Politique

Douze ans !

Thursday, 04 August 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

Gâteau anniversaire 12 ans

Voici venu le temps de fêter les 12 ans du blog! L'occasion de faire une petite rétrospective sur l'année écoulée, riche en événements !

Juillet 2021 : Emmanuel Macron décide d'étendre le pass sanitaire à l'ensemble des lieux de santé et de "loisirs" accueillants du public, ainsi qu'une obligation vaccinale les corps de métiers y correspondant. L'objectif ? Atteindre un taux de vaccination d'environ 80% à 90% de la population avant le retour de la saison froide. Force est de constater que malgré 72% de la population ayant un schéma vaccinal complet et 78% de primo vaccinés début décembre, la France connaîtra une vague de contamination sans précèdent 1 mois plus tard, suivies par deux autres vagues, avec un nombre d'hospitalisations quasi identique au printemps 2020. Il est encore trop tôt pour tirer un bilan juste, complet et éclairé de cette situation, mais il se dégage quand même quelques éléments : le président se devait de réagir et il l'a fait (il vaut mieux une mauvaise décision que pas de décision du tout). Néanmoins, il est de son devoir de prendre les bonnes décisions. Sur ce dernier point, on peut avoir de sérieux doutes quand on sait qu'en janvier 2022, en plein cœur d'une vague historique, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, et l'ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn démissionnaire de son poste ont été nommés sur la liste de promotion de la légion d'honneur. Quand on sait qu'il s'agit d'un cabinet de conseil américain (comme la société Pfizer) qui a dictée tout ou partie de la stratégie anti COVID. On peut également être effaré de la non réaction générale face l'imposition du contrôle des individus par les gestionnaires d'établissements, par l'obligation de présenter un sésame (sanitaire, puis vaccinal) afin d'effectuer des actions du quotidien (ou simplement aller travailler), alors même que le vaccin conçu un an plus tôt n'est plus en phase avec les mutations du virus. Il s'agit d'un procédé de privation des libertés fort, mais avec un argument imparable qu'est la "santé". Aucun mouvement politique ne voulait s'opposer à la santé des français. L'avenir quand on donne au gouvernement des outils de contrôle forts des libertés individuelles ? la Chine interdit la 31e commémoration de Tiananmen pour raison sanitaire. Si on a pu arriver dans cette situation, c'est aussi parce que le gouvernement a fait des petits pas. Impossible d'imposer une vaccination obligatoire dès le début, il faut restreindre petit à petit. À chaque pas on accepte la situation actuelle et il n'y a qu'un petit effort à faire pour passer à l'étape suivante, jusqu'à ce qu'on se rende compte du chemin parcouru et qu'il soit trop compliqué de faire machine arrière. Qu'aurait-on pensé d'un pass vaccinal en janvier 2020 ? Le traumatisme du confinement, ou simplement l'envie de passer du bon temps fait que la population accepte plus facilement de se laisser guider là où les politiques veulent l'amener.

Février 2022 : Après des semaines de préparatifs militaires en Biélorussie, Vladimir Poutine ordonne le début de l'offensive sur son voisin Ukrainien afin de conserver sa souveraineté idéologique et sa mainmise politique, l'Ukraine se rapprochant dangereusement des états de l'Est (Union Européenne et USA). C'était déjà le cas 8 ans plus tôt lors de la chute du gouvernement en place (pro russe), mais qui s'est limité alors à la région du Donbass. La stratégie de prise en tenaille de Kiev était plutôt bonne, mais c'était sans compter sur le courage de la population Ukrainienne, très fortement soutenue par les pays occidentaux. Là encore, difficile d'avoir assez de recul pour en parler sereinement. On peut toutefois déjà sentir un changement profond dans l'ordre mondial avec une guerre par procuration, des sanctions occidentales fortes sur le voisin soviétique, qui ne sont pas sans représailles concernant les approvisionnements de denrées alimentaires et énergétiques (gaz et pétrole en tête). Dans cette guerre, l'Occident se bat autant pour la liberté que pour démontrer la supériorité de son modèle économique et social face aux velléités Orientales. Si l'Ukraine tombe demain, ce sera un signal fort envers tous les régimes autoritaires : le géant Américain ne serait plus ! En particulier pour la Chine qui aurait le champs libre et deviendrait ainsi la première puissance mondiale. Elle pourrait de ce fait reprendre un contrôle total sur les provinces avoisinantes sans risquer de trop grandes représailles.

Mai 2022 : Élections présidentielles en France. En soufflant sur les braises du Rassemblement National pendant 5 ans, Emmanuel Macron réussit à écarter Jean-Luc Mélenchon, un des rares candidats à pouvoir prendre sa place à l'Élysée. La venue d'Éric Zemmour dans la campagne a contribué à fracturer les extrêmes. La guerre en Ukraine ? Du pain béni d'un point de vue politique, a permit de faire remonter sa côte de popularité (toujours agiter le drapeau de la peur). Finalement, les Républicains se sont tiré une balle dans le pied en écartant Xavier Bertrand. On pourra également attribuer une mention spéciale à François Hollande, pourfendeur de la gauche socialiste ! Le chemin était donc libre à la ré élection du pensionnaire de l'Élysée. Autant dire qu'aucun changement de cap politique ne sera à prévoir pendant 5 ans. Cette élection est malheureusement le reflet de la société Française : il n'existe pas réellement de personnalité charismatique voulant (et pouvant) briguer le pouvoir. Ainsi, avec beaucoup de paresse intellectuelle, 28% des électeurs inscrits (26% pour le premier tour) n'ont pas prit la peine de se déplacer aux urnes. Pourtant, les 12 candidats en course lors du premier tour offraient un panel de représentation idéologique assez large. Hélas, le corpus de personnes qui votent n'évolue pas beaucoup à chaque échéance, avec une sous représentation des jeunes et des classes populaires. Ce phénomène contribue à la continuité politique des gouvernements en place. Il est à la fois triste et dangereux de constater que beaucoup de nos compatriotes sont à ce point éloignés de la volonté de bâtir une société commune, de choisir la direction de leur avenir et de celui de leurs enfants en n'utilisant pas le plus grand pouvoir qu'ils aient en tant que citoyen.

Juillet 2022 : la guerre fait toujours rage en Ukraine, mais se concentre désormais dans l'Est et le Sud du pays. Les médias ont évoqué une future pénurie d'huile de tournesol et de moutarde provocant ainsi, comme souvent dans une société très individualiste, un pic de demande qui a eu pour conséquence des ruptures de stocks sur ces deux produits... À la sécheresse (94% des départements en alerte), succède des vagues de chaleur intense. Il fait 40°C en Bretagne, Paris, Londres... Il faudra presque 2 semaines pour fixer le méga incendie en Gironde. 20 000 hectares (200 km2), soit l'équivalent du département des Hauts-De-Seine est parti en fumée, ce qui représente 20% du département de la Gironde (le plus vaste de France). Plusieurs incendies se déclarent dans le sud de la France. Malgré un budget du ministère de la transition écologique doublé depuis 2020 (~50 milliards d'euros/an), le gouvernement préfère sortir le carnet de chèque en subventions diverses et variées (pétrole, gaz, calamités agricole ...), plutôt que de réaliser des transformations en profondeur de la société et de nos modes de vie. Le prix de l'énergie étant pourtant un facteur limitant de la consommation et moralement acceptable. Les subventions cachent à la fois le vrai coût de l’énergie et contribuent au prolongement d'un modèle à bout de souffle. Il faut dire que le pouvoir d'achat était l'axe principal de la campagne du candidat Macron (l'argent et la peur sont des thèmes qui font toujours recette), probablement traumatisé lui aussi par le mouvement des gilets jaunes. Pourtant, avec des mesures démagogiques comme la suppression de la taxe d'habitation ou encore la redevance audiovisuelle, le gouvernement fragilise les services publics locaux. Car si on allège un petit peu le portefeuille des français, il faudra d'une part trouver des sources d'économies dans un contexte de croissance quasi nul (voir négatif)) et d'autres part avoir recours à la dette (déjà explosive depuis le quoi qu'il en coûte de 2020), alors que les taux risquent de remonter (un beau cadeau pour les générations actuelles et futures). Par ricochet, c'est tout le milieu associatif qui sera touché. D'un point de vue écologique, le plan de sobriété énergétique, appelé de ses vœux par les membres du GIEC, mais pas attendu avant la fin de l'année, sera-t-il à la hauteur ? En tout cas, les événements majeurs de ces deux dernières années n'ont pas beaucoup fait évoluer les mentalités. La plupart des gens, qui ont pu obtenir du temps de réflexion, souhaitent simplement vivre "comme avant". La proportion de gens faisant vraiment des efforts est encore trop faible pour engager un mouvement global...

Après ce petit aparté politique, revenons au sujet initial avec quelques chiffres : les statistiques (en trompe l’œil) montrent un année un peu en deçà pour la partie blog qui est moins fréquentée, mais l'arrivée de libgourou a permit de fortement soutenir le trafic (notamment sur la forge). Suite à la redirection mise en place depuis les sites russes, j'ai noté un nombre de connexions inhabituel provenant de Russie, ce qui m'a obligé à bloquer tout un ensemble d'IPs.

Comme il est de coutume désormais (et puisqu'il ne me coûte rien), le concours est reconduit. Les modalités sont identiques, avec une période d'inscription valable jusqu'au 30 septembre 2022 inclus.

Statistiques août 2021/ août 2022

  • 19 articles publiés
  • 13 747 visites
  • 12.4 Go de données envoyées
  • 26 641 pages affichées

Nombre d'articles publiés Visites Données envoyées Pages affichées Trafic par domaine

Top 10 :

Un top 10 qui représente 29.4% du trafic total du blog. La moyenne quotidienne s'établit à 37 visites/jour.

Un petit acte

Sunday, 06 March 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

/etc/nginx/sites-available/default

location / {
    if ($http_referer ~* ^.*\.ru$)
    {
        rewrite ^ https://www.lemonde.fr/crise-ukrainienne/ redirect;
    }
}

Ces quelques lignes de configuration de mon serveur web sont un petit soutien au peuple Ukrainien. Concrètement, il s'agit de rediriger toutes les requêtes dont l'origine provient d'un site Russe vers une source d'information (certes en Français) plus fiable que la propagande mise en place par le gouvernement l'autocratie Moscovite. Il s'agit d'une mesure facilement contournable, mais le but est surtout d’éveiller les consciences quand tous les médias non conformes à la ligne éditoriale dictée par le Kremlin sont muselés. Car l'information et l'éducation restent encore le meilleur moyen d'éviter les guerres (et autres aberrations). Dans l’idéal il aurait fallu mettre un filtre sur les adresses IP, mais cela aurait nécessité beaucoup trop de calcul pour mon petit serveur.

Il ne faut pour autant pas faire d'amalgames : Il n'y a qu'une poignée de personnes qui décident de faire la guerre, seulement quelques centaines de milliers qui la font vraiment et le reste de la population qui la subie (Ukrainiens, Russes, Européens...). En l’occurrence, Vladimir Poutine et son état major sont les seuls vrais responsables de la situation actuelle.

On pourra d'ailleurs reconnaître à quel point cette opération, dont la source remonte à la chute du gouvernement pro Russe en 2014, a été longuement mûrie et préparée en augmentant progressivement la dépendance des Européens aux ressources fossiles Russes (seul secteur avec celui du militaire dans lequel la Russie peut prétendre exister au niveau international) pour profiter d'une fenêtre de tir parfaite (une Europe divisée, en période électorale, dont le Royaume Uni ne fait plus partie, affaiblie par la crise sanitaire et en période hivernale, sans oublier un président Américain relativement faible) durant laquelle Poutine a joué jusqu'au bout la carte de l'issue diplomatique afin de peaufiner les préparatifs de l’opération. Car il est impensable pour le chef de la fédération de voir l'Ukraine, berceau de la grande Russie basculer à l'Est dans les bras Européens. Le reste n'aura servit que de prétexte pour attiser les tensions et justifier cette offensive qui se voulait dès le départ totale.

Malheureusement cette crise en cours (il n'y aura plus de relation normale avec la Russie sans un changement de gouvernance) et à venir une fois que les chars auront tout détruit, va encore reléguer au second plan une crise bien plus importante, dont on ignore sciemment tous les avertissements depuis plus de 50 ans. Une crise qui touchera l'ensemble du monde vivant sur toutes les parties du globe et dont personne ne pourra échapper : la crise climatique, qui se précise de jour en jour. Mais il est plus facile de toujours rejeter la faute sur les autres alors que chacun est en devoir d'agir, quel que soit son niveau de responsabilité (personnelle, entreprise, état...). Après tout, quelle importance ? Puisque la plupart des responsables ne seront plus de ce monde quand les véritables catastrophes arriveront... Encore une fois on touche du doigt les limites de la mondialisation, de l'uniformisation généralisée et de la recherche toujours plus extrême de la rentabilité.

Il est d’ailleurs intéressant de voir que nous choisissons (de manière plus ou moins suggérée par les médias) les causes que nous souhaitons défendre. La preuve en est avec le conflit en Ukraine, un quasi état membre de l'Europe (donc proche géographiquement et culturellement) qui doit faire face à un envahisseur souvent dépeint comme hostile par le monde de la culture (notamment Américaine). Ainsi, les guerres en Libye et Syrie (par exemple) ont beaucoup mois touchées l'opinion publique (trop loin, trop simples d'un point de vue géopolitique). On s'occupe en priorité de ce qui nous touche directement ou à nos voisins proches. Hors, aujourd'hui on voit plutôt d'un bon œil de pouvoir sortir dans la rue en t-shirt en plein mois de février...

Drapeau Ukrainien

Moi président

Sunday, 22 August 2021
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Écrit par
Grégory Soutadé

La prochaine élection présidentielle (et législative) se profile. À la rentrée, nous aurons droit à la déclaration de candidature de la plupart des prétendants, passés ou non par une primaire. Force est de constater que malgré la succession des têtes diverses et variées à la plus haute fonction de l’état, il n'y a pas vraiment eu de changement important de trajectoire politique, tout au mieux quelques mesurettes (le plus amusant étant de voir un président de "droite" mettre en œuvre des mesures de "gauche" et inversement). En parallèle, le GIEC a remit le premier volet de son sixième rapport (en 30 ans). 1500 pages qui vont permettre d'alimenter les toilettes des différents bureaux présidentiels.

Car malgré les avertissements répétés, les signes évidents (inondations, incendies, canicules, sécheresses) à répétition (l'exceptionnel devient la norme), il n'y a pas de véritable volonté de changement profond (Le changement, c'est maintenant disait-il). Car l'on souhaite que les choses s’améliorent sans avoir à modifier notre quotidien confortable. Car sans mesures coercitives, chaque acteur va poursuivre son grand n'importe quoi jusqu'au maximum de ses possibilités, en dépit du bon sens. Il ne faut pas non plus tout voir en noir. L'on peut sentir ça et la une certaine brise, avec des personnes impliquées au quotidien, qui ont compris la nécessité de faire les choses différemment et qui s'y attachent, même si au regard de la population globale cela reste bien trop faible.

Sur cette thématique, je me suis amusé à imaginer un programme électoral de transition visant à modifier en profondeur la société afin d'arriver à tenir les objectifs de la COP21 avant 2030. Parce que l'on n'a plus le temps d'attendre que les différentes politiques molles portent leurs fruits. Ici, point de mesure d'intention, point de "favoriser", "tendre", mais des mesures claires, précises, soutenables pour l'économie, applicables, visant a interdire (ou du moins fortement limiter) les comportements toxiques que nous reproduisons depuis trop d'années. Le but étant de sortir de la logique de croissance pour arriver à une logique d’équilibre, de responsabiliser les acteurs (politiques, privés) et les consommateurs. Certaines mesures peuvent paraître inconcevables dans notre façon actuelle de penser et de part nos habitudes, mais il faut arriver a se projeter dans un monde nouveau, plus local, plus lent, plus en lien avec la nature. C'est un monde différent et excitant à la fois car il offre multitude de nouvelles opportunités, de services et de produits à inventer pour respecter un cadre plus restrictif.

Le choix a été fait ici de classer les mesures par ordre d'importance plus que par thème.

Interdiction de circulation pour les véhicules thermiques (ou électriques d'une puissance supérieure à 250W) dans les villes de plus de 50 000 habitants de 9h à 19h (hors samedi, transports en commun, véhicules médicaux, secours et BTP)

Limitation du transport de marchandise à un rayon de 150km. Au delà, il devra se faire par un moyen de fret fluvial, maritime ou ferroviaire

Limitation de la vitesse à 110km/h sur autoroute

Pour les restaurations collectives publiques et privées : limiter à 40% le nombre de repas incluant des protéines animales

Mettre en place le télépéage à 60km/h Afin de limiter les bouchons et redémarrages sur autoroute

Tarifs des péages régulés et uniformisés à 20 centimes/km

Imposer un prix plancher pour les billets d'avion (100€ pour les lignes locales, 200€ pour les lignes Européennes, 400€ hors Europe) Afin de responsabiliser les consommateurs et éviter le dumping des compagnies à bas coût

Suppression des lignes aériennes locales, s'il y a une alternative de 2h30 ou moins en train

Interdiction des pesticides à néonicotinoïdes

Chaque contenant en verre devra être obligatoirement consigné

Interdiction des contenants alimentaires à base de plastique (hors cellophane pour les produits frais)

Obligation de planter des haies d'une hauteur supérieure ou égale à 2m entre chaque parcelle agricole Afin de restaurer la biodiversité et de limiter la propagation des pesticides et des ravageurs

Interdiction totale de l'incinération de déchets verts

Mise en place d'un service de collecte de déchets verts

Prix plancher pour l'achat de matières premières alimentaires Afin de contrer le dumping des pays à bas coût

Limiter l'éclairage public au strict minimum entre 23h et 5h du matin Économies d'énergies, lutte contre la pollution lumineuse

Interdire de l'éclairage des bâtiments professionnels, sauf activité nocturne, et affiches publicitaires entre 23h et 5h du matin Économies d'énergies, lutte contre la pollution lumineuse

Remplacer un lampadaire sur deux par un arbre couvrant Permet de réduire de 2°C à 3°C la température au sol en été

Arboriser les places publiques

Obligation d'arborer les parkings nus

Tout travailleur pourra demander jusqu'à 3 jours de télétravail par semaine (si le télétravail est compatible avec ses fonctions)

Investissement dans des lignes de fret ferroviaires

Les nouvelles constructions devront avoir un toit végétalisé

Les nouveaux logements devront être pourvus d'un double circuit d'eau permettant de récupérer une partie de l'eau afin de la réinjecter dans le circuit local Permet de récupérer l'eau non contaminée de la douche, des lavabos et des éviers à destination : de l'arrosage, du remplissage de la cuvette des toilettes ou de ré emploi.

Suppression des quotas des HLM

Toute nouvelle construction sur un terrain naturel (artificialisation des sols) sera soumis à une taxe pour la mairie équivalente à 20% de la valeur finale du bien (terrain + bâti) Afin de responsabiliser les maires vis à vis de l'artificialisation des sols

Taxe sur les piscines de 2000€/an Afin de limiter le volume d'eau perdu inutilement et l'usage massif de sel/chlore

Rétablissement de la taxe d'habitation Afin que chacun participe aux frais de service public de sa commune

Supprimer les avantages fiscaux liés à l'immobilier

Limitation à 20 élèves maximum par classe Car l'éducation est la clé du futur

Suppression des avantages fiscaux supplémentaires à partir de la troisième grossesse Car la population de ne peut pas croître indéfiniment

Suppression de l'impôt sur les héritages, hors forfait pour des héritages > 2M€ Car c'est un impôt injuste

Suppression de l'impôt sur les donations, hors forfait pour les donations > 2M€ Afin de réinjecter l'argent bloqué dans l'économie

Obligation pour la vente à emporter (alimentaire et boisson) d'utiliser des contenants consignés et réutilisables

Mise en places de points de collectes des contenants consignés

Limitation de la publicité audiovisuelle à 10 minutes/heure en une seule coupure maximum (2 pour la radio) Afin de limiter la consommation de masse

Interdiction des panneaux publicitaires vidéo

Bridage du débit des antennes mobiles Afin de limiter la consommation électrique et obliger les concepteurs de site web à les optimiser

Interdiction du transport aérien (commercial) pour les matières végétales et animales Afin de réduire la pollution et la propagation des nuisibles

Suppression pour les entreprises de l’amortissement comptable de l'achat de matériel Afin d'éviter le renouvellement systématique et inutile

Interdiction de construire à moins de 100m du littoral

Augmenter la durée d’indemnité chômage à 3 ans le temps d'assurer la transition Car une partie des emplois actuels ne pourront être ni conservés, ni transformés

Créer un office Européen dédié à la lutte contre les feux de forêt et à la reforestation des zones sinistrées

Créer des camps de vacances accessibles à tous les jeunes jusqu'à 18 ans pour 1€/jour Afin d'offrir des vacances à tout le monde et augmenter la mixité sociale

Une ou deux journées de formation aux premiers secours par la Sécurité Civile pour les élèves de lycée (ou équivalent)

Légalisation de l'euthanasie pour les patients en phase terminale

Imposer la délivrance de médicament à l'unité (correspondant strictement à l'ordonnance)

Autoriser la ré introduction dans le stock de médicaments non utilisés

Utilisation du surplus d'énergie généré après les pics de de charge afin d'alimenter des mécanismes de génération d'énergies renouvelables (pompage de l'eau, électrolyse...)

Faciliter l'implantation d'éoliennes

Suppression des marchés des matières premières en bourse

Obligation d'émettre les bulletins de paie sous forme électronique, sauf demande expresse de l'employé Pour réduire le nombre d'imprimés

Les programmes scolaires doivent être fixés pour une durée de 5 ans Afin de limiter le renouvellement régulier des manuels

Une demie journée scolaire devra être consacrée par chaque élève à un (ou des) clubs de sport ou culturel, de la primaire à la fin du lycée

Remplacement du défilé national du 14 juillet par des défilés locaux

Mise en place du vote à distance

Interdiction définitive de navigation dans les eaux territoriales pour un armateur coupable d'un dégazement sauvage (en plus de l'amende sine qua non)

Imposer la mise en place d'un système de capture de méthane dans les bâtiments abritant des cheptels de plus de 100 têtes

Limitation des domaines skiable à 25% de la surface totale du massif

Suppression de la retraite présidentielle (hors protection personnelle)

Interdiction des frigos et congélateur ouverts

Limitation du volume sonore des deux roues

Augmentation des effectifs hospitaliers

Limiter la surface de culture du maïs par agriculteur Car le maïs est un très gros consommateur d'eau en été

Supprimer le changement d'heure et rester à GMT+2

L'ogre

Wednesday, 25 November 2020
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Écrit par
Grégory Soutadé

En cette période de fin d'année propice à l'achat de cadeaux pour les fêtes, de black friday, on parle beaucoup de numérisation, de digitalisation, afin que les petits commerces soient présents sur le marché, désormais virtuel. D'autant plus en cette année si particulière de confinement général dont les grands gagnants sont les vendeurs de gel hydro alcoolique, de masques jetables et de commerce en ligne.

En France, un des leader et, au demeurant, grand méchant loup est nommé Amazon. Chiffre d'affaire en 2019 : 280 522 millions de dollars pour un bénéfice net de 11 588 millions de dollars. On ne peut pas le cacher : Amazon est un monstre tentaculaire qui a envahit le monde (à l'exception de la Chine où le groupe Alibaba règne en maître).

Si l'on entend surtout parler du groupe via son activité de vente de détail, il a massivement investi dans la high tech : cloud, intelligence artificielle, espace, liseuse, assistant personnel, films. On est loin du vendeur de livre en ligne des débuts, par ailleurs longtemps déficitaire.

En effet, Amazon est devenu incontournable comme place de marché. Il a une situation de quasi monopole. Les grandes enseignes n'hésitent d'ailleurs pas à avoir un compte officiel sur le marketplace d'Amazon en parallèle de leur propre site de vente. Pour les acteurs plus petits, moyennant une commission, le groupe assure un forfait : visibilité, logistique, système de paiement. Une aubaine pour se concentrer sur son activité de vente. Surtout quand on sait combien prennent les banques pour un module de paiement en ligne auquel il faut ajouter le coût de création et de maintien d'un site internet, ainsi que tout ou partie des frais de transport. Mais les griefs contre ce géant sont nombreux, notamment le fait qu'il tue ces fameux petits commerces qui ont du mal à exister en dehors.

C'est pourquoi l'on entend de toutes parts des appels au boycott. Pour sauver les emplois, pour sauver la planète. Pourtant les gens continuent de consommer via Amazon. La raison est simple : il y a tout, c'est simple, l'achat est rapide, la livraison également, le retour est gratuit en cas de soucis. Pourquoi se bouger les fesses pour aller au Décathlon du coin, alors que l'on peut commander et se faire livrer depuis son canapé ? On pourrait faire le parallèle avec les hypermarchés : avant (années 50) on allait au marché pour les fruits et légumes, chez le boucher, chez le poissonnier, chez l'épicier, chez le boulanger... Bref, il fallait faire un circuit pour ses courses. Désormais, on va à l'hypermarché avec un gros caddie : "tout" est disponible à un seul endroit, ce qui permet d'économiser un temps précieux (mis à part lors des heures de pointe). Amazon est devenu cet hypermarché du web.

C'est d'autant plus incroyable, qu'en France, il n'a eu besoin d'aucune publicité pour y arriver. Il a grignoté des parts de marché petit à petit, grossit dans l'ombre du numérique longtemps ignoré des grandes enseignes, profitant du bouche à oreille. Rageant pour la concurrence quand on sait par exemple que E.Leclerc a un budget communication annuel de 325 millions d'euros. Jeffrey Bezos (fondateur et PDG d'Amazon) a eu du flair en proposant un service numérique au début de l'Internet. Il a su investir ce monde d'alors vierge et être le meilleur afin d'engloutir petit à petit ses concurrents (comme eBay) à l'image de Google, Facebook, Paypal, et surtout en se diversifiant !

D'un point de vue environnemental, le groupe pollue incontestablement : ferme de serveurs, entrepôts, transport. Mais quand on regarde de près, il n'y a que peu de produits estampillés Amazon. La grande majorité du business est de fournir des infrastructures physiques et digitales. Beaucoup de gros sites d'entreprises utilisent leurs serveurs directement ou indirectement, surtout quand il s'agit de gérer des pics de charge ponctuels. En ce sens, Amazon est un catalyseur de la mondialisation, un catalyseur de la consommation des ménages. Qui dit consommation et transport, dit pollution.

Quant à Jeffrey, l'homme à la base de cet empire, il n'est rien de moins que l'ex homme le plus riche du monde avec un patrimoine estimé à 183 milliards de dollars. Naturellement, il s'agit de la valeur de son patrimoine et non d'argent sur son compte en banque. Il ne détient "que" 11% du capital d'Amazon, mais garde la majorité des droits de vote (du coup, il reste PDG). À ce titre, il fait beaucoup de jaloux et d'envieux, de personnes qui ne comprennent pas pourquoi et comment on peut être aussi riche, de l'indécence de cette fortune face à la misère du monde. C'est vrai, mais je pense que la jalousie ne mène à rien, elle ne crée rien, est contre productive. Il ne faut pas non plus être dupe : si ce n'avait pas été M. Bezos le fondateur, d'autres l'auraient fait à sa place. C'est le cas pour Jack Ma avec Alibaba en Chine !

Bref, tout ce laïus pour dépeindre partiellement la galaxie du groupe. Rien de bien reluisant à priori, et encore, on passe sur les conditions de travail auxquelles sont soumit les ouvriers du groupe (les ingénieurs étant plutôt chouchoutés) et qui font l'objet d'une campagne de communication récente pour redorer le blason de l'entreprise.

On peut ne pas aimer Amazon, on peut détester Amazon. Sans aller jusque là, je l'utilise moi même en dernier recours. Pour autant, il y a une nouvelle majeure (16 novembre 2020) qui n'a pas été relayée par la presse nationale : via son fond pour la planète (Bezos Eart Fund), Jeff vient de faire un don de 791 millions de dollars à l'attention de 16 associations qui luttent pour la protection de l'environnement. Pour être précis, 5 associations (Nature Conservancy, Natural Resources Defense Council, Environmental Defense Fund, World Resources Institute et World Wildlife Fund) recevront 100 millions de dollars, les autres se partageront le reste soit à peu près 26 millions de dollars par association (en une ou plusieurs fois). L'objectif à terme étant d'investir 10 milliards de dollars via ce fond.

Un super riche qui fait un super don, il y aura toujours des gens pour critiquer, dire que ce n'est pas assez et proposer plus simplement de stopper les activités du groupe pour diminuer la pollution. Je trouve que cet effort est minime par rapport à la tâche globale et collective qu'il faudrait produire pour s'en sortir, mais j'ai envie de dire bravo. Le monde n'est ni tout blanc, ni tout noir et il faut savoir saluer les actions qui vont dans le bon sens. Il faut saluer ce genre d'initiative et les encourager car c'est un geste effectif et concret, loin des vaines paroles et discours en l'air de la plupart des pseudo philanthropes presque aussi fortunés.

De mon point de vue, il ne faudrait pas seulement investir dans des associations qui vont "réparer" la nature, mais également dans l'éducation des populations à ne plus la détruire. Il faut soigner le mal autant que ses conséquences, sinon les actions entreprises par ces associations seront vaines à long terme. Il faut également créer des conditions favorables à une vie en équilibre pour l'ensemble des habitants de la planète, créer des alternatives durables face un système qui joue sur la facilité, l'ignorance, la naïveté, voir la peur des personnes. Le défi est immense, tout reste à inventer.

En bonus (mais pas en promo), le titre Trash Friday des Freddy's sorti pour l'occasion

Black Friday des Freddy's

Quand l'espoir se tarit

Friday, 30 October 2020
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Écrit par
Grégory Soutadé

Comme près d'un français sur deux, j'étais devant mon poste de télévision mercredi soir à 20h. Par écran interposé, le président de la république, dit "Manu", nous a dévoilé son plan d'urgence. D'abord en posant les faits, puis les axes d'actions, les pistes écartées car jugées insuffisantes pour finalement arracher ce mot qui nous rappelle à un souvenir traumatisant, malheureusement si proche, le confinement.

Ce n'était pas une grande surprise tant la nouvelle avait fuité tôt dans la semaine, tant les mesures prises jusqu'à présent semblent inefficaces par rapport à la réalité des faits et l'augmentation exponentielle des cas de contaminations.

Pourtant, ce fut un sentiment de colère et d'injustice qui est venu le premier. Le même que l'on ressent à l'école lors d'une punition collective. Encore plus pour moi, qui depuis 3 semaines n'a pas pu bouger de mon canapé, attendant patiemment la reconstruction des ligaments de ma cheville. Certes, le confinement durera autant que le reste de ma convalescence, mais je ne pourrais pas profiter des infrastructures externes qui faciliteraient ma ré éducation, ni même m'aérer le week-end maintenant que j'ai retrouvé un peu de mobilité. Ajouté à cela, l'idée que les gens se ruent déjà dans les magasins et créent des pénuries inutiles me débecte au plus haut point.

Bien sûr que j'en ai voulu à Manu, qui n'est finalement pas responsable de la situation. Puisque la responsabilité est collective, c'est le résultat de l'ensemble des comportements individuels ... ou presque. Depuis 6 mois, il ne se passe pas un jour sans que l'on entende parler, sur tous les supports et que l'on parle soi même et avec son entourage de ce virus qui nous gâche l'existence. Depuis 6 mois, les consignes sanitaires n'ont cessées de se renforcer : dans les commerces, dans les lieux de vie, dans les lieux communs, dans le cadre professionnel... Certes, la reprise générale du travail et des écoles est un catalyseur d'épidémie, mais les "gestes barrières" (je commence à ne plus supporter cette expression) sont justement étudiés pour contraindre la propagation du virus dans un milieu restreint.

Je suis ingénieur. Très doué dans mon domaine, même si je ne pourrais être comparé aux lauréats des grandes écoles. Les ingénieurs sont des gens très cartésiens et qui ont tendance à respecter les règles du moment que celles-ci sont cohérentes. Il y a d'ailleurs peu d'ingénieur dans les manifestations nationales et aussi peu qui sont syndiqués. À ce titre, je me contente de suivre les directives nationales : beaucoup de masque dans les lieux publics, un peu de gel hydroalcoolique, respect des distanciations, même si tout n'est pas parfait. Pourtant j'ai vu ces derniers mois des rassemblements importants où les gens (jeunes et moins jeunes) ne respectaient pas ces consignes. On m'a reproché plusieurs fois d'être peureux, quand je portais simplement un masque au milieu d'un public important. Alors qu'en réalité le virus ne me fait pas peur, je suis relativement jeune, en bonne santé et sportif. Parallèlement, j'ai aussi vu qu'au quotidien ces consignes étaient respectées par la plupart des personnes que j'ai croisé.

Pourquoi les gens ont-ils agi de cette manière ? Après une période difficile, il y a un besoin naturel de faire tout le contraire, de jouir de sa liberté retrouvée, de s'extraire des contraintes auxquelles ont a été soumises. Mais le cœur du problème, c'est l'invisible. Ce concept d'action-réaction (cf Kad Merad dans Les Choristes) qui n'existe pas, le fait de ne pas avoir à subir immédiatement les conséquences de ses actes. La transmission et la période d'incubation sont asymptomatiques, indolores, quand ce n'est pas l'infection elle-même. Plus encore parce-que cette maladie est assez peu mortelle.

Les pays asiatiques et nordiques sont habitués à respecter, de manière plus ou moins contrainte, scrupuleusement les règles édictées (ce qui peut poser d'autres graves soucis en cas de sur-contrainte). Le reste du monde, et particulièrement les nations du "sud", vit plutôt dans un mode "On s'en bat les c...." tant qu'il n'y a pas quelqu'un pour surveiller et sévir. C'est un comportement primaire que l'on retrouve dans tout le règne animal et végétal, à savoir exploiter à convenance toutes les ressources que l'on a à disposition.

Parce qu'au final, cette pandémie n'est rien. À très court terme, ce confinement nous fait tous c.... À court terme, il y aura une surmortalité, mais finalement pas tant que ça. Il y aura des séquelles persistantes pour un certain nombre de personnes, mais finalement pas tant que ça. À moyen terme, il y aura une crise économique mondiale non négligeable. Mais à long terme, entre les tests, les mesures, l’hypothétique vaccin ou la résignation, on s'en sortira. On espère juste passer entre les mailles du filet jusqu'à ce que ça se tasse.

Néanmoins, elle met en exergue le comportement individuel et collectif de nos sociétés face à un danger qui n'est pas palpable, malgré le rabâchage intensif que l'on subit. Parce qu'il y a un autre problème tout aussi important dont on entend autant parler et pour lequel on se comporte de la même façon. Il y a une similitude avec la propagation du Covid-19 : les actions que j'entreprends aujourd'hui de manière consciente ou inconsciente auront un impact dans le futur. Il s'agit de l'impact de l'activité humaine sur l'état de notre planète. Cet impact que l'on résume souvent en "réchauffement climatique", mais qui va au delà du simple aspect thermique puisqu'il englobe aussi la pollution atmosphérique, du milieu aquatique, l'appauvrissement des ressources naturelles, la réduction des espaces sauvages, l'artificialisation des sols...

"Notre maison brûle...", mais nous ne regardons pas ailleurs car en réalité (citation) "Notre maison brûle et nous sommes tous des pyromanes". Certes, il n'est pas évident de changer. Certes, nous sommes enfermés dans un système où la (sur)vie passe par l'utilisation d'un certain quota de ressource. Mais nous avons, à l'échelle humaine, un manque cruel d'auto régulation. Si une partie de la population fait réellement des efforts (ou ne peux pas faire autrement), le reste possède un pouvoir de destruction tellement important qu'il semble difficile d'envisager une issue positive. Les conséquences seront bien plus dramatique et à plus grande échelle que la crise actuelle. Nous commençons déjà à en voir les premières conséquences : jusqu'à cette année, personne en dehors de la région n'avait entendu parlé du village de Tende, et pourtant nous n'en sommes même pas au frémissement. Le problème étant que lorsqu'il fera trop chaud et que les conséquences seront lourdes pour l'ensemble de la population, nous ne pourrons pas revenir en arrière. La jeunesse est un peu plus sensible à cette problématique, pour autant les actions entreprises ne sont clairement pas suffisantes (à tous les niveaux).

On se repose sur l'espoir technologique qui est pourtant une source importante du problème. Il faut faire preuve de sobriété, jouir sans détruire, ne pas surconsommer juste pour son petit plaisir personnel. La 5G par exemple, qui est largement décriée à cause de sa consommation énergétique. En réalité, à débit équivalent, elle est moins consommatrice que les réseaux actuels, mais comme elle permet une utilisation plus intensive, la consommation des utilisateurs et donc la consommation électrique explose ! L'outil s'améliore, mais l'usage qui en est fait n'est pas raisonnable. Il n'y a pas de Manu pour siffler la fin de la récrée, pour dire stop, pour dire non. Sur ce point là, c'est même l'inverse vu que le système est basé sur la croissance et que la croissance doit être soutenue par la consommation, alors qu'il pourrait très bien y avoir croissance (inflation) sans consommation supplémentaire. C'est un système fondamentalement déséquilibré alors qu'à l'inverse la vie n'a pu se développer et prospérer sur terre que grâce à un équilibre des forces.

Une inflexion de cette courbe destructrice, si tant soit peu qu'elle soit possible, ne passera que par l'éducation des populations, même si, force est de constater que l'effort fourni dans ce sens et les résultats obtenus (ce fameux rabâchage) sont assez maigres jusqu'à présent, voir faussement intégré dans l'esprit collectif avec le green washing opéré par la publicité autour des produits de consommation courante.