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Baou de Saint-Jeannet

Tuesday, 02 June 2015
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Écrit par
Grégory Soutadé

Baou de Saint-Jeannet lors de l'ascension

La cérémonie de clôture du 68e festival de Cannes vient de se dérouler. 10 jours pendant lesquels le monde occidental avait les yeux braqués sur le tapis rouge du célèbre palais des festivals. Pourtant, les festivaliers qui ont fait le déplacement (comme beaucoup de locaux) ne savent pas que les véritables perles de la "Côte d'Azur" ne se situent pas sur le littoral, mais bel bien dans l'arrière pays, et plus particulièrement l'arrière pays Vençois.

Baou de Saint-Jeannet depuis le parking - panorama

Ils se confondent dans le paysage, se faisant oublier. Pourtant, il est difficile de ne pas avoir aperçu ces immenses blocs rocheux jaillissant hors de la montagne. Ils sont au nombre de 4 : le baou des blancs (au-dessus de Vence), le baou des noirs, le baou de Saint-Jeannet et le baou de la Gaude. Aujourd'hui, c'est le baou de Saint-Jeannet qui nous intéresse. La balade commence donc à Saint-Jeannet, village pittoresque de l'arrière pays Vençois qui mérite à lui seul le détour.

Après s'être garé sur le parking à l'entrée du village, il faut traverser ses rues venteuses en suivant les panneaux. La première partie est plutôt raide et caillouteuse.

Début de la promenade Arrivée dans le parc

Sur le chemin - vue du ciel Vue de Saint-Jeannet

On arrive ensuite à un embranchement qui permet de rejoindre le baou de la Gaude. C'est le début de l'ascension à proprement parler.

Croisement baou de la Gaude Chemin sous les arbres

L'ascension se termine en arrivant sur un plateau. Direction la plateforme du baou sur un chemin de pierre peu agréable. Une fois arrivé, on a droit à un magnifique panorama à 360°C de tout le littoral.

Plateforme baou de Saint-Jeannet

Panorama 360°C depuis le baou de Saint-Jeannet

Un petit coup d’œil dans le vide pour voir Saint-Jeannet. Au loin on aperçoit Vence. À ce moment-là, il est bon de sortir son coupe-vent, car ça souffle (en plus du fait que l'on soit plus ou moins transpiré).

Saint-Jeannet depuis le baou Fleurs violettes sur la paroi rocheuse

Vence depuis le baou

C'est aussi l'occasion d'admirer la flore de moyenne montagne dans toute sa splendeur printanière.

Fleur Fleur Fleur Fleur

Après une petite pause, il est temps de repartir. Ceux qui sont trop fatigués pourront redescendre directement au village, sinon il y a une étape intéressante qui est le Castellet. C'est une ancienne bergerie que l'on aperçoit au centre de la photo (oui oui).

Vence depuis le baou

Pour se faire, on peut couper au niveau du dernier embranchement (GR52), puis rejoindre le chemin du Castellet, ou revenir en arrière jusqu'à l'embranchement indiqué. La première option est plus courte, mais nécessite de grimper un peu dans les rochers (en serrant le plus à droite). Néanmoins, elle permet d'admirer de magnifiques clairières.

Chemin pour aller au Castellet à travers champs

Chemin Champs en fleur

Clairière - panorama

Chemin Champs avec restanque

On rejoint ensuite le chemin classique qui est très agréable et relativement facile.

Chemin du Castellet Chemin du Castellet Chemin du Castellet

Une heure plus tard, arrivée au Castellet. C'est le moment de se restaurer et de faire un petit tour des ruines.

Arrivée au Castellet Le Castellet Le Castellet Point de vue depuis le Castellet (Mer) Point de vue depuis le Castellet (Montagne)

Pour le retour, il y a deux options : soit prendre le chemin inverse, soit bifurquer immédiatement sur la droite juste après le Castellet (dans la direction du retour). Dans ce cas, il faut prendre un chemin interminable, plutôt étroit et relativement casse patte, mais qui a l'avantage de n'être qu'en descente jusqu'à Saint-Jeannet. En été, on pourra faire un détour vers la rivière la "Cagne" afin de se rafraîchir.

Sur le chemin du retour Sur le chemin du retour

Il faut compter environ une demie journée. L'idéal est même de revenir en arrière et de grimper sur le baou de la gaude, avec son chêne centenaire. Il offre une expérience beaucoup plus intéressante que celui de Saint-Jeannet.

Je suis Charlie

Wednesday, 14 January 2015
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Écrit par
Grégory Soutadé

Je suis Charlie

Je suis Charlie. Au début on entend une vague news : attentat chez Charlie Hebdo. Où ça ? Dans la rédaction de Charlie Hebdo ! Soit. On apprend ensuite que des hommes sont venus et ont tiré dans le tas, c'est moins drôle. Les dessinateurs emblématiques, ainsi que l'équipe de rédaction, mais aussi d'autres innocents sont morts. Finalement, on suit avec de plus en plus d’assiduité la cavale et le double assaut des forces de l'ordre. C'est un drame qui s'est peu à peu découvert et, prendre un peu de recul, apprendre ce qu'il s'est réellement passé (au-delà du tapage médiatique), laisser passer l'émotion, n'est que plus bénéfique pour en tirer un article.

Je suis Charlie. Qu'est-ce que cela veut dire exactement ? ça veut dire que je suis un homme libre, que je marche droit, que je suis libre de m'exprimer. Plus encore quand on tient un blog sur internet, quand ce qui est écrit est librement accessible de New York à Tokyo, en ne passant pas par la Chine. Plus encore quand, en plus d'être auteur, on est rédacteur en chef et responsable de la publication. C'est le propre de la décentralisation : ce que j'écris, j'en suis seul responsable. Ni Facebook, ni Twitter, ni Skyblog ne pourront l'effacer !

Je suis Charlie. Pourquoi ? Cette question n'a, outre les médias à sensation, qu'une moindre importance. Charlie Hebdo, personne n'en parlait il y a une semaine à peine. Un tirage pour seulement 0,05% de la population française. Aujourd'hui, tout le monde est Charlie. Ceux qui l'aiment, ceux qui ne l'aiment pas, et surtout tous ceux qui ne le connaissent pas. Le pourquoi, c'est une pulsion, ou, à défaut, un ordre survenu brusquement. Un assaut destructeur planifié à la va vite par deux simple exécutants.

Je suis Charlie. La véritable question, c'est comment ? Comment deux jeunes hommes en sont arrivés à prendre les armes pour massacrer de sang froid une tablée d'innocents. Je pense que l'on peut trouver deux explications majeures. La première, et la plus facile pour la société, puise sa source dans ce que l'on appelle communément Al Qaida, l'État Islamique, Daesh... Ces groupes terroristes ont pris une ampleur considérable depuis 2001. Ils disposent d'importants moyens de communication (notamment via les réseaux sociaux). Mais surtout, ils ont un énorme potentiel d'endoctrinement. Sur le terrain, ils ont les financements nécessaires pour mener une guérilla terroriste. C'est le régime de la peur, régime favorisé par le chaos qui règne au moyen orient et en Afrique.

Les États-Unis et l'Europe sont en partie responsables de ce chaos. En envahissant l'Afghanistan et l'Irak, ils ont, certes, mis à mal les régimes dictatoriaux en place, mais se sont retirés sans avoir pu apporter la paix et la sérénité pour les populations locales. Un dictateur au pouvoir n'est pas une solution, le chaos l'est encore moins. La deuxième partie de ce chaos intervient avec la révolution arabe. Elle n'est pas néfaste en soit, puisqu'elle apporte aux peuples la liberté de choisir leur avenir. Mais, c'est surtout la période de transition post révolution, jusqu'à la stabilisation des nations, qui permet aux plus forts de tenter de prendre le pouvoir par les armes (ou du moins d'essayer). On peut aussi noter le silence de la ligue arabe par rapport aux conflits qui se déroulent juste à leurs frontières...

Il ne faut pas oublier non plus que, les dictateurs en place, ne le sont pas forcément par hasard. Certains ont reçu des soutiens extérieurs en échange de contrats commerciaux, avantages politiques ou simplement financiers. C'est un peu clichés, mais le film "Lord Of War" donne un bon aperçu du niveau de corruption que l'on peut trouver un peu partout dans le monde. Si on revient quelques dizaines d'années en arrière, la décolonisation des puissances Européennes a laissé place au même vide que le désengagement de l'Afghanistan et de l'Irak, rapidement comblé par des groupes armés. Ne parlons même pas de la guerre froide qui a vu une prolifération massive des armes de guerre (autant lourdes que légères) que l'on retrouve un peu partout dans le monde.

La deuxième explication est encore moins plaisante. Le massacre de Charlie Hebdo est un problème français. Les exécuteurs sont français. Ils ont le parfait profil psychologique pour mener ce genre d'opération. Des meurtriers ? Pas vraiment. Surtout des personnes en détresse, que la république a abandonnée. Ce sont les laissés pour compte du système. Quel que soit le système en place, il y aura toujours des laissés pour compte, mais, si on veut éviter un nouveau Charlie, il faut avant tout travailler sur ce point. Dans les quartiers où l'état n'a plus d'emprise, construit pour parquer les immigrés au sortir de la seconde guerre mondiale, citoyens de seconde classe, où règne la loi du plus fort, la loi de la délinquance, où les gens grandissent dans un chaos social et familial, dans la haine permanente, exclus (à tort ou à raison) du système, il est facile d'attiser encore plus ces sentiments. Plus encore quand on invoque un motif religieux. On l'oublie souvent, mais la religion (quelle qu'elle soit) est un repère. Un repère là où il n'y en a plus. C'est l'arme des recruteurs, donner l'espoir qu'un homme puisse faire quelque chose d'utile, venger ses frères qui tombent sous les balles. Charlie, malgré sa faible audience, était un symbole, du pain béni (si je puis dire) auprès des recruteurs pour attiser la haine et renforcer ce sentiment de victimisation des combattants radicaux.

Mais, si mourir en martyr est un honneur, assassiner des innocents n'est pas un acte de foi. Les assassins ne sont pas des martyrs, ce sont des assassins. Invoquer le nom de dieu pour tuer, c'est le salir.

À Marseille, il y a eu un règlement de compte par mois en 2014. La violence du procédé est la même. Ne parlons même pas de ce qui se passe en Afrique et au Moyen Orient (Syrie en tête). C'est devenu tellement banal, que l'on n'y prête plus attention. De plus, la censure médiatique existe dans nombre de pays et pourtant, la mobilisation internationale est relativement faible. C'est un peu l'hypocrisie que dénonce certains dessinateurs.

À l'opposé, la tentation de renforcer les contrôles au niveau de la vie privée/liberté informatique est forte. Pourtant, c'est tout le contraire qu'il faut faire ! Les agissements de la NSA, en collaboration avec les services secrets internationaux, sont contre-productifs. Au lieu de se consacrer sur des cibles, tout le monde est espionné. Résultat, tout le monde augmente le niveau de sécurité de ses connexions ! Donc, il est de plus en plus difficile de capter et tracer ce genre d'attentat. Le groupe Anonymous, en réalisant des DDoS de sites islamiques radicaux, ainsi que des défaçages n'ont rien compris non plus. Il faut continuer à garder ces sites en vie et tracer les utilisateurs. Qu'ils en fassent tomber un et dix renaîtrons, c'est exactement la même chose pour les sites pirates dont ils sont les gestionnaires !

Tomber dans la haine n'est pas la solution. D'un côté, ceux qui profitent de cette aubaine pour commettre des actes islamophobes et, de l'autre, ceux qui approuvent ces attentats. Il faut expliquer, surtout aux plus jeunes, ce qu'il en est. Expliquer ce que sont réellement les caricatures, leur contenu, plutôt que de laisser entrer l'idée dans leurs têtes que "le prophète a été insulté" sans autre argument. Expliquer que l'Islam est, au même titre que les autres, une bonne religion. Le point positif que l'on a pu voir lors des manifestations, est le rejet par la majorité de ces actes ainsi que le non amalgame entre Islam et terrorisme. Mais, comme pour les groupes terroristes, c'est toujours une minorité haineuse qui entache la majorité.

La conclusion de la semaine qui vient de s'écouler ? Peut être une prise de conscience de l'aspect global des choses. Moi, en tant que citoyen français, en tant que citoyen européen, en tant que citoyen du monde, que puis-je apporter pour infléchir ce mouvement ? Mais aussi Charlie ? Que va-t-il devenir une fois que le souffle médiatique sera retombé ? Le plus dur reste à faire et le chemin est loin d'être facile !

Impossible de valider une annonce sur leboncoin.fr

Tuesday, 23 December 2014
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Écrit par
Grégory Soutadé

Logo leboncoin

On veut passer une annonce rapidement pour vendre une bricole, premier reflex : leboncoin.fr. Le site a une interface mochesimple, du coup, on se dit que la procédure sera rapide. FAUX !

On remplit les champs, envoie les photos, puis, à la dernière étape, lorsqu'il faut cliquer sur "Valider", la page revient inlassablement sur la vérification de l'annonce. Pourtant, tout est valide ! Le changement de navigateur et la purge du cache (cookies compris) n'y changeront rien !

C'est en écumant les forums (et après avoir bien saigné des yeux), que la solution apparaît :

Apparemment

leboncoin limite le nombre de validation d'annonces par adresse IP, mais n'informe en aucun cas l'utilisateur !!

Pour contourner le problème, il faut changer d'IP (en espérant ne pas retomber sur une qui est déjà filtrée). Pour ce faire, on peut essayer de :

  • Redémarrer la box internet (si on a une IP dynamique)
  • Utiliser son téléphone comme passerelle internet ("Partage de connexion")
  • Utiliser un proxy et/ou un VPN si on en a un de disponible

Leboncoin est plus futé pour proposer une myriade d'options payantes plutôt que de mettre un simple message d'erreur...

PS : Ils n'ont même pas d'accès HTTPS sur la page principale, pas terrible pour un site d'eCommerce...

Votre candidature

Monday, 29 September 2014
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Écrit par
Grégory Soutadé

De: fabriceharnoult@gmail.com

Madame, Monsieur,

Nous avons bien reçu votre candidature.

Votre profil correspond à celui que nous recherchons. Merci de prendre contact avec Estelle Marie en vue d'une mise en relation sur le poste proposé dans les plus brefs délais.

(Melle Marie est joignable aujourd'hui samedi de 14h00 à 18h45. En cas d'échec de l'appel, revenez vers moi, merci.)

Bonne continuation,

Service Recrutement

AM SA | Melle Marie: 0899107300 | Services clients & comptabilité: le lundi et le vendredi de 10h à 19h.

\o/ Enfin une réponse à ma demande de candidature ! Mais de quelle annonce provient cette réponse ? Après avoir appelé le numéro et payé 1,35€, on nous apprend que toutes les lignes sont occupées... C'est normal, car cette réponse à la fois scandaleuse et fine est tous simplement une ARNAQUE destinée à faire appeler un numéro surtaxé.

Après la curiosité (voir 1 message service reçu), les spammeurs s'attaquent maintenant à la détresse des gens qui désespèrent de recevoir une réponse (même négative) lors de leur recherche d'emploi.

Pourtant, c'est une attaque assez fine :

  • Adresse mail légitime provenant de gmail
  • Message passe partout, sans faute
  • Initiales de la société de seulement deux lettres
  • Le message varie aléatoirement (nom de la personne, poste recherché...)
  • Attaque le week end

L'attaquant a sûrement eu accès à une base de données de recruteur ou s'est amusé à scanner les forums pour retrouver les adresses des victimes.

Il y a peu de solutions dans ce cas, à part mettre le message dans les courriers indésirables afin qu'il soit noté dans la liste noire du serveur mail...

Carte de fidélité BP

Wednesday, 17 September 2014
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Écrit par
Grégory Soutadé

Logo BP

" - Vous avez la carte du magasin ?

" - Non."

"- Vous la voulez, ça ne prendra que 5 minutes ?"

"- Non."

Des cartes de fidélité, toutes les grandes enseignes en proposent ! Pourquoi ? Parce que la fidélité, c'est bien ! Blague à part, avoir une carte de fidélité permet de renseigner une base clients, mais surtout de faire du "big data". Ce gros mot correspond en fait à l'analyse statistiques de données très volumineuses, en l’occurrence : qu'est-ce que vous achetez ? quand, comment, pourquoi... Cela permet de faire ressortir des tendances et des profils de consommateurs. Exemple :

  • Une femme, mère de famille, dans les 40/50 ans fait ses courses le samedi après-midi. Elle achète des boissons gazeuses, du pain, du lait...
  • Un étudiant de 20/25 ans, fait ses courses majoritairement le mardi après midi, il consomme des pâtes, des plats préparés, des conserves...

L'objectif est double : pouvoir faire des opérations marketing ciblées et anticiper la demande/connaître la réputation d'un produit.

Ce point n'est pas très intéressant pour le consommateur en lui même me direz-vous. Donc pour forcersuggérer l'acquisition d'une carte de fidélité, les enseignes offrent souvent des avantages à leurs clients fidèles ! Réductions, points cadeaux... Certaines cartes (de paiement et/ou crédit) permettent carrément de faire ses achats, ce qui permet aux enseignes de réduire les frais des transactions bancaires, bien que ces derniers soient déjà négociés en gros (c'est pour cela que l'on peut payer 1€ d'achat en carte bancaire).

Mais, revenons à nos points cadeau. Pour être utile, un point cadeau doit être converti. Soit en argent, par le biais de réductions (jamais directement du cash, parce que ce n'est pas rentable et pas forcément légal), soit en objet physiques, les "cadeaux". Ce sont les fameux points "esso" (eeeeeeeeessssssssssssssssssssssoooooooooooooooo) qui faisaient fureur dans les années 90. À chaque passage à la pompe on gagne des points qui seront convertis en cadeau.

C'est la même chose chez BP (British Petroleum). Le catalogue est, pour la plupart, constitué de gadgets complètement inutiles ou de qualité plus que moyenne, mais il y a un détail qui attire l'attention : la cafetière Senseo pour 2200 points. BP a choisi une mauvaise stratégie : 10l de carburant (quel que soit le prix au litre) = 1 point. Côté marketing, ce n'est pas terrible car on n'a pas beaucoup de points au final, alors qu'il vaudrait mieux faire 10l de carburant = 100 points et mettre la cafetière à 220 000 points. Bref, à 1.5€ le litre (pour faire simple), une cafetière "coûte" : 2200x(10x1.5) = 33 000€.

Extrait catalogue BP 2013-2014

Autant dire que c'est un objectif inatteignable (à moins de se nourrir de sans plomb 98 matin, midi et soir). Heureusement, il y a une autre option pour acquérir cette (superbe) cafetière : donner quelques points PLUS des sous. Ici, il en coûtera 200 points (3 000€ si on converti) PLUS 44€. Une machine neuve Senseo est à ... 60€. Si BP négocie un tarif de gros + achète hors taxe, il se retrouve à l'équilibre ! Donc, il n'aura pas dépensé un centime (mis à part les démarches et le stock) pour ses clients les plus fidèles ! Mais il aura pu enrichir sa base client...

Je ne pense pas qu'il y ait grand chose de neuf dans toute cette démonstration. Ce qui est triste, c'est que l'on retrouve ce mécanisme à peu près partout.

Un marché totalement libre et ouvert tel qu'il est aujourd'hui favorise l'innovation puisqu'il faut sans cesse courtiser le consommateur. Cela se fait au prix d'une incroyable débauche d'énergie et de consommation inutile de ressources, car on ne sait pas à l'avance si un produit va fonctionner ou pas. En liant plus étroitement l'offre et la demande, ceci pourrait être réduit. Encore plus si, d'une part, on arrêtait de produire tout un tas d'objets bas de gamme à durée de vite courte et, d'autre part, arrêtait de renouveler ce qui n'est pas nécessaire. Mais ceci est un autre débat.