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Fuji X-T3 (Partie 1)

Sunday, 05 March 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Voilà déjà quelques semaines qu'il est arrivé : mon fujinon xf 35mm f2 (équivalent 53mm). Il y a beaucoup d'abréviations barbares dans cette phrase, mais il s'agit simplement d'un objectif à focale fixe (i.e. sans zoom) pour mon appareil photo hybride APS-C : le Fujifilm X-T3. Cela fait un peu plus d'un an que j'en suis l'heureux possesseur. En effet, bien que mon Canon EOS M10 soit très correct, je me trouvais assez restreint. D'autant plus que son objectif est relativement peu lumineux, avec une ouverture comprise entre 4,5 et 6,3. J'aurais pu, certes, changer uniquement l'objectif, mais je trouvais la mise au point assez lente et l'ergonomie Canon limitée (il faut entrer dans les menus pour faire la plupart des actions). Il reste malgré tout un bon appareil pour les photos de paysage avec des conditions correctes de luminosité. Après moultes comparatifs, j'ai décidé de monter en gamme et j'ai été séduit par les modèles de Fujifilm et sa gamme hybride X.

FujiFilm X-T3

Les points forts :

  • Un look rétro
  • Les réglages sont accessibles directement sur le boîtier
  • Un prix raisonnable
  • Un objectif standard de très bonne facture (18-55mm f2,8-4,5)

FujiFilm X-T3

Le premier argument est très personnel. Pour le second par contre, c'est vraiment quelque chose que je recherchais. En effet, il est très désagréable de se retrouver avec un boîtier en main et de ne pas pouvoir le manipuler. Ici, il suffit de faire tourner les molettes pour tout contrôler. Pour les fonctions spéciales, on peut même personnaliser les boutons et les molettes supplémentaires (notamment la correction de l'exposition qui pourra être mise sur une molette moins dure). De plus, le boîtier possède une qualité de fabrication excellente. Son petit défaut est une poignée qui n'est pas assez creusée (pour mes mains), ce qui est compensé par une poignée grip de chez Meike (vendue avec l'appareil). L'autre avantage de cette poignée additionnelle est de ré équilibrer le poids du boîtier par rapport à celui de l'objectif (valable pour le 18-55mm).

Côté prix, il se trouve(ait), à l'époque, neuf (avec le 18-55mm) dans les 1400€ ... Il faut savoir que dans le monde de la photographie, il n'y a pas de limites ! Certains professionnels ont des ensembles à 50 000€... Et si les boîtiers semblent chers, ce n'est parfois rien à côté du prix des objectifs ! Le bon réflexe reste de faire un tour sur les sites d'occasion, lebonX en tête : et paf, un appareil en excellent étant pour 1000€. Ce n'est pas donné, mais le matériel photo ne décote pas énormément.

Tout n'est pas parfait. L'autofocus a parfois un peu de mal (on n'est pas sur un reflex) et il n'est pas stabilisé mécaniquement (ce qui peut être gênant pour les poses longues sans trépied). Il faut également le limiter à 800 ISO (comme sur la plupart des boîtiers, cette course à l'ISO le plus haut est stupide). Mais il y a une bonne nouvelle pour l'avenir : Fuji vient d'ouvrir les spécifications de ses objectifs, ce qui permettra à d'autres constructeurs d'en proposer pour les boîtiers de la série X (ou au moins des bagues d'adaptations).

Fujinon xf 35mm et 18-55mm

Après un an d'utilisation je dois dire que j'en suis pleinement satisfait. L'objectif se comporte très bien dans la plupart des situations, même s'il pêche un peu dans des conditions de luminosité plus faibles (notamment en intérieur). Il faut dire que son ouverture comprise entre 2,8 et 4,5 ne se prête pas trop à ce genre d'exercice. D'où l'investissement dans le fujinon xf 35mm f2 (toujours d'occasion !). La première impression est qu'il est tout petit et tout léger, donc moins pratique à manipuler, et qu'il crée du coup un déséquilibre arrière à cause du poids du boîtier + du grip. Il faut également s'adapter à la focale fixe (ce qui est nouveau pour moi) : ici, point de zoom pour ajuster le cadre, on doit bouger ses fesses. Mais le résultat est à la hauteur. Les premiers tests (assez succincts) montrent un objectif très lumineux avec un auto focus vraiment rapide.

Peu de temps après mon acquisition, est sorti la version suivante : le X-T4. Fuji a ajouté la stabilisation du capteur, rendant ainsi le boîtier un peu plus gros et plus lourd, pour un tarif nu (sans objectif) de 1 800€. Le tir fut corrigé fin 2022 avec un X-T5 plus compact, mais qui coûtera quand même 2 000€ nu...

Petite galerie (en plus de toutes les photos présentes sur ce site) :

Pavot de Californie Platane

Cafetière Mola Paon

La Dordogne Rue de Dolceacqua

Un chat qui baille

Partie 2

Hommage au peuple Ukrainien

Sunday, 19 February 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Bougie dans le noir

C'est un triste anniversaire en cette fin février... Voilà déjà un an qu'a commencé la seconde agression de l'Ukraine par les forces Russes. Si cette actualité a été largement suivie au début du conflit, elle reste toutefois en filigrane depuis plusieurs mois. Il faut d'ailleurs saluer l'excellente couverture de nos grand médias nationaux, et notamment Le Monde. Nous avons tous été touchés en tant qu'Européens par cet événement. Tout d'abord émus, ce qui a provoqué une large vague de solidarité, puis de manière plus concrète par une inflation galopante. Inflation qui pèse, comme lors de toutes les crises, en priorité sur les ménages les plus modestes. Mais il faut bien reconnaître que ce n'est rien par rapport à ce que subit le peuple Ukrainien : aucun de nos proches n'est mort au combat ou dans un bombardement, nos maisons n'ont pas été détruites, nous n'avons pas eu à nous déplacer en laissant tout derrière nous, nous n'avons pas de coupures d'électricité récurrentes, nous mangeons à notre faim (plus ou moins). Non loin de nos frontières, c'est toute une génération sacrifiée en Ukraine, mais aussi en Russie où les soldats sont forcés d'œuvrer dans une guerre qui n'a aucun sens, si ce n'est pour les puissants, les mafias et les marchands d'armes. Et quel sera le retour des populations déplacées ? Un champs de ruines et de mines. Je ne doute pas que sur ce dernier point, les grands acteurs du BTP soient déjà dans les starting-blocks pour préparer la reconstruction via des contrats juteux.

On entend souvent parler de "résilience", mais c'est dans l'adversité que ce mot prend tout son sens, quand il n'y a plus d'autres possibilités. Et c'est tout le courage du peuple Ukrainien. Cet hiver est une période charnière. Voilà un an que les combats ont démarrés, le froid polaire (d'aucuns disent que c'est Poutine qui souffle le chaud et le froid en Europe...) s'est installé sur les champs de batailles, rendant chaque opération difficile, entamant la motivation de chacun. Les stocks d'armes et de munitions sont eux aussi mis à rudes épreuves. L'économie Russe devrait commencer à ressentir le poids de cette "opération spéciale" qui n'en est plus une, combiné aux sanctions internationales, même si elles sont contournées de toutes parts (notamment par la Chine qui profite du retrait des occidentaux, ainsi que des hydrocarbures à bas prix). Poutine voulait une guerre éclair, comme Hitler et Bush Junior (en Irak) l'ont fait avant lui. Pourtant, malgré les manœuvres préparatoires en Biélorussie, la longue expérience de la guerre en Syrie (qui court toujours) et la maîtrise de l'espace aérien, on a découvert une armée soviétique mal préparée dans son ensemble, mal coordonnée et utilisant du matériel dépassé. Les troupes ont été aspirées vers Kiev où toute la défense fut concentrée, pendant que Manu et Vlad échangeaient des amabilités les yeux dans les yeux. La contre offensive des soldats Ukrainiens, galvanisés par l'idée de défendre leur pays, a été fulgurante. Imposant une guerre de mouvement constant, elle obligea l'armée Russe à une retraite massive. Mais le repli des assaillants près de leurs bases dans le Sud et l'Est rend les opérations beaucoup plus difficiles, car il manque aux défenseurs des armes offensives lourdes (ce que réclame à corps et à cris Volodymyr Zelensky) pour prendre le dessus sur une armée 3 à 4 fois supérieure en hommes et en armes. Malheureusement, il ne suffit pas de posséder des armes pour gagner, encore faut-il avoir été formé pour les utiliser. Cette formation, en plus d'obtenir l'accord des alliés, prend beaucoup de temps. Le conflit tourne en une guerre de tranchées, dirigée par l'artillerie. Cette guerre d'usure, sur un temps long, est plus favorable à Moscou. D'ailleurs, les renforts du groupe Wagner, des mercenaires tchétchènes, de l'Iran, des réservistes mobilisés "exceptionnellement", des prisonniers recrutés contre effacement de peine, commencent à porter leurs fruits avec les premières vraies victoires sur le terrain. À l'aube du 24 février et d'une probable contre contre offensive de grande ampleur, il y a beaucoup d'électricité dans l'air. Nous sommes clairement dans un contexte d'escalade qui risque d'éclabousser l'Europe entière. Les "lignes rouges" tombent les unes après les autres. De plus, il n'y a plus de porte de sortie honorable pour la Russie, si ce n'est couper la tête du Kremlin. Mais, dans cet exercice, ce sont les services secrets qui tiennent les rennes avec pas moins de 14 oligarques Russes assassinés un peu partout dans le monde.

мужність !

Qui veut des cookies ?

Sunday, 12 February 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

Chère Lectrice, cher lecteur, je m'adresse à toi aujourd'hui pour un billet un peu spécial...

Écharpe, béret et blouson, on regarde passer les saltimbanques à moitié nus qui se déambulent sur les chars colorés. C'est que nous sommes en pleine saison de gras de festivités : fête du mimosa, fête du citron, carnaval... D'ailleurs, le carnaval et le mardi gras sont censés bientôt marquer la fin de cette période faste et l'entrée dans la phase du Carême pendant le mois le plus froid de l'année (ceci n'est pas une coïncidence). Mais dans notre société moderne laïque, nous n'avons gardé que le bon côté des fêtes religieuses. Il n'y a plus guère que les musulmans pour pratiquer très consciencieusement le Ramadan, ou les personnes qui succombent à la mode du jeûne (intermittent), parfois sans le vouloir (quand il n'y a plus un rond dans le porte monnaie). Bref, toute cette agitation autour des diverses crêpières, poêles, fours, friteuses, ces doigts trempés dans la pâte (juste pour goûter), ces odeurs de vanille, de rhum, de miel, de cannelle, de grand Marnier, la confiture, le chocolat, le sucre, le citron, la pâte à tartiner m'ont donné une idée à la fois intéressante et amusante pour réchauffer les corps et les cœurs : Veux-tu des cookies ? Des vrais, avec du gras et du sucre tout dedans, pas des vilains traceurs publicitaires dont regorge Internet. Si c'est le cas, rien de plus simple, il suffit de poster en commentaire (ou via une adresse disponible sur cette page) un sujet d'article que tu aimerais voir traité ici-même. Non pas que je sois en panne d'inspiration, mon blog est un espace d'expression totalement libre et ouvert et je n'ai aucune pression pour publier (ou pas), ni devoir aborder des sujets qui feront de l'audience. Les articles sortent en fonction de l'inspiration du moment et, ceux qui sont populaires, sont avant tout ceux qui sont utiles. Donc, point d'objectif marketing ici, je trouve simplement le concept de cet échange amusant. Certes, tu t'attends en parcourant ces pages virtuelles à découvrir quelque chose de nouveau, d'intéressant, et pas forcément à être force de proposition. Il s'agit plutôt d'une méthode qui se rapproche d'autres plateformes live, mais je serais incapable d'avoir une réflexion avancée et documentée si j'étais en direct. Essayons donc de garder le meilleur des deux mondes. Une question que tu te poses peut-être : Pourquoi des cookies ? Eh bien, pourquoi pas ?? Rares sont les personnes qui n'aiment pas (désolé, ils ne sont pas végan, ni sans gluten), et en plus ça se transporte bien.

Alors, si tu as un sujet en ton for intérieur qui te taraude, qui t'intéresse, dont tu es curieux(se), n'hésite pas !

Lac de l'Avellan

Sunday, 05 February 2023
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Écrit par
Grégory Soutadé

C'est un dimanche de janvier, l'air est frais (~6°C) en cette fin de matinée, mais le soleil réchauffe doucement la peau. Au cœur du village des Adrets-de-l'Esterel, le petit marché bat son plein. De quoi acheter le casse-croûte de 13h ainsi qu'une petite douceur. Le village est un peu en retrait dans les terres, entre Fréjus et Mandelieu. Non loin du lac de Saint Cassien, mais moins côté que d'autres localités, il offre un cadre de vie paisible, et pas moins de 6 balades pour tous les niveaux. La plus difficile (le Mont Vinaigre) sera pour une autre fois. Aujourd'hui, l'objectif est le lac de l'Allevan (7,2km, 150m de dénivelé), un parcours assez facile pour lancer la saison.

Point de départ

Pour commencer, il faut traverser complètement le village (si on vient depuis l'autoroute) pour rejoindre un parking en terre. On peut également faire cette partie à pieds depuis le centre, ce qui rajoute environ 1km aller.

Chemin en terre dans le massif de l'Esterel Chemin en terre dans le massif de l'Esterel

On s'engage alors sur les pistes de terre ocre si typiques du massif de l'Esterel. Il faudra bien suivre les instructions de la randonnée car le chemin EST TRÈS PEU BALISÉ ! Un peu plus loin, on bifurque sur un chemin en pente à gauche. Cette partie est peu agréable car l'on passe par un petit pierrier.

Chemin en terre dans le massif de l'Esterel Chemin en terre dans le massif de l'Esterel

C'est la pleine saison du mimosa, mais il n'y en a malheureusement pas de ce côté. On se contentera d'apprécier la grande variété de chênes (verts, lièges, pubescents...) qui bordent le parcours aux côtés des pins et du thym sauvage.

Lac de l'Allevan

À mi chemin se trouve le lac (accessible également en voiture par l'autre côté). Le pourtour aménagé offre une promenade agréable avec beaucoup de bancs et de tables ombragés, ce qui fera le bonheur des vacanciers en été. Malheureusement, les quelques pluies de ces derniers mois n'auront pas permis d'effacer la longue sécheresse de l'année passée et il manque clairement 3m à 4m d'eau.

Un arbousier

Pour les gourmands, il reste encore quelques arbouses non picorées par les promeneurs et les oiseaux. Le retour se fait par une piste moins raide et beaucoup plus accessible.

Tempura

Monday, 05 December 2022
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Écrit par
Grégory Soutadé

Il existe une fascination réciproque Franco-Japonaise. Et pour cause, toute personne née entre 1975 et 2000 (à minima) a très probablement été exposée durant son enfance aux animés Japonais (souvent sélectionnés car pas cher). Pêle-mêle on peut citer : Heidi, Goldorak, Albator, Cobra, Ranma 1/2, Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball X (à remplacer par toutes les variantes possibles), les Chevaliers du Zodiaque, Cat's Eye, Nicky Larson, Pokémon, Bleach, One Piece, Death Note, Fullmetal Alchemist, Naruto... Les années 2000 ont également vu l'explosion de l'offre de restaurants à Sushis (premier met qui vient à l'esprit) jusqu'alors inconnu du grand public. Ils sont aujourd'hui placés au même rang que les kebabs, burgers, pizzas et tacos, donc totalement assimilés dans notre culture. L'autre aspect que l'on retient généralement concerne le côté technophile. Sony en tête avec ses smartphones, tablettes, appareils photos et écrans. Un peu plus en amont Fujitsu avec ses pellicules et appareils photos jetables. Un peu moins visibles, des sociétés comme Canon, Toyota, Honda, Mazda, Toshiba, Suzuki, Nissan font partie de notre monde. Culturellement, le Japon est vu comme un pays au mode de vie sain, respectueux (de la nature et des personnes), sûr, et sage (soit disant que l'on y pratique le Bouddhisme, il relève également d'une forte emprise Shintoïste). Pourtant, ce Japon, si moderne aujourd'hui était il n'y a pas si longtemps un nain totalement renfermé sur lui même; avec de larges velléités belliqueuses face à ses voisins Chinois et Coréens. L'humiliation de la seconde guerre mondiale a remis les choses à plat. Afin d'avoir une base avancée dans le Pacifique, et ainsi pouvoir encercler l'URSS, les États-Unis ont investis massivement dans sa (re)construction. Tout comme dans celle de l'Allemagne de l'Ouest, permettant au passage d'y installer un grand nombre de produits Américains. Si on devait faire un sondage, Il est un des rares pays (après la Chine) à être cités parmi les nations asiatiques.

De leur côté, les Japonais (comme la plupart des pays d'Orient) ont une vision très romantique de la France : Paris, la tour Eiffel, les bateaux mouches sur la Seine, la gastronomie, le vin (surtout le Champagne), le fromage, la haute couture, les parfums... Le style (physique) occidental est particulièrement appréciés. On le retrouve dans les mangas avec des personnages hybrides (pas métisses puisqu'ils sont censés être Japonais) qui ont certain traits occidentaux (notamment les yeux et les cheveux).

Revues Tempura

Néanmoins, il y a presque 10 000km entre Paris et Tokyo. Avec cette large distance qui sépare nos deux pays, il est difficile d'avoir une vision complète de ce qu'est réellement l'autre, au delà de ce qui a réussi à passer la barrière internationale. Ce fut le point d'accroche entre Emil Pacha Valencia, Olivier Cohen de Timary et Clémence Fabre qui décidèrent début 2020 d'éditer le trimestriel Tempura (beignet Japonais) afin de mettre en lumière des aspects moins connus de la société Nippone, voir de déconstruire certains fantasmes qui l'entoure. Personnellement, j'ai découvert le magazine en 2022 lors du partenariat avec le fabricant français de saké Wakaze pour le hors série "Manger le Japon", livré avec une bouteille dudit saké (via la plateforme KissKissBankBank). Wakaze propose des sakés traditionnels qui tournent (contrairement à ce que l'on pense) autour de 12°. Il s'agit donc d'un apéritif ou d'une boisson accompagnant le repas et non d'un digestif. J'avoue ne pas avoir été convaincu par la version classique qui se rapproche gustativement d'un vin blanc, mais en moins bon. Il faut dire que la fermentation du riz offre une palette aromatique moins riche que ce que l'on peut obtenir au travers de la multitude de cépages disponibles en Europe. Le riz étant la céréale de base des pays asiatiques que l'on va retrouver sous toutes ses formes : salées, sucrées mais également fermentées (mirin, saké)! Bref, Tempura propose tous les 3 mois un aller simple dans les entrailles du pays du soleil levant pour un tarif beaucoup plus abordable que les quelques 1 000€ d'un aller simple pour Tokyo ! Il propose également une offre digitale (5€/mois) permettant d'accéder à toutes les éditions passées et futures du magazine, l'abonnement permettant une vision à plus long terme des finances d'un journal.