles tendances, se trouve le monde agricole. En effet, pour faire de bons plats, il faut d'abords de bons ingrédients ! On ne veut plus de l'oligarchie des grands groupes de distributions qui inondent le marché de tomates espagnoles qui ont mûries pendant le voyage. Il faut consommer local et bio ! (Tous derrière. Tous derrière. José Bové !) Pour répondre à cette demande, on avait déjà les marchés (paysans) et les coopératives agricoles. Pourtant, depuis les années 2000, il y a une explosion des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) : le consommateur s'engage à acheter chaque semaine un panier de fruits et légumes à un prix définit à l'avance. Le contenu du panier varie au cours de l'année (produits de saison). Le producteur, qui n'est plus soumis à la pression des industriels, est ainsi assuré de vendre sa production (donc de vivre) à un prix correct (il n'y a plus d'intermédiaire) et le consommateur d'avoir des produits frais et de bonne qualité tout au long de l'année.

J'ai fait mettre quelques vaches entre les trous 17 et 18 histoire de toucher l'aide européenne


Dans le modèle de l'AMAP, le consommateur ne choisit pas ce qu'il va recevoir. On s'éloigne du modèle classique capitaliste (càd : c'est le consommateur qui influe sur le marché). Il y a donc un créneau intermédiaire à prendre. En 2011, née la société "La Ruche qui dit Oui !" : on conserve le principe d'un circuit court (du producteur au consommateur), mais c'est au consommateur de passer commande. Si le producteur a assez de commande, il livrera ses produits à la "ruche" (qui a dit oui !) où les consommateurs viendront les chercher. La société "La Ruche qui dit Oui !" s'occupe, quant à elle, de proposer une plateforme technique d'achat/vente (gestion des commandes et des factures) et de mise en relation entre tous les acteurs via internet. Elle déporte la logistique (donc la complexité) sur les ruches. Les ruches sont crées à l'initiative des utilisateurs, ce sont des entreprises (SA, SARL, auto entrepreneur, association, ...) qui s'occupent de gérer un local et du bon fonctionnement de la distribution.

Le modèle est moins "social" qu'une AMAP. En effet, chaque ruche touche 10% de commission sur l'ensemble des transactions hors taxe (il faut bien rémunérer le travail) et "La Ruche qui dit Oui !" touche elle aussi sa commission (8.5% selon wikipedia), dont une partie sert à utiliser le système de porte monnaie électronique (technologie de la société Tunz). Néanmoins, le concept n'est pas limité aux produits de base, on y retrouve aussi toute sorte de produits transformés (confiture, fromage, huile d'olive...). Finalement, cela s'apparente plus à un marché via internet qu'à une AMAP.

Fonctionnement La ruche qui dit oui
Reste à voir si le concept (intéressant) est viable sur le long terme : actuellement 312 ruches actives, contre 150 en 2012 (même si certaines des 350 ruches en constructions (2012)) ont avorté). Pour fonctionner, il faut de gros moyens marketing, c'est le plus gros défit pour "La ruche qui dit oui !". S'ajoute aussi le problème des commissions (on retrouve plusieurs acteurs), ainsi que le fait de devoir créer une structure légale pour monter une ruche (vive les joies de l'administration française). Structure liée sous contrat, qui devra assumer une disponibilité hebdomadaire (quelques heures) et gérer les potentiels problèmes. De plus, le monde agricole est peu habitué à vendre via internet. Souhaitons leurs quand même du succès, le fond du projet est avant tout que chacun y trouve son compte !

France 98

Wednesday, 18 September 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

 

Un peu de nostalgie... C'était il y a 15 ans. Le 12 juillet exactement. L'équipe de France de football devenait championne du monde, chez elle, en France ! Ce n'est pas tant la date anniversaire qui m'a fait y penser, mais surtout l'envie de ré écouter ce qui est devenu l'hymne des bleus : La reprise de "I will survive" par Hermes House Band.


On a tendance à ne se rapeller que les bons moments du passé et finir par conclure que c'était mieux avant. Certes, le contexte actuel est peut être moins favorable, mais ce n'était pas forcément mieux avant. C'est justement ce point qui est important. Mieux ou pas, ce qu'a réussit l'équipe de France, outre sa victoire historique, c'est de réunir la France dans un sentiment mélangeant joie et orgueil, un sentiment de fierté nationale, en exhibant les trois couleurs, en chantant la Marseillaise, tous réunit sur les champs. Sentiment partagé non pas seulement par les fans de football, mais par une très grande partie de la population.

C'est dommage qu'aujourd'hui le foot ne fasse plus rêver, car c'est un sport populaire qui devrait donner aux jeunes des modèles et des valeurs. Les individualités ont pris le pas sur le groupe, malgré le fait qu'il y ait, en équipe de France, certains des meilleurs joueurs au monde. Ce qui prouve bien que dans le foot comme dans la vie, un groupe est une somme d'individus, mais une somme d'individualités ne peut pas forcément composer un groupe. Peut être que les choses seront différentes en 2014...

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu´un jour sur deux

...

La Bohème, Charles Aznavour et Jacques Plante, 1965

Trois ans !

Sunday, 04 August 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Trois ans : le gâteau

Pour parodier Beigbeder "l'Amour dure trois ans" : trois ans que le blog a été mis en place. Si la cadence avait tenue le coup jusqu'à présent, cette année a été l'occasion de quelques bouleversements. Tout d'abord, il y a eu la sortie officielle de Dynastie (en février), même s'il était utilisé depuis août 2012, ce qui implique un changement dans le référencement. En janvier, il y a eu un défaut de l'alimentation du SheevaPlug (il fallait bien que ça arrive un jour...). Finalement après avoir écrit un article sur "Comment écrire un blog ?", c'est le décrochage en juin. Ce décrochage s'explique par le fait que plusieurs articles ont été avortés, que des projets m'ont pris beaucoup de temps pour ne pas forcément aboutir, par une baisse des activités liées à l'informatique. La section cinéma a aussi réduit même si on peut la considérer comme stable (plusieurs films ont été vus trop tard pour en rédiger un compte rendu).

Néanmoins, cette année n'a pas été foncièrement mauvaise : le blog s'enrichit par la diversité des sujets abordés, dont 7 articles écrits en anglais. Les visites sont en conséquence moindres que l'année passée -6000 (-24 000 en comptant le mois de). Ceci est lié à moins d'effet "linuxfr", ainsi qu'à une perte quasi totale de visites sur l'article phare (perte du référencement ?).

Quid de l'avenir ? Comme je le disais précédemment : après un décrochage, il est compliqué de repartir. Donc, si celui-ci n'est qu'une suite de coïncidences (c'est la crise pour tout le monde), tout devrait redémarrer, mais si c'est la motivation qui vient à manquer (comme ça semble être de plus en plus le cas), il risque de sombrer rapidement. En tout cas, il n'est en aucun cas prévu de l'abandonner !

Le bilan en chiffres

  • 50 articles
  • 1/3 (15 articles pour le cinéma)
  • 12 000 visites
  • 2 Go de données envoyées

Les chiffres de l'année dernière en comparaison :

  • 60 articles
  • 33% pour le cinéma
  • 18 000 visites
  • 5.7 Go de données

Petite baisse chez Neotion

Thursday, 02 May 2013
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Écrit par
Grégory Soutadé

Logo Neotion

Neotion vient de publier son rapport de gestion pour l'année 2012. 12 personnes ont rejoints la société (on est désormais 100), 50% de CAM ont été vendus en plus ... et pourtant le résultat est inférieur à celui de l'année passée. Malgré tout, grâce au crédit impôt recherche, Neotion continue de dégager des bénéfices. Il faut donc espérer que les investissements et nouveaux produits vont porter leurs fruits au cours de 2013.

Le bilan en chiffres :

  • Chiffre d'affaire : 34,9 millions € (- 2,4 millions €)
  • Résultat avant impôts : 780 823 € (- 1,6 millions €)
  • Crédit impôt recherche : 2,1 million € (+ 300k €)
  • Bénéfice net : 2,4 millions € (- 1 millions €)